27 février, 2007
Carnet Rose
Bienvenue à Papaye! Elle a maintenant un vrai prénom, et Oursonne une vraie petite soeur! Bisous de vos tontons-encore-picards-mais-plus-pour-longtemps!
18 février, 2007
Conversation un soir de fête
S : Je n'ai pas la télé. Je n'écoute pas la radio. Je ne lis plus la presse écrite. Je n'ai pas internet. De toute façon, je n'ai pas le temps de savoir ce qui se passe dans le monde : il faut que je prépare ce foutu débat pour l'ECJS (éducation civique juridique et sociale, ou un truc dans le genre)
G : Et c'est quoi le thème?
S (éclat de rire): Les médias!
G : Et c'est quoi le thème?
S (éclat de rire): Les médias!
Quand t'es prête, Papaye!
17 février, 2007
16 février, 2007
Numquam demissus, semper alacer*
Aujourd’hui, j’ai eu un coup de foudre. Professionnel.
Pourtant, la journée s’annonçait à peine moins pénible qu’un vendredi ordinaire (je préfère le lundi au vendredi, c’est tout dire !) : une journée de formation entre dinosaures accro aux langues anciennes (-Salut, je m’appelle Marcus, et je suis latiniste - Ave, Marce !), histoire de constater l’étendue des dégâts : de moins en moins d’élèves, et donc d’heures, d’étudiants et, au grand soulagement des foules, de profs. ça commence à se savoir : même P.J. parlait de la désaffection du latin dans l’épisode de ce soir (z’ont fait exprès de le programmer le soir de notre réunion, si c’est pas un complot !). Évidemment, leur spécimen de latiniste était un illuminé, maniaco-dépressif total à l’ouest qui se vomissait dessus – en fait, ils sont super à l’écoute de la société française, les scénaristes de P.J.
Peu d’inscrits à cette réunion. Trois fois moins de présents. Bientôt, seul le WWF voudra encore de nous. Marie-Dominique voulait faire la révolution et a engueuelé un des intervenants quand il a dit que c’était trop facile d’incriminer des facteurs extérieurs sans remettre en question nos pratiques. Elle était remontée M-D : ils ont programmé notre mort, ceux d’en-haut, pas l’ombre d’un doute !
Moi, je ne pense pas qu’on veuille absolument notre mort. Sauf peut-être le directeur de la structure d’accueil qui tient peut-être à compléter sa collec’ de mammouths prisonniers des glaces : on se les gèle dans cet amphi à 90% vide ! Cet aprem’, je reviens avec un pull plus chaud (surtout que le mec devant porte le même que moi et que ça m’éneeeeeeeeeerve ! Il doit vraiment y avoir un look prof de latin)
C’est vrai que peu de matières ont à faire leur examen de conscience, à se justifier d’exister. C’est vrai que c’est usant, angoissant même. Mais il est possible, aussi, que cela soit notre force (amen).
L’usage veut qu’on consacre l’après-midi à des travaux de groupes. On était une telle foule, qu’on a pu en faire trois. Et c’est là que j’ai eu mon coup de foudre pour une jeune collègue super dynamique. On n’a pas cessé d’échanger des idées sur la démarche à adopter face au texte proposé. Les deux autres nanas écoutaient sans piper mot. Quand il a fallu rapporter le résultat de nos recherches, on l’a fait à deux voix. « Vous formez un beau duo » nous ont dit nos deuxmuettes collègues à la fin de notre travail. Je ne comprends pas comment on peut accrocher aussi vite, être aussi efficace avec une inconnue, mais ces petits miracles vous regonflent à bloc ! J’ai bien envie de retravailler avec elle !
Je ne crois pas qu’une telle symbiose professionnelle soit possible avec un mec : je me sens forcément en rivalité avec un autre homme ; c’est limite si je ne montre pas les dents (je ne suis qu’un mâle, après tout !). Bizarrement, il y a aussi moins de séduction avec un collègue. Et moi, grand ado, je marche beaucoup à l’affectif, dans mon boulot comme ailleurs.
