pour l’eurovision.
Samedi 20 mai. J’ai récolté une moisson de bac blancs, mais ça attendra : en professionnel de la notation, j’ai décidé de bâtir une grille pour noter de façon quasi-scientifique, sans pour autant occulter la part artistique, les prestations des candidats de l’Euro-youki-vision 2006. C’est chose fort complexe de bâtir un barême qui se respecte !
Voici les critères retenus :
- Bombasse mégaglam : 4 points. L’eurovision, c’est fait pour nous faire rêver. Le sex-appeal, c’est primordial. La chaudasse part toujours gagnante (en l’occurrence, la chaudasse est russe).
- Choré :3 points. Si Séverine Ferrer avait été qualifiée, la choré signée Bruno – Quadricolor –Vandelli aurait fait un carton.
- Costumes : 2 points. Le blanc était à la mode cette année. Mouais…
- Ça bouge : 2 points. On n’est pas là pour s’endormir sur du Virginie Pouchain.
- Vernac’ (vernaculaire) : 2 points. J’y tiens : pour moi, l’eurovision n’a de sens que si les candidats chantent dans leur langue maternelle. Ça rime à quoi de voir des Grecs chanter en anglais ? Notez qu’Irlande et Malte, dont l’anglais n’est qu’une des langues officielles, n’ont pas la totalité des points. Il faut faire des choix courageux et oser le gaelic ou le maltais, non mais !
- Titre : 1 point. A mort les nazeries du genre « I do » ou les messages de boyscouts !
Je désespérais de n’avoir que 14 points dans ma notation avant de me rendre compte d’un truc « Ah non ! j’ai oublié d’évaluer la chanson ! ». Donc :
- Chanson, voix, originalité : 6 points, excusez du peu.
Mais je ne pouvais m’en tenir là. Une bonne notation doit pouvoir s’adapter à toute situation. J’ai donc mis au point un système de bonus/malus :
- Bonus tare physique +1. A chacun sa chance. On peut marquer l’eurovision de sa canne blanche sans être une bombasse. J’ai créé ce bonus en me souvenant du candidat espagnol de l’année 2000 (très grand cru) : cet homme aveugle s’était laissé abusé par sa maquilleuse qui lui avait tartiné les lèvres de tant de gloss qu’on avait l’impression que son micro était enduit de saindoux..
- Bonus lalalala ou faux +1. Ne pas chanter juste est à mon avis un facteur qualifiant à l’eurovision. Si en plus il y a des onomatopées, c’est le Pérou (au fait, pourquoi y a pas le Pérou à l’Eurovision ?)
- Bonus LV2 (langue vivante) +1 : un bon démago prendra soin de dire quelques mots dans une autre langue (l’anglais ne comptera pas), au moins dans la langue du pays accueillant, histoire de se faire mousser. On en a déjà vu agiter des petits drapeaux : ça marche aussi.
- Bonus nom +1 : un nom exotique ou parfaitement grotesque, ça peut rapporter !
- Bonus M comme Monaco +2. En hommage à Monaco, prématurément éliminée, mais aussi parce que j’ai une tendresse particulière pour la Macédoine depuis la grandiose prestation du groupe XXL (2000 : grand cru, j’insiste), j’ai décidé d’accorder 2 points aux pays commençant par un M : Malte (en 2000, c’était bien aussi !), Macédoine, Moldavie et… « Moi, j’aime tellement la Turquie, que je regrette que ça ne soit pas la Murquie ; comme ça ils auraient eu le bonus ». Qu’à cela ne tienne, nos cousins anatoliens sont devenus murcs le temps d’une soirée, même si la médiocre prestation de cette Gwen Stefani du pauvre a fait naître en moi des regrets. Au fait, pourquoi les candidates murques ont-elles toujours des faux-airs de vampires ?
- Malus – 2 : c’est mou. Mort à la guimauve !
En plus de mon tableau, j’avais aussi une feuille à part pour reporter mes commentaires. Mais j’avais tellement de boulot avec mon tableau (les limites de la perfection) que je n’ai pas été très bon côté annotations…
Restait à renommer tous les pays : Norvégie, Espinguinie, Rouquinie, Roscovie, Bosniaquie, Meultâ, Gaule française, Pour toi Arménie…
Et bien avec tout ça, mon trio de tête fut :
1) Croatie (avec le bonus tare physique et 3 points en bombasse, comme quoi ! mon barême la crédite de 20,5/20)
2) Rosbifie (un genre de rappeur entouré de poupées grimées en écolières, comme quoi !)
3) Danemark (des bombasses d’obédience vaginale).
Signalons que j’ai refusé de noter la Lituanie qui se foutait vraiment du monde, et que les Suomiens (les vainqueurs) arrivaient 8ème chez moi. Gaule française et Israëlie finissent bons derniers avec 0 chacun (comme quoi, j’ai du feeling pour repérer les tocards).
