Chaque épisode de Madame la proviseureu est pour moi un grand moment de jouissance, pas moins. Il faut dire que le lycée Belgrand de la télé, c'est des conditions de travail idéales. On y trouve pêle-mêle :
- une pro qui mange des quiches
- un Conseiller Principal d'éducation (mort au CPE!) homme à tout faire, comme dans la vraie réalité de la vie, quoi!
- des répliques cultes comme "asseyez-vous, vous me fatiguez les cervicales", "il vaut mieux faire envie que pitié quand on est prof", "cette année, j'ai une prof de philo qui dégage grave" ou encore "après 15 jours de vacances, vos principes iront mieux "(ça, c'était pour la garce de l'épisode, j'y reviens)
- un barman philosophe (ok, il n'est pas vraiment dans le lycée, mais bon...)
- des conseils de classe où on raconte sa vie, comment qu'on a perdu son mari et son fils dans un accident et tout ça...
- des élèves qui proposent à leur prof de faire les courses quand leur frigo est vide (vous comprenez pourquoi je veux muter là-bas!)
- et puis surtout, tout le monde est top mannequin au lycée Belgrand de la télé, même la salope prof d'anglais!
Bon, tout n'y est pas rose. Périodiquement, il y a des problèmes. A chaque épisode, en fait : vous parlez d'une coïncidence! ça concerne toujours les terminales, toujours plus sexys que des secondes; ou peut-être a-t-on mesuré que l'ombre du bac faisait gagner de l'audimat à la série? Je crois que tous les scénaristes ont fait une série ES, à moins que ce soit, là encore, la filière la plus porteuse en terme d'audience. Allez savoir! En tout cas, comme le dit Mme la Pro, un lycée, c'est un "gros paquet de névroses".
Le problème de ce soir était complexe. C'était un épisode gigogne : des arbres n'arrêtaient pas de cacher la forêt - encore plus que dans l'épisode de la petite Malgache (les connaisseurs apprécieront).
Je vais néanmoins essayer, rien que pour vous, d'en saisir la substantifique moëlle : un brave môme en situation d'échec car trop émotif, est en prise avec une grosse salope prof d'anglais (les pires) soutenue par un corps enseignant méga-rigide, super jolie mais pas commode; plus tard, elle jouira même en calomniant une collègue. Cette collègue, c'est une méga bonne prof de philo trop classe qui défend les élèves méga trop bien, et elle est même pas démago. C'est elle qui a perdu toute sa petite famille; elle est au bout du rouleau, elle boit, elle se shoote aux médocs, elle confond le Gorgias et le Mennon, elle sèche ses propres cours mais comme elle a sauvé le gentil des griffes de la salope avide de conseils de discipline, lui va la sortir du gouffre - la salope prof d'anglais croit même à une liaison (la pute!). Mme la pro, c'est l'adjuvant, comme on dit dans les schémas narratifs.
Lorsque la vérité éclate au grand jour, c'est-à-dire quand tout le monde apprend les causes des absences de la méga-bonne prof faite pour enseigner et la vraie nature de son lien avec le minou bienfaiteur, on a droit au meilleur moment de la soirée : la salope masculine, copain de la salope prof d'anglais, après avoir joué les pousse-au-crime jusqu'au bout lui inculque une morale royale : "quand on sait pas, on s'taitconnasse".
Moralité : les profs, plus c'est des bombes sexuelles, plus c'est des boeufs (mais quand c'est prof de physique, c'est moche quand même).
Moralité bis : l'éducation nationale, c'est plein de gens fragiles dedans : élèves, enseignants et proviseureux. Je suis sûr que si on creusait, toute la morgue de la salope prof d'anglais (elle est agrégée en plus, cette pouffiasse) pourrait se lire comme un monticule de failles.
Moralité ter : la télé, ça rend vraiment crétin.
G.
Le problème de ce soir était complexe. C'était un épisode gigogne : des arbres n'arrêtaient pas de cacher la forêt - encore plus que dans l'épisode de la petite Malgache (les connaisseurs apprécieront).
Je vais néanmoins essayer, rien que pour vous, d'en saisir la substantifique moëlle : un brave môme en situation d'échec car trop émotif, est en prise avec une grosse salope prof d'anglais (les pires) soutenue par un corps enseignant méga-rigide, super jolie mais pas commode; plus tard, elle jouira même en calomniant une collègue. Cette collègue, c'est une méga bonne prof de philo trop classe qui défend les élèves méga trop bien, et elle est même pas démago. C'est elle qui a perdu toute sa petite famille; elle est au bout du rouleau, elle boit, elle se shoote aux médocs, elle confond le Gorgias et le Mennon, elle sèche ses propres cours mais comme elle a sauvé le gentil des griffes de la salope avide de conseils de discipline, lui va la sortir du gouffre - la salope prof d'anglais croit même à une liaison (la pute!). Mme la pro, c'est l'adjuvant, comme on dit dans les schémas narratifs.
Lorsque la vérité éclate au grand jour, c'est-à-dire quand tout le monde apprend les causes des absences de la méga-bonne prof faite pour enseigner et la vraie nature de son lien avec le minou bienfaiteur, on a droit au meilleur moment de la soirée : la salope masculine, copain de la salope prof d'anglais, après avoir joué les pousse-au-crime jusqu'au bout lui inculque une morale royale : "quand on sait pas, on s'tait
Moralité : les profs, plus c'est des bombes sexuelles, plus c'est des boeufs (mais quand c'est prof de physique, c'est moche quand même).
Moralité bis : l'éducation nationale, c'est plein de gens fragiles dedans : élèves, enseignants et proviseureux. Je suis sûr que si on creusait, toute la morgue de la salope prof d'anglais (elle est agrégée en plus, cette pouffiasse) pourrait se lire comme un monticule de failles.
Moralité ter : la télé, ça rend vraiment crétin.
G.
3 commentaires:
une réplique culte à ajouter : "J'l'ai bosséee dur, mon agrég. Putain j'y croyais!". Evidemment, elle est de la méchante!
Ho hariel!
arrete stop de trop scotcher la télé!viens plutôt faire des travaux chez moi: tu sais les séries policières aussi commen,cent avec des répliques à couper le souffle: "ça m'a tout l'air d'etre un meurtre..."
et pourtant on adore adore adore!
tu vas user tes jolis yeux à force à force!
etdevenir complet jmaous!
shalom mon ami
On peut supposer que la salope masculine-complice est prof de lettres, non? ;-)
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