Etre dans la fonction publique ne préserve pas de tous les dangers : le tyranneau est une espèce que l'on rencontre de temps à autres dans des postes de direction.
Le Bolivien est à ce titre un prototype d'élite : il se crispe sur son pouvoir de nuisance et multiplie les crises d'autorité contre-productives. Il a fait de Coucouville un endroit où les gens n'aiment pas venir travailler (pour autant qu'on puisse encore travailler malgré l'absence totale d'organisation). Au bout de deux ans, il s'est fait tellement détester que les collègues de l'époque ont fait grève contre lui (je sais que le prof traîne la réputation d'être un animal râleur, mais il en a d'ordinaire après le système ou le manque de moyens : c'est rarissime que ça tourne au conflit de personne!). Rien ne s'est arrangé dans les années qui ont suivi.
Un manager de légende
Surnommé P'tite Quéquette par certains, parce qu'il se plaît particulièrement à humilier les femmes, le Bolivien est un tordu de compétition (petite et tordue, voilà qui fait envie). La bonne nouvelle, c'est qu'il a enfin obtenu sa mutation. L'effet pervers, c'est que plus rien ne l'arrête. Il a décidé de laisser de lui un souvenir impérissable : le monstre est déchaîné.
Les premières victimes, ce sont les grands naïfs qui font les choses dans les règles. A l'époque où il n'y a plus un seul élève (aucun, zéro, nada, queud') au bahut, certains ravis de la crèche pensent pouvoir obtenir une autorisation d'absence pour un prétexte aussi futile que signer un compromis d'achat à 300 bornes de là, même contre récupération d'heures (ce qui est en soi une absurdité totale, vu le contexte), même sans traitement. Bonne mère, comment peut-on être aussi nigaud? Raison officielle du refus : un compromis, ça peut se signer un samedi matin, peu importe si les vendeurs sont disponibles ou pas. Raison réelle : un non pavlovien. De haute lutte, j'ai arraché un semi accord oral du chef adjoint, à la limite de la désobéissance civile. A côté de ça, tous les jours, d'autres profs ne viennent pas au lycée sans rien dire à personne, et sans être inquiétés.
Honnêtement, je ne vois toujours pas ce qu'il avait à gagner à compromettre mon installation dans ma nouvelle académie. Quand je pense que ce #@*ù a fait son sucré quand il a su dans quelle région j'allais, qu'il m'a demandé de le tenir au courant quand j'en saurais plus, et surtout que je l'ai fait par respect, je me dis que ça ne sert à rien de s'embarrasser de la politesse. J'attends qu'il me convoque dans son bureau, je sens que je me ferais plaisir...
Un sens inné de l'absurde
Le Bolivien a érigé le manque de souplesse en style de vie, ce qui en fait un manager d'exception. Un employé émotionnellement fragile demande deux jours de congé pour organiser le mariage de sa fille? Tssss... refusé, bien sûr! Résultat : un arrêt maladie de quinze jours. C'est une façon originale de détruire le moral des gens, de creuser le trou de la Sécu tout en désorganisant durablement la vie du bahut... Et des décisions aussi mal inspirées sont la signature de sa désastreuse gestion en ressources humaines.
Pour ce qui est de l'an prochain, un seul mot d'ordre : terre brûlée. Il ne sera pas dit que l'apôtre de l'emm*rdement maximum quittera Coucouville sans l'avoir sabordé! Et, pour paraphraser un de ses tours préférés, il y a arrivé (sic).
Le Bolivien est à ce titre un prototype d'élite : il se crispe sur son pouvoir de nuisance et multiplie les crises d'autorité contre-productives. Il a fait de Coucouville un endroit où les gens n'aiment pas venir travailler (pour autant qu'on puisse encore travailler malgré l'absence totale d'organisation). Au bout de deux ans, il s'est fait tellement détester que les collègues de l'époque ont fait grève contre lui (je sais que le prof traîne la réputation d'être un animal râleur, mais il en a d'ordinaire après le système ou le manque de moyens : c'est rarissime que ça tourne au conflit de personne!). Rien ne s'est arrangé dans les années qui ont suivi.
Un manager de légende
Surnommé P'tite Quéquette par certains, parce qu'il se plaît particulièrement à humilier les femmes, le Bolivien est un tordu de compétition (petite et tordue, voilà qui fait envie). La bonne nouvelle, c'est qu'il a enfin obtenu sa mutation. L'effet pervers, c'est que plus rien ne l'arrête. Il a décidé de laisser de lui un souvenir impérissable : le monstre est déchaîné.
Les premières victimes, ce sont les grands naïfs qui font les choses dans les règles. A l'époque où il n'y a plus un seul élève (aucun, zéro, nada, queud') au bahut, certains ravis de la crèche pensent pouvoir obtenir une autorisation d'absence pour un prétexte aussi futile que signer un compromis d'achat à 300 bornes de là, même contre récupération d'heures (ce qui est en soi une absurdité totale, vu le contexte), même sans traitement. Bonne mère, comment peut-on être aussi nigaud? Raison officielle du refus : un compromis, ça peut se signer un samedi matin, peu importe si les vendeurs sont disponibles ou pas. Raison réelle : un non pavlovien. De haute lutte, j'ai arraché un semi accord oral du chef adjoint, à la limite de la désobéissance civile. A côté de ça, tous les jours, d'autres profs ne viennent pas au lycée sans rien dire à personne, et sans être inquiétés.
Honnêtement, je ne vois toujours pas ce qu'il avait à gagner à compromettre mon installation dans ma nouvelle académie. Quand je pense que ce #@*ù a fait son sucré quand il a su dans quelle région j'allais, qu'il m'a demandé de le tenir au courant quand j'en saurais plus, et surtout que je l'ai fait par respect, je me dis que ça ne sert à rien de s'embarrasser de la politesse. J'attends qu'il me convoque dans son bureau, je sens que je me ferais plaisir...
Un sens inné de l'absurde
Le Bolivien a érigé le manque de souplesse en style de vie, ce qui en fait un manager d'exception. Un employé émotionnellement fragile demande deux jours de congé pour organiser le mariage de sa fille? Tssss... refusé, bien sûr! Résultat : un arrêt maladie de quinze jours. C'est une façon originale de détruire le moral des gens, de creuser le trou de la Sécu tout en désorganisant durablement la vie du bahut... Et des décisions aussi mal inspirées sont la signature de sa désastreuse gestion en ressources humaines.
Pour ce qui est de l'an prochain, un seul mot d'ordre : terre brûlée. Il ne sera pas dit que l'apôtre de l'emm*rdement maximum quittera Coucouville sans l'avoir sabordé! Et, pour paraphraser un de ses tours préférés, il y a arrivé (sic).
3 commentaires:
Dites voir, sans vouloir vous coller les flubes : vous êtes certain que ce Bolivien n'est pas muté AU MÊME ENDROIT QUE VOUS ?
Je plusse Didier, ça serait vraiment la guigne qu'il soit muté dans le même bahut!
Aucun risque : chacun sur la terre de son enfance...
Par contre, son frère vit dans notre future ville. Heureusement qu'il n'entretient aucun rapport avec l'éducation nationale!
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