La théorie des vases communicants est l'une des seules données scientifiques accessibles à mon humble cerveau. Ma vie m'en donne régulièrement des preuves nouvelles. Il en va ainsi de ma gestion des écrans : ma consommation de télévision a chuté prodigieusement quand l'adsl a fait son entrée chez nous; aujourd'hui que je trouve moins de plaisir devant mon ordinateur, je redécouvre le bon vieux tube cathodique et ses facilités.
Déjà, je suis devenu accro à Plus belle la vie, ce qui est tout de même parfaitement grotesque. Mon homme hurle d'ailleurs quand je me branche sur France 3 (oh, si peu...), avant de battre en retraite devant l'ordi ou au téléphone. L'autre soir, quitte à verser dans la fiction française, je me suis enfilé les deux épisodes de "Fête de famille", juste pour le bonheur de pester après l'espèce de bombe sexuelle brunasse qui incarne le traditionnel Dom Juan de la série, le beau gosse immature. Ma reconquête de la télévision a donc commencé par les habituelles sottises.
Pourtant, ma force d'inertie m'a aussi conduit à de bonnes surprises : j'aurais presque pu passer pour un esprit éclairé et exigeant, devant mon débat nocturne rassemblant des écrivains francophones africains, antillais ou mauricien, autour de Claude Hagège qui se mettait à parler peul au beau milieu d'une envolée lyrique sur le sort de la langue française. J'ai même été pris de la fantaisie de vouloir les lire... faut déjà que je retrouve leurs noms!
Mais dis-moi, Alcib, que devient la littérature francophone nord-américaine? Il n'en était pas question dans cette émission - sans doute parce que le thème était l'incidence de la colonisation...
G.
Déjà, je suis devenu accro à Plus belle la vie, ce qui est tout de même parfaitement grotesque. Mon homme hurle d'ailleurs quand je me branche sur France 3 (oh, si peu...), avant de battre en retraite devant l'ordi ou au téléphone. L'autre soir, quitte à verser dans la fiction française, je me suis enfilé les deux épisodes de "Fête de famille", juste pour le bonheur de pester après l'espèce de bombe sexuelle brunasse qui incarne le traditionnel Dom Juan de la série, le beau gosse immature. Ma reconquête de la télévision a donc commencé par les habituelles sottises.
Pourtant, ma force d'inertie m'a aussi conduit à de bonnes surprises : j'aurais presque pu passer pour un esprit éclairé et exigeant, devant mon débat nocturne rassemblant des écrivains francophones africains, antillais ou mauricien, autour de Claude Hagège qui se mettait à parler peul au beau milieu d'une envolée lyrique sur le sort de la langue française. J'ai même été pris de la fantaisie de vouloir les lire... faut déjà que je retrouve leurs noms!
Mais dis-moi, Alcib, que devient la littérature francophone nord-américaine? Il n'en était pas question dans cette émission - sans doute parce que le thème était l'incidence de la colonisation...
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