Nous voici de retour à Amiens, après le traditionnel périple à travers nos familles. Croyez-le ou non (moi, j'y crois à peine), mais je n'ai même pas joué à Final Fantasy chez mes parents... Peut-être que je grandis... à moins que j'aie juste eu la flemme de brancher la console, entreposée entre deux cartons dans une chambre en travaux. Vais-je tenir sans ma courte cure de fantasy jusqu'à Noël ? A quoi va marcher mon imagination dans les semaines à venir?
Autre refuge que je n'ai pas boudé chez mes parents, autre pierre de touche : Pour tout l'or des mots de Claude Gagnière. Je ne saurais pas vous dire pourquoi le souvenir précis de la rubrique "Vers Ridicules" ("Car c'est ne pas régner d'être deux à régner!" - Corneille, La Mort de Pompée.) a surgi, si percutant, dans mon esprit, accompagné d'un vif désir de m'y reporter. C'est peu dire que je ne me suis pas contenté de ce chapitre : épitaphes, épigrammes, énigmes, perles d'écoliers, fables-express, morts étranges, contrepets (u.s.w)... rien n'a échappé à mon oeil vorace, rien que je n'ai déjà lu pourtant. On a quelquefois besoin de se rafraîchir la mémoire. Vincent maudit mille fois l'inspiration saugrenue qui m'a fait ouvrir cette somme, qui est à l'origine d'une partie de mon humour - imaginez les dégâts. Je voudrais vous en citer vingt passages, mais entre les défaillances respectives de mon libre-arbitre et de ma mémoire, je me sens borné. Allons, cette épigramme de Lebrun-Pindare me revient en tête - ce n'était pourtant ni la plus méchante, ni la plus drôle, ni même la plus spirituelle:
Autre refuge que je n'ai pas boudé chez mes parents, autre pierre de touche : Pour tout l'or des mots de Claude Gagnière. Je ne saurais pas vous dire pourquoi le souvenir précis de la rubrique "Vers Ridicules" ("Car c'est ne pas régner d'être deux à régner!" - Corneille, La Mort de Pompée.) a surgi, si percutant, dans mon esprit, accompagné d'un vif désir de m'y reporter. C'est peu dire que je ne me suis pas contenté de ce chapitre : épitaphes, épigrammes, énigmes, perles d'écoliers, fables-express, morts étranges, contrepets (u.s.w)... rien n'a échappé à mon oeil vorace, rien que je n'ai déjà lu pourtant. On a quelquefois besoin de se rafraîchir la mémoire. Vincent maudit mille fois l'inspiration saugrenue qui m'a fait ouvrir cette somme, qui est à l'origine d'une partie de mon humour - imaginez les dégâts. Je voudrais vous en citer vingt passages, mais entre les défaillances respectives de mon libre-arbitre et de ma mémoire, je me sens borné. Allons, cette épigramme de Lebrun-Pindare me revient en tête - ce n'était pourtant ni la plus méchante, ni la plus drôle, ni même la plus spirituelle:
"Clio, belle et poète, a deux petits travers
Elle fait son visage et ne fait pas ses vers"
In cauda venenum. C'est bien peu, mais voilà pour ce soir. Si le coeur vous en dit et si l'occasion s'en présente, je vous recommande l'ouvrage, édifiant et poilant.
G.
G.
2 commentaires:
« In cauda venenum », écrivez-vous : le lecteur que je suis attendait une expression de votre venim caudal ; il n'aura eu (façon de parler) que la queue, sans le venim...
Tu aurais voulu des épigrammes plus méchantes? Je te recommande alors au bon Catulle!
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