G.
* Jamais abattu, toujours alerte
Pourtant, la journée s’annonçait à peine moins pénible qu’un vendredi ordinaire (je préfère le lundi au vendredi, c’est tout dire !) : une journée de formation entre dinosaures accro aux langues anciennes (-Salut, je m’appelle Marcus, et je suis latiniste - Ave, Marce !), histoire de constater l’étendue des dégâts : de moins en moins d’élèves, et donc d’heures, d’étudiants et, au grand soulagement des foules, de profs. ça commence à se savoir : même P.J. parlait de la désaffection du latin dans l’épisode de ce soir (z’ont fait exprès de le programmer le soir de notre réunion, si c’est pas un complot !). Évidemment, leur spécimen de latiniste était un illuminé, maniaco-dépressif total à l’ouest qui se vomissait dessus – en fait, ils sont super à l’écoute de la société française, les scénaristes de P.J.
Peu d’inscrits à cette réunion. Trois fois moins de présents. Bientôt, seul le WWF voudra encore de nous. Marie-Dominique voulait faire la révolution et a engueuelé un des intervenants quand il a dit que c’était trop facile d’incriminer des facteurs extérieurs sans remettre en question nos pratiques. Elle était remontée M-D : ils ont programmé notre mort, ceux d’en-haut, pas l’ombre d’un doute !
Moi, je ne pense pas qu’on veuille absolument notre mort. Sauf peut-être le directeur de la structure d’accueil qui tient peut-être à compléter sa collec’ de mammouths prisonniers des glaces : on se les gèle dans cet amphi à 90% vide ! Cet aprem’, je reviens avec un pull plus chaud (surtout que le mec devant porte le même que moi et que ça m’éneeeeeeeeeerve ! Il doit vraiment y avoir un look prof de latin)
C’est vrai que peu de matières ont à faire leur examen de conscience, à se justifier d’exister. C’est vrai que c’est usant, angoissant même. Mais il est possible, aussi, que cela soit notre force (amen).
L’usage veut qu’on consacre l’après-midi à des travaux de groupes. On était une telle foule, qu’on a pu en faire trois. Et c’est là que j’ai eu mon coup de foudre pour une jeune collègue super dynamique. On n’a pas cessé d’échanger des idées sur la démarche à adopter face au texte proposé. Les deux autres nanas écoutaient sans piper mot. Quand il a fallu rapporter le résultat de nos recherches, on l’a fait à deux voix. « Vous formez un beau duo » nous ont dit nos deux
Je ne crois pas qu’une telle symbiose professionnelle soit possible avec un mec : je me sens forcément en rivalité avec un autre homme ; c’est limite si je ne montre pas les dents (je ne suis qu’un mâle, après tout !). Bizarrement, il y a aussi moins de séduction avec un collègue. Et moi, grand ado, je marche beaucoup à l’affectif, dans mon boulot comme ailleurs.
G.
* Jamais abattu, toujours alerte
Pathos politique
Dans une campagne présidentielle, les coups bas sont en principe assénés par des adversaires. Il arrive que certains se sabordent comme des grands.
Un candidat, que nous désignerons par le pseudonyme de Vilip de Filier par pure charitévendéenne chrétienne, parcourt la presse avec son équipe de campagne devant des caméras :
"C'est nul! C'est nul, mais c'est nul! On ne parle de nous que pour ***** (sujet effectivement tellement dérisoire que je l'ai oublié)"
Répartie cinglante de sa chargée de campagne, grande brune élégante qui, à cet instant, déforme son visage altier en une moue désabusée : "Au moins, on parle de nous".
Désespérance palpable.
Est-ce la certitude d'une débâcle qui pousse ainsi un candidat à baisser la garde à ce point devant une caméra? Pauvre animal politique!
