Demain, si tout va bien, nous connaîtrons nos nouvelles affectations. Il se peut que nos habitudes soient chamboulées, et que ce qui nous est aujourd'hui pénible nous manque prochainement.
V. et moi travaillons à presque 80 km l'un de l'autre. Nous espérons écourter cette distance, l'an prochain, mais rien n'est garanti. Pour l'heure, nous avalons pas mal de bitume (glurps). En dehors des périodes de gel, ce trajet ne me déplaît pas. Quand il s'agit de se taper 60 bornes pour le seul plaisir de constater qu'il n'y a pas d'élèves (ambiance fin d'année au lycée), ça fait surtout mal à ma conscience écologique : parce qu'être payé à se promener au rythme de l'I-Pod, on fait plus mortifiant. A l'aller, on échauffe sa voix en chantant de la bonne musique. Au retour, on décompresse. On entre et on sort de son rôle en douceur : c'est le meilleur moyen de préserver la tranquillité de ses soirées (même si on est bien obligé de ramener des copies).
Si j'ai un poste en ville, je devrais me priver de cette mise en condition et renoncer à l'ébouriffant spectacle d'une nature quotidiennement en majesté... Bon, je dois plus de franchise aux âmes bucoliques que vous êtes. En cinq ans de nomadisme amiénien, je n'ai pas connu des masses de moments de grâce: une biche dans la brume matutinale, un mouton gambadant sur le bord de la route (je ne VEUX pas savoir ce qu'il est devenu), quelques lièvres plus ou moins vifs. L'essentiel de mes rencontres animalières se cantonne à une myriade de hérissons. Ecrasés. J'ai peine à les porter au nombre des moments de grâce (même chose pour les corneilles grosses comme des veaux).
La compagne la plus présente en ces campagnes, ça reste elle. Ouais... finalement, j'arriverai bien à m'y faire, au changement d'habitudes!
G
V. et moi travaillons à presque 80 km l'un de l'autre. Nous espérons écourter cette distance, l'an prochain, mais rien n'est garanti. Pour l'heure, nous avalons pas mal de bitume (glurps). En dehors des périodes de gel, ce trajet ne me déplaît pas. Quand il s'agit de se taper 60 bornes pour le seul plaisir de constater qu'il n'y a pas d'élèves (ambiance fin d'année au lycée), ça fait surtout mal à ma conscience écologique : parce qu'être payé à se promener au rythme de l'I-Pod, on fait plus mortifiant. A l'aller, on échauffe sa voix en chantant de la bonne musique. Au retour, on décompresse. On entre et on sort de son rôle en douceur : c'est le meilleur moyen de préserver la tranquillité de ses soirées (même si on est bien obligé de ramener des copies).
Si j'ai un poste en ville, je devrais me priver de cette mise en condition et renoncer à l'ébouriffant spectacle d'une nature quotidiennement en majesté... Bon, je dois plus de franchise aux âmes bucoliques que vous êtes. En cinq ans de nomadisme amiénien, je n'ai pas connu des masses de moments de grâce: une biche dans la brume matutinale, un mouton gambadant sur le bord de la route (je ne VEUX pas savoir ce qu'il est devenu), quelques lièvres plus ou moins vifs. L'essentiel de mes rencontres animalières se cantonne à une myriade de hérissons. Ecrasés. J'ai peine à les porter au nombre des moments de grâce (même chose pour les corneilles grosses comme des veaux).
La compagne la plus présente en ces campagnes, ça reste elle. Ouais... finalement, j'arriverai bien à m'y faire, au changement d'habitudes!
G
8 commentaires:
Alors j'ai pouffé en lisant ça : "l'ébouriffant spectacle d'une nature quotidiennement en majesté "
Quel sens de la formule ! Ca donne presque envie d'aller visiter la Picardie. Non, je plaisante bien sûr.
Alors ? Ils vont où, les Pitous ?
Moi je sais ! moi je sais !
Mais je ne dirai rien : c'est à eux de vous l'annoncer
Joyeux anniversaire, Pitou G. La surprise, cette année, c'est que je ne pourrai pas t'appeler car je ne serai à l'extérieur une bonne partie de la journée (et pas à mon nouveau bureau campagnard non plus).
Tous mes voeux les meilleurs à l'occasion de cet anniversaire que, j'en suis persuadé, sera dignement souligné. Bises.
« ...quI*, j'en suis persuadé, sera dignement souligné. »
Alors alors alors?
Merci à tous de votre intérêt pour notre sort. Ce fut un week-end éreintant, entre la découverte d'un nouveau lieu de travail et la recherche active d'un logement (on signe un compromis la semaine prochaine, si tout va bien!). Nous vous en dirons davantage très prochainement!
Ben... y a intérêt !
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