Samedi 20 mai. J’ai récolté une moisson de bac blancs, mais ça attendra : en professionnel de la notation, j’ai décidé de bâtir une grille pour noter de façon quasi-scientifique, sans pour autant occulter la part artistique, les prestations des candidats de l’Euro-youki-vision 2006. C’est chose fort complexe de bâtir un barême qui se respecte !
Voici les critères retenus :
- Bombasse mégaglam : 4 points. L’eurovision, c’est fait pour nous faire rêver. Le sex-appeal, c’est primordial. La chaudasse part toujours gagnante (en l’occurrence, la chaudasse est russe).
- Choré :3 points. Si Séverine Ferrer avait été qualifiée, la choré signée Bruno – Quadricolor –Vandelli aurait fait un carton.
- Costumes : 2 points. Le blanc était à la mode cette année. Mouais…
- Ça bouge : 2 points. On n’est pas là pour s’endormir sur du Virginie Pouchain.
- Vernac’ (vernaculaire) : 2 points. J’y tiens : pour moi, l’eurovision n’a de sens que si les candidats chantent dans leur langue maternelle. Ça rime à quoi de voir des Grecs chanter en anglais ? Notez qu’Irlande et Malte, dont l’anglais n’est qu’une des langues officielles, n’ont pas la totalité des points. Il faut faire des choix courageux et oser le gaelic ou le maltais, non mais !
- Titre : 1 point. A mort les nazeries du genre « I do » ou les messages de boyscouts !
Je désespérais de n’avoir que 14 points dans ma notation avant de me rendre compte d’un truc « Ah non ! j’ai oublié d’évaluer la chanson ! ». Donc :
- Chanson, voix, originalité : 6 points, excusez du peu.
Mais je ne pouvais m’en tenir là. Une bonne notation doit pouvoir s’adapter à toute situation. J’ai donc mis au point un système de bonus/malus :
- Bonus tare physique +1. A chacun sa chance. On peut marquer l’eurovision de sa canne blanche sans être une bombasse. J’ai créé ce bonus en me souvenant du candidat espagnol de l’année 2000 (très grand cru) : cet homme aveugle s’était laissé abusé par sa maquilleuse qui lui avait tartiné les lèvres de tant de gloss qu’on avait l’impression que son micro était enduit de saindoux..
- Bonus lalalala ou faux +1. Ne pas chanter juste est à mon avis un facteur qualifiant à l’eurovision. Si en plus il y a des onomatopées, c’est le Pérou (au fait, pourquoi y a pas le Pérou à l’Eurovision ?)
- Bonus LV2 (langue vivante) +1 : un bon démago prendra soin de dire quelques mots dans une autre langue (l’anglais ne comptera pas), au moins dans la langue du pays accueillant, histoire de se faire mousser. On en a déjà vu agiter des petits drapeaux : ça marche aussi.
- Bonus nom +1 : un nom exotique ou parfaitement grotesque, ça peut rapporter !
- Bonus M comme Monaco +2. En hommage à Monaco, prématurément éliminée, mais aussi parce que j’ai une tendresse particulière pour la Macédoine depuis la grandiose prestation du groupe XXL (2000 : grand cru, j’insiste), j’ai décidé d’accorder 2 points aux pays commençant par un M : Malte (en 2000, c’était bien aussi !), Macédoine, Moldavie et… « Moi, j’aime tellement la Turquie, que je regrette que ça ne soit pas la Murquie ; comme ça ils auraient eu le bonus ». Qu’à cela ne tienne, nos cousins anatoliens sont devenus murcs le temps d’une soirée, même si la médiocre prestation de cette Gwen Stefani du pauvre a fait naître en moi des regrets. Au fait, pourquoi les candidates murques ont-elles toujours des faux-airs de vampires ?
- Malus – 2 : c’est mou. Mort à la guimauve !
En plus de mon tableau, j’avais aussi une feuille à part pour reporter mes commentaires. Mais j’avais tellement de boulot avec mon tableau (les limites de la perfection) que je n’ai pas été très bon côté annotations…
Restait à renommer tous les pays : Norvégie, Espinguinie, Rouquinie, Roscovie, Bosniaquie, Meultâ, Gaule française, Pour toi Arménie…
Et bien avec tout ça, mon trio de tête fut :
1) Croatie (avec le bonus tare physique et 3 points en bombasse, comme quoi ! mon barême la crédite de 20,5/20)
2) Rosbifie (un genre de rappeur entouré de poupées grimées en écolières, comme quoi !)
3) Danemark (des bombasses d’obédience vaginale).
Signalons que j’ai refusé de noter la Lituanie qui se foutait vraiment du monde, et que les Suomiens (les vainqueurs) arrivaient 8ème chez moi. Gaule française et Israëlie finissent bons derniers avec 0 chacun (comme quoi, j’ai du feeling pour repérer les tocards).
G.
2 commentaires:
Décidément je pense que la remise des points est suffisamment longue sans se lancer dans des calculs savants non ?
tssssss : là est le plaisir!
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