Un candidat, que nous désignerons par le pseudonyme de Vilip de Filier par pure charité
"C'est nul! C'est nul, mais c'est nul! On ne parle de nous que pour ***** (sujet effectivement tellement dérisoire que je l'ai oublié)"
Répartie cinglante de sa chargée de campagne, grande brune élégante qui, à cet instant, déforme son visage altier en une moue désabusée : "Au moins, on parle de nous".
Désespérance palpable.
Est-ce la certitude d'une débâcle qui pousse ainsi un candidat à baisser la garde à ce point devant une caméra? Pauvre animal politique!
15 février, 2007
Relations commerciales 5
Mardi soir, 19h30, j'ai expérimenté la plus improbable des conversations commerciales qui m'ait été donné de connaître dans ma carrière de bonimenteur de téléconseiller.
(voix chantante, accent exotique)
"Bonsoir, Christelle de la société des grands vins de Morteau, Monsieur PitouG.?
Pitou V.- Oui, c'est lui-même. Bonsoir Christelle.
Christelle/Phélicie- Comment allez-vous Monsieur PitouG.?
V. - Très bien, et vous?
C. - Oh oui, très très bien!
V. - Ah, tant mieux, quand la santé va...
C. - C'est bien vrai ça! (rires de concert) Vous avez une voix charmante, Monsieur.
V. - Vous me flattez!
C. - Si, si, je vous assure! Puis-je vous demander combien de printemps vous avez?
V. (26 ans et 6 mois au compteur) - Euh... 35.
C. - Ah, et combien m'en donneriez-vous?
V. - Euh... 28?
C. - Presque: 25. Je suis un peu trop petite? (rires)
V. - Eurgh...Grountch... Non c'est parfait.
C. - Dites-moi Monsieur PitouG., en ce jour de Saint Valentin, vous êtes amoureux?
V. (attendri) - Oh oui!
C. - Et vous êtes marié?
V. - J'ai ce bonheur...
C. - Mais je ne voudrais pas semer la jalousie... (rire minaudant)
V - Non, il ne faut pas, c'est terrible la jalousie...
C. (soudain philosophe) - Oh oui, c'est un sentiment qui...
V. (enthousiaste et incrédule)- Tout à fait!
C. - ça vous donne... comment dire... un sentiment de possession.
V. - Exactement.
C. - Moi je suis très jalouse, très possessive. Quand je veux un mec, je suis comme une tigrrresse: je lui donne tout et il ne résiste pas, croyez-moi. (rire sadico-libidineux)
V. - Ah je veux bien le croire...
C. - Bien, je ne veux pas vous prendre votre temps Monsieur PitouG. (rires de celle qui me tient la jambe depuis dix minutes) Vous aimez boire du bon vin?
V. - Ah non, ma religion me l'interdit.
C. (enfin déstabilisée) - Ah. Et puis-je vous demander quelle est votre religion?
V. - Musulmane.
C. - Et votre femme aussi?
V. - Aussi.
C. - Ah c'est très bien, ça. (de nouveau pontifiante) C'est pas bien quand un boit et pas l'autre...
V. - Non...
C. - C'est bien d'être sur le même chemin.
V. - Oui, tout à fait et je veux continuer sur cette voie.
C. - Vous avez raison. Il faut continuer sur ce chemin de vie. Bien je vous remercie pour votre gentil accueil Monsieur PitouG. Au revoir."
V.
(voix chantante, accent exotique)
"Bonsoir, Christelle de la société des grands vins de Morteau, Monsieur PitouG.?
Pitou V.- Oui, c'est lui-même. Bonsoir Christelle.
Christelle/Phélicie- Comment allez-vous Monsieur PitouG.?
V. - Très bien, et vous?
C. - Oh oui, très très bien!
V. - Ah, tant mieux, quand la santé va...
C. - C'est bien vrai ça! (rires de concert) Vous avez une voix charmante, Monsieur.
V. - Vous me flattez!
C. - Si, si, je vous assure! Puis-je vous demander combien de printemps vous avez?
V. (26 ans et 6 mois au compteur) - Euh... 35.
C. - Ah, et combien m'en donneriez-vous?
V. - Euh... 28?
C. - Presque: 25. Je suis un peu trop petite? (rires)
V. - Eurgh...Grountch... Non c'est parfait.
C. - Dites-moi Monsieur PitouG., en ce jour de Saint Valentin, vous êtes amoureux?
V. (attendri) - Oh oui!
C. - Et vous êtes marié?
V. - J'ai ce bonheur...
C. - Mais je ne voudrais pas semer la jalousie... (rire minaudant)
V - Non, il ne faut pas, c'est terrible la jalousie...
