Chagrin peut-être mais seul non ! D'autres sont véritablement seuls ! De quoi nous plaignons-nous ? Seul(e), sans famille, malade à 86 ans d'accord mais seul à notre âge non !!! On peut être seul dans sa tête mais ce n'est pas le même problème
Merci Rafaele, de penser aux vieux ;o) Les dieux s'en souviendront... Quant à ta solitude, Tramaque, je n'en connais pas les raisons et loin de moi l'idée de vouloir m'insérer ici dans l'intimité de ta vie. Cependant, ne serait-ce pas les causes de la solitude qui sont plus dérangeantes que la solitude elle-même ? Ce qui blesse, parfois, ce n'est pas tellement ce qui nous arrive, ce qu'on nous fait, que la façon de faire (quand cela aurait pu être fait autrement). Par exemple, il y a un peu plus d'un an, mon employeur a mis fin, unilatéralement, au poste que j'occupais depuis 13 ans ; intérieurement, j'ai souri de bonheur à l'annonce de cette liberté nouvelle qui me tombait dessus... Sauf que je ne peux m'empêcher de penser à l'esprit tordu qui a décidé pour moi, aux raisons perverses qui l'ont amené à prendre cette décision... Mais au bout du compte, nous gagnons tous les deux...
Dans les moments où la solitude me pèse, j'ai tendance à revenir aux valeurs fortes, à me replonger dans les livres qui m'ont souvent soutenu, consolé, inspiré... Rilke, par exemple, et ses « Lettres à un jeune poète » ; une âme bien née ne peut pas sortir de cette lecture en se plaignant de la solitude... La sérénité vient souvent de la solitude, pas de l'isolement, cependant ; il y a là un point important : l'isolement blesse, car il n'est pas librement choisi, mais la solitude nourrit. Et je pense à cette phrase de Chateaubriand (à peu près) : « Le bonheur ne coûte rien ; s'il est cher, c'est qu'il est de mauvaise qualité... »
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Chagrin peut-être mais seul non ! D'autres sont véritablement seuls ! De quoi nous plaignons-nous ? Seul(e), sans famille, malade à 86 ans d'accord mais seul à notre âge non !!! On peut être seul dans sa tête mais ce n'est pas le même problème
euh... c'est un seul beaucoup plus pragmatique : je suis tout seul pour deux jours. Je n'ai pas dit esseulé!
Merci Rafaele, de penser aux vieux ;o) Les dieux s'en souviendront...
Quant à ta solitude, Tramaque, je n'en connais pas les raisons et loin de moi l'idée de vouloir m'insérer ici dans l'intimité de ta vie. Cependant, ne serait-ce pas les causes de la solitude qui sont plus dérangeantes que la solitude elle-même ? Ce qui blesse, parfois, ce n'est pas tellement ce qui nous arrive, ce qu'on nous fait, que la façon de faire (quand cela aurait pu être fait autrement). Par exemple, il y a un peu plus d'un an, mon employeur a mis fin, unilatéralement, au poste que j'occupais depuis 13 ans ; intérieurement, j'ai souri de bonheur à l'annonce de cette liberté nouvelle qui me tombait dessus... Sauf que je ne peux m'empêcher de penser à l'esprit tordu qui a décidé pour moi, aux raisons perverses qui l'ont amené à prendre cette décision... Mais au bout du compte, nous gagnons tous les deux...
Dans les moments où la solitude me pèse, j'ai tendance à revenir aux valeurs fortes, à me replonger dans les livres qui m'ont souvent soutenu, consolé, inspiré... Rilke, par exemple, et ses « Lettres à un jeune poète » ; une âme bien née ne peut pas sortir de cette lecture en se plaignant de la solitude... La sérénité vient souvent de la solitude, pas de l'isolement, cependant ; il y a là un point important : l'isolement blesse, car il n'est pas librement choisi, mais la solitude nourrit.
Et je pense à cette phrase de Chateaubriand (à peu près) : « Le bonheur ne coûte rien ; s'il est cher, c'est qu'il est de mauvaise qualité... »
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