à Nicole Loraux, dont je viens d'apprendre le décès, survenu le 6 avril 2003 - je me tiens au coeur de l'actualité brûlante, comme vous le voyez. Il n'est jamais trop tard pour rendre hommage à de brillants hellénistes.
Dans mes recherches - qu'elles aient servi la réflexion de mon mémoire fantôme ou mon seul développement personnel - j'ai croisé mille fois Nicole Loraux. Elle voulait, nous dit Télérama (21 décembre 2005), "être dans le même mouvement femme et historienne, contemporaine et grecque, transgressive et scientifique, concise et vorace, comme s'il était possible de posséder à la fois la sagesse d'Athéna et ses fureurs incandescentes ou de tenir d'une même main Apollon et Dionysos" (Daniel Conrod)
A l'heure où on pleure abondamment dans les médias la mort de tel vétéran du football ou du rugby, je sais bien que ce commentaire ne rétablira pas l'équilibre, qu'il passera inaperçu comme le fit la mort de cette Dame, et que toujours l'intelligence sera occultée par la performance.
G.
Dans mes recherches - qu'elles aient servi la réflexion de mon mémoire fantôme ou mon seul développement personnel - j'ai croisé mille fois Nicole Loraux. Elle voulait, nous dit Télérama (21 décembre 2005), "être dans le même mouvement femme et historienne, contemporaine et grecque, transgressive et scientifique, concise et vorace, comme s'il était possible de posséder à la fois la sagesse d'Athéna et ses fureurs incandescentes ou de tenir d'une même main Apollon et Dionysos" (Daniel Conrod)
A l'heure où on pleure abondamment dans les médias la mort de tel vétéran du football ou du rugby, je sais bien que ce commentaire ne rétablira pas l'équilibre, qu'il passera inaperçu comme le fit la mort de cette Dame, et que toujours l'intelligence sera occultée par la performance.
G.
2 commentaires:
Une helléniste que je ne connaissais pas ? Je ne les connais pas toutes, évidemment ; et ne le prétends pas non plus. De la trempe des Jacqueline de Romilly, de Pierre Vernant, de Jacques Lacarrière ? J'irai faire de petites recherches...
Heureusement, G., qu'il y a quelqu'un comme toi pour souligner la disparition ou l'existence de certaines personnes qui, en dépit de leur contribution à l'avancement de la science ou de la connaissance de l'humanité, passeraient presque inaperçues...
J'ai eu la surprise aussi, il n'y a pas tellement longtemps, d'apprendre la mort de Jacques Lacarrière (j'ai commencé un billet dans mon blogue, pas encore terminé)...
j'ai lu ça... je le croyais encore bon pied bon oeil! Tu n'étais pas le seul à être passé à côté de sa mort!
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