C. (soudain philosophe) - Oh oui, c'est un sentiment qui...
V. (enthousiaste et incrédule)- Tout à fait!
C. - ça vous donne... comment dire... un sentiment de possession.
V. - Exactement.
C. - Moi je suis très jalouse, très possessive. Quand je veux un mec, je suis comme une tigrrresse: je lui donne tout et il ne résiste pas, croyez-moi. (rire sadico-libidineux)
V. - Ah je veux bien le croire...
C. - Bien, je ne veux pas vous prendre votre temps Monsieur PitouG. (rires de celle qui me tient la jambe depuis dix minutes) Vous aimez boire du bon vin?
V. - Ah non, ma religion me l'interdit.
C. (enfin déstabilisée) - Ah. Et puis-je vous demander quelle est votre religion?
V. - Musulmane.
C. - Et votre femme aussi?
V. - Aussi.
C. - Ah c'est très bien, ça. (de nouveau pontifiante) C'est pas bien quand un boit et pas l'autre...
V. - Non...
C. - C'est bien d'être sur le même chemin.
V. - Oui, tout à fait et je veux continuer sur cette voie.
C. - Vous avez raison. Il faut continuer sur ce chemin de vie. Bien je vous remercie pour votre gentil accueil Monsieur PitouG. Au revoir."
V.
14 février, 2007
Podium googleux
Si j'en crois nos stats, certains sujets porteurs sont susceptibles d'amener pas mal de monde sur Quaidesomme. Petit classement de nos best-sellers :
1) Isabelle Morizet/ Karen Chéryl est la plus demandée, surtout dans sa variante "à poil". On ne lui ferait pas ce coup-là, c'est une amie... Moins d'amateurs pour Allan Théo (si ça ne tenait qu'à moi...) ou les Totally Spies dans leur plus simple appareil, mais ils ont leur public.
2) Prof sal°pe est un grand classique, de même que le plus nébuleux mama sal°pe. La faute à un résumé un peu trop enthousiaste du lycée Belgrand de la télé...
3) Gros succès aussi pour la recette du lembas. Mais je ne suis pas sûr que notre variante soit du goût des gastrollnomes fans de Trollolkien. C'était pas trôllement bon (faut que tu arrêtes, là, maintenant).
4) La capillisculpture, si j'en crois le nombre de requêtes, a un brillant avenir devant elle. Elle peut en tout cas compter sur un abondant vivier, pas toujours très doué pour l'orthographe (tant qu'ils coupent droit, nos artistes...)
5) Nos grands amis d'Arménager font aussi l'objet de requêtes récurrentes, dont les formulations me donnent à penser qu'ils n'en ont pas fini avec leurs pratiques obscures...
La surprise, c'est que, parmi ces recherches, il y a aussi des questions qui trouvent des réponses sérieuses sur nos pages. Petite fierté de contribuer à l'édification publique ;-)
Et puis je voudrais remercier nos stats, sans lesquelles nous serions passés à côté de cette information capitale :
1) Isabelle Morizet/ Karen Chéryl est la plus demandée, surtout dans sa variante "à poil". On ne lui ferait pas ce coup-là, c'est une amie... Moins d'amateurs pour Allan Théo (si ça ne tenait qu'à moi...) ou les Totally Spies dans leur plus simple appareil, mais ils ont leur public.
2) Prof sal°pe est un grand classique, de même que le plus nébuleux mama sal°pe. La faute à un résumé un peu trop enthousiaste du lycée Belgrand de la télé...
