Peu d' articles postés ces temps derniers, mais beaucoup d'idées en réserve. Pour qu'elles ne restent pas à l'état de projet, il faudrait que je me bouge un peu, je sais bien. Qu'elles ne connaissent pas toutes le sort d'un brouillon intitulé "L'aventurière de la chausse perdue", datant de la période des grands froids et qui, si je me décidais enfin à l'écrire, tomberait totalement à contre-temps. Remarquez, ça apporterait à ce blog caniculaire une pointe d'exotisme : découvrir comment Saby Banana a mystérieusement égaré une chaussette à Carrefour puis inspecté à quattre pattes les rayons du magasin avant qu'un sursaut d'orgueil ne lui fasse renoncer à cette fantaisie ("Personne à gauche? Personne à droite? Et hop, je me relève, l'air dégagé"). Mais fi des saisons! Il n'y a pas de péremption qui tienne quand il s'agit de découvrir les aventures de Saby Banana. D'ailleurs, pourquoi s'éreinter à vous transcrire des témoignages de seconde main? Nous agirions pour le mieux en lui accordant le statut d'administratrice sur ce blog.
Raconter notre fabuleuse terrasse-partie du 8 juillet aurait sans doute aussi un petit goût avarié. Dois-je donc passer sous silence l'une des seules occasions que nous ayons de nous retrouver entre non picards ? Au début de chaque été, avec nos amis les plus anciens, nous nous réunissons. Ce genre de rituel permet de ne pas éroder des liens mis à mal par la distance, géographique ou afférente à des choix de vie (nous sommes à l'âge où nos amies deviennent mamans ou songent à le devenir... et qu'on le veuille ou non, la maternité modifie assez radicalement les rapports sociaux).
Ce rendez-vous fait souvent office de pendaison de crémaillère (très) différé : si Poussinou (picard) et LN (éxilée comme nous en cette rieuse contrée) connaissaient notre appartement dans ses moindres recoins, et que MAB et Paupau flanquées de leurs hommes respectifs (pas top élégant comme expression, non?) nous avaient fait l'amitié de venir nous voir en décembre, beaucoup n'avaient pas eu le bonheur de découvrir notre petit Disneyland amiénois (est-il vraiment utile de rappeler que notre voisine, c'est Blanche-Neige?). Notre munifiscente terrasse immarcessiblement (na!) fleurie par les soins amoureux de mon homme aura donc été baptisée dans les règles de l'art : le lobby pro-champagne renversé y aura veillé.
Je m'arrêterai ici pour les nouvelles de seconde fraîcheur. Les bloggeurs aussi connaissent leurs périodes de soldes : il fallait épurer le stock avant de présenter la nouvelle saison!
G.
Raconter notre fabuleuse terrasse-partie du 8 juillet aurait sans doute aussi un petit goût avarié. Dois-je donc passer sous silence l'une des seules occasions que nous ayons de nous retrouver entre non picards ? Au début de chaque été, avec nos amis les plus anciens, nous nous réunissons. Ce genre de rituel permet de ne pas éroder des liens mis à mal par la distance, géographique ou afférente à des choix de vie (nous sommes à l'âge où nos amies deviennent mamans ou songent à le devenir... et qu'on le veuille ou non, la maternité modifie assez radicalement les rapports sociaux).
Ce rendez-vous fait souvent office de pendaison de crémaillère (très) différé : si Poussinou (picard) et LN (éxilée comme nous en cette rieuse contrée) connaissaient notre appartement dans ses moindres recoins, et que MAB et Paupau flanquées de leurs hommes respectifs (pas top élégant comme expression, non?) nous avaient fait l'amitié de venir nous voir en décembre, beaucoup n'avaient pas eu le bonheur de découvrir notre petit Disneyland amiénois (est-il vraiment utile de rappeler que notre voisine, c'est Blanche-Neige?). Notre munifiscente terrasse immarcessiblement (na!) fleurie par les soins amoureux de mon homme aura donc été baptisée dans les règles de l'art : le lobby pro-champagne renversé y aura veillé.
Je m'arrêterai ici pour les nouvelles de seconde fraîcheur. Les bloggeurs aussi connaissent leurs périodes de soldes : il fallait épurer le stock avant de présenter la nouvelle saison!
G.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire