Je vous parle trop peu de mon ange, je trouve. J'ai donc décidé de consacrer un article à V., au moment où il reprend un peu la main sur ce blog qu'il m'a longtemps laissé animer tout seul avec des réussites diverses. Je ne vais pas faire l'éloge de mon homme, rassurez-vous : les grandes déclarations d'amour, les moments de tendresse et heum... bref tout cela restera dans l'intimité de notre vraie vie. Pourquoi, alors, braquer le projecteur sur Lui?
J'avais fait provision de sujets futiles sur des papillons de papiers qui volettent autour de l'ordi (et que je ne vais sans doute pas tarder à perdre si je ne me hâte pas de leur prêter vie); ils sont là, sous mon coude (et ce n'est pas qu'une image) au moment même où j'écris ces lignes. Leur matière n'a pas l'air ni meilleure ni pire que ce qui fait le quotidien de ce blog. Mais là, rien à faire, rien ne résiste aux profondeurs abyssales de mon moral, et pourtant, je sens bien que j'ai besoin d'écrire (certes, rien ne m'oblige à le faire ici et à vous empoisonner la blogosphère, mais avouez que si vous venez de temps en temps par là, c'est que vous avez un vieux fond masochiste). Rien ne résiste aux profondeurs abyssales de mon moral, disais-je, sauf mon Homme. CQFD.
Je n'ai pas la force de bâtir une brillante analyse, construite et cohérente, vous êtes prévenus. J'ai juste besoin de pépier (ça ne va pas voler haut, c'est le cas de le dire)(mais cet article promet d'être proprement é-blou-is-sant! )
Les souvenirs d'amour sont ce qui résiste le mieux aux ravages de l'amnésie, paraît-il. J'espère donc que mon homme se souviendra longtemps encore de mon prénom quand il aura fini de mélanger tous ses mots. En effet, V. met en scène quotidiennement Un mot pour un autre de Tardieu dans l'élégance distinguée de notre appartement : le chevalet de notre chambre qui nous sert de... valet ! (oh ignobles bougres qui transformez l'honorable instrument du peintre en vulgaire porte-fringues!) est devenu tour à tour : tréteau, établi et porte-revues . Et moi qui ne comprends pas, je me fais enguirlander, bien sûr.
Au repas, me voyant verser un filet d'huile sur une assiette de crudités, mon homme s'exclame, dans un grand mouvement lyrique: "oh! ça doit être merveilleux de mettre de l'huile d'olive sur du beurre!" C'est vrai que ça doit être sympa pour la ligne, ça (je dis ça, mais il m'est déjà arrivé de cumuler beurre ET nutella sur une tartine, ce qui n'est pas beaucoup plus raisonnable...). Je me suis immédiatement levé pour noter ça sur l'un de mes butterflies-blognotes, vous imaginez bien! A mon retour, mon chéri m'a accusé d'avoir un coeur de pierre, de ne pas prendre au sérieux ses graves prédispositions à l'aphasie : je ferais bien mieux de l'emmener consulter un spécialiste de la mémoire plutôt que de me payer sa fiole, cruel que je suis! Moi, je crois surtout qu'il a un gros coup de fatigue...
Et pourtant, j'ai peut-être tort prendre cela à la légère, parce qu'il présente quand même un symptôme inquiétant : il confond les prénoms et les situations familiales des héros de Plus Belle La Vie! (parce que mon homme qui s'est longtemps gaussé de ma tocade pour cette série ahurissante de réalisme où les gens boivent dans des tasses vides et sont quotidiennement menacés de mort, est devenu accro au point de me rappeler à l'ordre quand je laisse passer l'heure)(comme quoi, elle ne marche pas si mal, sa mémoire!). Il essaie vraiment de s'intéresser, c'est adorable, mais à chaque fois qu'un personnage apparaît à l'écran, il me décline leur (faux) état civil... C'est pourtant pas bien compliqué! (il faudra qu'on vous mette en ligne l'arbre généalogique qu'on avait créé pour s'y retrouver dans Sunset Beach)
En plus, c'est pas le moment de s'emmêler les pinceaux dans Plus Belle la vie, parce queSandra Ninon Aurélie, la nouvelle petite amie de François Mélônie Vincent est la proie d'intimidations anonymes. Mais Coline Solène Céline, l'épouse de Vincent, pense que c'est une machination d'Aurélie!!!
J'avais fait provision de sujets futiles sur des papillons de papiers qui volettent autour de l'ordi (et que je ne vais sans doute pas tarder à perdre si je ne me hâte pas de leur prêter vie); ils sont là, sous mon coude (et ce n'est pas qu'une image) au moment même où j'écris ces lignes. Leur matière n'a pas l'air ni meilleure ni pire que ce qui fait le quotidien de ce blog. Mais là, rien à faire, rien ne résiste aux profondeurs abyssales de mon moral, et pourtant, je sens bien que j'ai besoin d'écrire (certes, rien ne m'oblige à le faire ici et à vous empoisonner la blogosphère, mais avouez que si vous venez de temps en temps par là, c'est que vous avez un vieux fond masochiste). Rien ne résiste aux profondeurs abyssales de mon moral, disais-je, sauf mon Homme. CQFD.