3) Gros succès aussi pour la recette du lembas. Mais je ne suis pas sûr que notre variante soit du goût des gastro
4) La capillisculpture, si j'en crois le nombre de requêtes, a un brillant avenir devant elle. Elle peut en tout cas compter sur un abondant vivier, pas toujours très doué pour l'orthographe (tant qu'ils coupent droit, nos artistes...)
5) Nos grands amis d'Arménager font aussi l'objet de requêtes récurrentes, dont les formulations me donnent à penser qu'ils n'en ont pas fini avec leurs pratiques obscures...
La surprise, c'est que, parmi ces recherches, il y a aussi des questions qui trouvent des réponses sérieuses sur nos pages. Petite fierté de contribuer à l'édification publique ;-)
Et puis je voudrais remercier nos stats, sans lesquelles nous serions passés à côté de cette information capitale :
13 février, 2007
Bananafricana
Aujourd'hui, Sabybanana s'envole pour l'Africanie avec une trentaine de monstroplantes mômes... pour trois semaines! Je ne sais pas trop si elle va survivre à cette épreuve colossale, mais j'attends son retour avec impatience, parce qu'on risque de pas mal rigoler (quand on se promène avec Sabybanana dans un supermarché, il y a déjà matière à se rouler par terre).
Rappelons que pour préparer ce voyage, ils avaient pu interviewer le consul. Tout ce qu'ils avaient trouvé à lui demander, c'était s'ils pourraient ramener des baskets...Perso, je suggère les palmes académiques.
G.
12 février, 2007
Laisser aller 2
Il y a aussi du laisser-aller dans ce blog, on dirait. Je sais que ça sera dur de vous en convaincre, mais des profs, ça peut être débordés. Enfin, le week-end, en tout cas.
Comme annoncé dans l'article précédent, nous avons passé un week-end en Panamie. L'idée a germé à partir d'un détail. Mon homme est, en effet, tombé par hasard sur ce livre ===>
C'était LE cadeau à offrir à MAB-ma-soeur-MAB-ne-vois-tu-rien-venir?. Dans le rayon bouquins de la Keufna, il a ainsi bondi sur son portable pour s'assurer que MAB était libre ce week-end. Ci-fait. L'opération week-end panamien était lancée...
V., en précieux Gentil Organisateur a décidé de rentabiliser le déplacement : puisqu'il était à la Keufna, pourquoi ne pas en profiter pour réserver pour l'expo du Grand-Palais consacrée aux fouilles sous-marines d'Alexandrie, Canope et Héraklion? Reste à prévoir le gîte... Bon, là, on a une adresse **** : c'est chez Schtouf et son homme, spécialiste ès univers équin mondialement reconnu (note pour moi-même : trouver un alias plus pratique). Et quitte à dormir chez eux, on pourra peut-être en profiter pour leur faire la conversation puisqu'il faut en passer par là, mais pas trop longtemps quand même.
Bon, le week-end était super. Avec MAB, on a mangé dans le même japonais que la dernière fois et on a eu la même table (c'est comme ça que naissent les rituels). Manque de bol (de riz, sorry), ils avaient modifié leur carte. M'enfin, j'ai quand même eu le droit à ma glace au haricot rouge (j'adore, mais je dois être le seul - si toi aussi tu as des goûts pervers, laisse un message!). Puis on a traversé tout un pan de Panamie pour arriver à l'expo. C'était beau et bondé; mais maintenant, j'arrêterai de confondre Khnoum et Khonsou, c'est toujours ça de gagné.
Sinon, on a été gâtés par nos hôtes : croissants, kréma à volonté et tout et tout. Royal! Cela dit, je me suis efforcé de payer ma dette en jeux de mots, autant que faire ce peu. Et puis on leur a offert un jeu pour pourrir leur vie sociale ====>
Au restau où ils avaient réservé, Spécialiste ès monde équin a cru reconnaître une célébrité, mais moi, je crois plutôt qu'il l'avait déjà vu au volant d'un taxi, ce type. De toute façon, nous, on ne croise jamais de célébrité à Paris. Même pas la Compagnie créole. Ah si, on a vu deux fois Junior, l'espèce de canon qui se chargeait de la déco dans la version française de Queer eye for a straight guy (tiens, il existe encore leur site? pas croyable!). Alors évidemment, ça ne compte pas! ('tain, ça mène à TF1, des études d'archéo?)
Au fait, Spécialiste ès monde équin, il fait quoi, déjà, le coq rouge?
G.
07 février, 2007
Laisser aller
Petite conversation à table, pour tenter d'oublier le contenu marécageux de nos assiettes coucouvillaises.
G : Qu'est-ce que tu as fait ce week-end.
S : Je suis allé au théâtre voir Le moine. C'était assez noir, mais vraiment superbe. Sinon, hier, je suis allée au cinéma voir Daratt. Et toi, tu as vu quoi de beau, dernièrement?
G : Euhh... Jennifer Lopez dans un marshmallowliwoodien, ça compte?
Ouais, il y a eu du laisser-aller culturel, ces dernierstemps siècles. Mais mon homme veille au grain. Nouveau week-end parisien en perspective, mais cette fois, on la verra cette expo sur les trésors engloutis (V. a réservé, parce qu'on a besoin de ce genre de contraintes, nous autres larves de canapé...)
G.
G : Qu'est-ce que tu as fait ce week-end.
S : Je suis allé au théâtre voir Le moine. C'était assez noir, mais vraiment superbe. Sinon, hier, je suis allée au cinéma voir Daratt. Et toi, tu as vu quoi de beau, dernièrement?
G : Euhh... Jennifer Lopez dans un marshmallowliwoodien, ça compte?
Ouais, il y a eu du laisser-aller culturel, ces derniers
G.
Fin du bateau ivre?
Youki, le parquet ne se gondole plus (c'était bien le seul à se tordre de rire!)! Les supermen-poseurs sont intervenus. Par contre, qu'est-ce que ça sent le solvant!
Jamais contents, ces PD...
Jamais contents, ces PD...
04 février, 2007
Les bons plans des Pitous
Vous ne savez pas où aller pour vos vacances? Nous avons ce qu'il vous faut!
Si vous surfez depuis le bureau, casque recommandé...
Si vous surfez depuis le bureau, casque recommandé...
03 février, 2007
Ses plus belles chansons : Ringo
Réderie. Comprendre « vide-grenier ». Si vous ne savez pas ça, n’espérez pas survivre en Picardie. On vous regarderait avec des yeux ronds : « tu sais pas ce que c’est, une réderie ? » (ça sent le vécu, hein ? et oui…). Les gens d’ici croient que la France entière connaît ce nom. De toute façon, les gens d’ici ne vous comprennent pas lorsque vous prononcez le pourtant très académique « crayon à papier ». La première fois que c’est l’expression « crayon de bois » qui m’est venue spontanément à l’esprit, j’ai cru que j’avais renié une partie de moi (la partie top classe), et compris qu’il fallait que je quitte l’Amiénie au plus vite…
J’ai largement dévié – comme quoi tout me ramène à mon désir de partir ! Réderie, disais-je, territoire idéal de l’amateur de kitschouilleries. Je me souviendrai longtemps de l’air enthousiaste de cette bonne dame picarde rougeaude, bien du cru, et de la vague de honte qui a dû empourprer mon visage lorsqu’elle s’est exclamée, bien fort sur ce petit bout de trottoir : « Ils aiment Ringo, ces jeunes !!! »
Il faut dire que ça faisait bien dix minutes que mon homme, Schtouf, Poussinou et moi, examinions tous ses vinyles à la recherche de tubes planétaires tels que : « allô à l’OVNI », « Ma jalousie » ou « Le grand corbeau noir ». Il n’empêche, je me suis senti tout penaud.