Je n'ai pas la force de bâtir une brillante analyse, construite et cohérente, vous êtes prévenus. J'ai juste besoin de pépier (ça ne va pas voler haut, c'est le cas de le dire)(mais cet article promet d'être proprement é-blou-is-sant! )
Les souvenirs d'amour sont ce qui résiste le mieux aux ravages de l'amnésie, paraît-il. J'espère donc que mon homme se souviendra longtemps encore de mon prénom quand il aura fini de mélanger tous ses mots. En effet, V. met en scène quotidiennement Un mot pour un autre de Tardieu dans l'élégance distinguée de notre appartement : le chevalet de notre chambre qui nous sert de... valet ! (oh ignobles bougres qui transformez l'honorable instrument du peintre en vulgaire porte-fringues!) est devenu tour à tour : tréteau, établi et porte-revues . Et moi qui ne comprends pas, je me fais enguirlander, bien sûr.
Au repas, me voyant verser un filet d'huile sur une assiette de crudités, mon homme s'exclame, dans un grand mouvement lyrique: "oh! ça doit être merveilleux de mettre de l'huile d'olive sur du beurre!" C'est vrai que ça doit être sympa pour la ligne, ça (je dis ça, mais il m'est déjà arrivé de cumuler beurre ET nutella sur une tartine, ce qui n'est pas beaucoup plus raisonnable...). Je me suis immédiatement levé pour noter ça sur l'un de mes butterflies-blognotes, vous imaginez bien! A mon retour, mon chéri m'a accusé d'avoir un coeur de pierre, de ne pas prendre au sérieux ses graves prédispositions à l'aphasie : je ferais bien mieux de l'emmener consulter un spécialiste de la mémoire plutôt que de me payer sa fiole, cruel que je suis! Moi, je crois surtout qu'il a un gros coup de fatigue...
Et pourtant, j'ai peut-être tort prendre cela à la légère, parce qu'il présente quand même un symptôme inquiétant : il confond les prénoms et les situations familiales des héros de Plus Belle La Vie! (parce que mon homme qui s'est longtemps gaussé de ma tocade pour cette série ahurissante de réalisme où les gens boivent dans des tasses vides et sont quotidiennement menacés de mort, est devenu accro au point de me rappeler à l'ordre quand je laisse passer l'heure)(comme quoi, elle ne marche pas si mal, sa mémoire!). Il essaie vraiment de s'intéresser, c'est adorable, mais à chaque fois qu'un personnage apparaît à l'écran, il me décline leur (faux) état civil... C'est pourtant pas bien compliqué! (il faudra qu'on vous mette en ligne l'arbre généalogique qu'on avait créé pour s'y retrouver dans Sunset Beach)
En plus, c'est pas le moment de s'emmêler les pinceaux dans Plus Belle la vie, parce que
"Mais enfin, cette petite garce est une excellente comédienne!"
Je cautionne. Je n'ai pas vu meilleure actrice depuis la phénoménale Lynda Lacoste (Timy, des nouvelles de Lynda Lacoste?)
Cette blog note n'est partie de rien, n'est arrivée nulle part, elle a fait mille fois le tour de mon ange sans jamais l'effleurer. Je pense qu'elle finira sa vie dans les poubelles du web, l'occasion de clore ce désastre par la pensée d'un grand homme :
Pitou V : "J'ai un sentiment d'intense efficacité quand je râcle les assiettes avec un truc qui va à la poubelle"
G
P.S. : les mots en gras, c'est juste pour faire joli.
Cette blog note n'est partie de rien, n'est arrivée nulle part, elle a fait mille fois le tour de mon ange sans jamais l'effleurer. Je pense qu'elle finira sa vie dans les poubelles du web, l'occasion de clore ce désastre par la pensée d'un grand homme :
Pitou V : "J'ai un sentiment d'intense efficacité quand je râcle les assiettes avec un truc qui va à la poubelle"
G
P.S. : les mots en gras, c'est juste pour faire joli.
6 commentaires:
:o)
Moi, je la trouve confondante de pure vérité cette fulgurance au dessus de la poubelle!
Comme c'est mignon, comment tu disais? pathétiquement romantique? lol sinon, G, bande musicale de final fantasy en ligne ET nouvelel citation latine, avec énigme cachée... LA découvrirez vous? @ bientot...
Ben si Lynda Lacoste il me semble l'avoir vu presentatrice sur une chaîne du cable... non?
qu'avez-vous contre une tartine beurre ET nutella? il n'y a que ça de vrai!
(veuillez excuser l'inutilité de ce commentaire...)
Alcib=> Allez, je te le prêterai un été ;-)
Anonyme=> Oubli d'identification ou nouveau venu (auquel cas bienvenus). Mon ange a effectivement le sens de la formule vraie.
Sampsychote=> Il faut que tu me fasses bosser pendant mon temps libre? Bah bravo!
Timy=> Et elle a toujours son rire d'autruche? (normal pour une Australienne). Quel dommage que nous n'ayons pas le câble...
Incitatus=> Contre? Mais rien du tout! Il n'y a pas de commentaire inutile, juste des commentaires qui font plaisir!
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