Ce jour-là, on n’a guère trouvé que la « Cétacé danse » (je hais mon scanner et sa panne), un peu de folklore auvergnat, les hits de l’eurovision 1960 version musette et ça ====>
Mais la persévérance paie, et il est plus que temps d’étudier de plus près la virtuosité langagière de cet artiste, connu aussi sous le nom complet de Ringo Willy-Cat (groârr):
J’ai largement dévié – comme quoi tout me ramène à mon désir de partir ! Réderie, disais-je, territoire idéal de l’amateur de kitschouilleries. Je me souviendrai longtemps de l’air enthousiaste de cette bonne dame picarde rougeaude, bien du cru, et de la vague de honte qui a dû empourprer mon visage lorsqu’elle s’est exclamée, bien fort sur ce petit bout de trottoir : « Ils aiment Ringo, ces jeunes !!! »
Il faut dire que ça faisait bien dix minutes que mon homme, Schtouf, Poussinou et moi, examinions tous ses vinyles à la recherche de tubes planétaires tels que : « allô à l’OVNI », « Ma jalousie » ou « Le grand corbeau noir ». Il n’empêche, je me suis senti tout penaud.
Ce jour-là, on n’a guère trouvé que la « Cétacé danse » (je hais mon scanner et sa panne), un peu de folklore auvergnat, les hits de l’eurovision 1960 version musette et ça ====>
Mais la persévérance paie, et il est plus que temps d’étudier de plus près la virtuosité langagière de cet artiste, connu aussi sous le nom complet de Ringo Willy-Cat (groârr):
1) Ma jalousie, 1972
Nous passerons vite sur cet opus qui ne vaut que par son inégalable refrain :
Ma jalousie a brisé notre amour
Na na na na na na na na na na na na na na na
N.B. : j’ai supprimé quelques nanana pour plus de lisibilité, mais le cœur y est.
2) Qui est ce grand Corbeau Noir, 1979 (sevenetinaïne pôwâ !)
Comme tout vénérable artiste de l’époque (voir Karen, quelque part par là), Ringo brille surtout par la qualité de ses adaptations. D’un fade « Video kills the radio stars », texte bêtement figuratif qu’il transfigure, Ringo fait un monument de non sens. Avec humilité, il reconnaît lui-même son incapacité à comprendre parfaitement le message crypté que les Muses lui envoient : « Changez de chaîneu/ Que je commprenneu ».
Conformément à « l’enthousiasme », conception antique de l’art inspiré, Ringo est le simple réceptacle de forces qui le dépassent, le haut parleur « branché sur un réseau de symphonies ». Pour apprécier pleinement cette chanson, je pense d’ailleurs qu’on ne peut pas faire l’économie d’une relecture du Ion de Platon. Les voix sensuelles des sirènes (« ohwhoho ! », « nouâhâhâr »), symbole bien connu d’une connaissance absolue, tentante mais dangereuse pour l’homme, accompagnent d’ailleurs l’artiste dans ses interrogations métaphysiques. C’est vrai quoi, c’est qui ce corbeau noir, à la fin ? N’ayez crainte, tout s’explique…
Ce grand corbeau noir est donc une métaphore de l’art inspiré. Je ne vous ferai pas l’affront de vous rappeler que le corbeau est l’un des oiseaux d’Apollon, dieu de l’art et de la vérité. Pour l’occasion, notre Ringo se fait la réincarnation de la Pythie que le dieu manipulait afin d’éclairer (ou pas) les mortels sur leur avenir. Je ne vois pas d’autre explication possible à la présence du volatile éponyme dans cette chanson pleine de « fusée », de « stéréo », de « radar » et autres finasseries technologiques…
Il apporte aussi sa pierre à la défense des Droits de l’Homme, d’une touche discrète. La chanson n’est-elle pas un plaidoyer pour les mariages mixtes ?
Conformément à « l’enthousiasme », conception antique de l’art inspiré, Ringo est le simple réceptacle de forces qui le dépassent, le haut parleur « branché sur un réseau de symphonies ». Pour apprécier pleinement cette chanson, je pense d’ailleurs qu’on ne peut pas faire l’économie d’une relecture du Ion de Platon. Les voix sensuelles des sirènes (« ohwhoho ! », « nouâhâhâr »), symbole bien connu d’une connaissance absolue, tentante mais dangereuse pour l’homme, accompagnent d’ailleurs l’artiste dans ses interrogations métaphysiques. C’est vrai quoi, c’est qui ce corbeau noir, à la fin ? N’ayez crainte, tout s’explique…
Ce grand corbeau noir est donc une métaphore de l’art inspiré. Je ne vous ferai pas l’affront de vous rappeler que le corbeau est l’un des oiseaux d’Apollon, dieu de l’art et de la vérité. Pour l’occasion, notre Ringo se fait la réincarnation de la Pythie que le dieu manipulait afin d’éclairer (ou pas) les mortels sur leur avenir. Je ne vois pas d’autre explication possible à la présence du volatile éponyme dans cette chanson pleine de « fusée », de « stéréo », de « radar » et autres finasseries technologiques…
Il apporte aussi sa pierre à la défense des Droits de l’Homme, d’une touche discrète. La chanson n’est-elle pas un plaidoyer pour les mariages mixtes ?
« Sur ton écran et dans mon cœur/
Mon sang est de la même couleur »
C’est enfin une réflexion sur la déchéance de l’artiste : « J'arrive de loin et ma fusée fuit de partout » (ou du reproducteur peu regardant, suivant certains exegètes peu amènes).
Ou peu-être bien que c’est juste un assemblage de mots au hasard… De toute façon, la cohérence textuelle, c’est dépassé.
Ou peu-être bien que c’est juste un assemblage de mots au hasard… De toute façon, la cohérence textuelle, c’est dépassé.
3) Allô à l’OVNI, 1980
Même si la pochette ne le montre pas, on ne quitte pas l’inspiration technologique (regrettées années 80, paradis des scientistes) avec ce titre sorti l’année suivante, chef d’œuvre de l’inécoutable aux textes des plus tortueux. J’avoue d’emblée, je ne pige rien aux paroles, salmigondis mal digéré de science-fiction, à base de rimes en –um et en –tique, de synthé aigrelets et de pseudo-voix d’ordinateur :
Allô radio spéciale Plutonium
Lance message bébé Uranium (…)
Allô radio fréquence Aquarium
Signale disque en Aluminium (…)
Mon laser est au délirium (à qui le dis-tu !!!)
Lance message bébé Uranium (…)
Allô radio fréquence Aquarium
Signale disque en Aluminium (…)
Mon laser est au délirium (à qui le dis-tu !!!)
Je ne voudrais pas jouer les mauvaises langues, mais la « fréquence aquarium », ça sent la rime prétexte (ou alors il a fumé je ne sais quoi dans un petit cagibi, ça expliquerait l’aquarium ET le délirium). En gros, notre spationaute rencontre un OVNI et tente un contact. C’est manifestement un message de paix entre les peuples (« S.O.S. je ne veux pas de combat (…)je suis un ami, réponds-moi »). Mais sans vouloir être alarmiste, Ringo est mal barré :
Il me tient dans un champ magnétique
Son ordinateur est bioatomique
Son ordinateur est bioatomique
Je n’ai aucune idée des performances d’un ordi bioatomique, mais enfin, la supériorité technologique de l’OVNI ne fait aucun doute. J’aimerais bien savoir ce qu’il est advenu de notre explorateur de l’espace, mais ses appels à l’aide sont manifestement restés lettres mortes. La fin de la chanson est ouverte. Mais vu la suite de la carrière de Ringo, je dirais qu’il n’en est pas sorti indemne .
G.
01 février, 2007
Diplomates, ces commerçants
Il était grand temps d'aller faire un tour chez le coiffeur : j'avais le cheveu fourbe fou, l'épi facile et la nuque en friche. Mais depuis la disparition de mon coiffeur attitré, je suis devenu client errant, butinant de salon en salon sans trouver mon bonheur. Du coup, j'y vais de moins en moins souvent...
Le coiffeur du jour (je verrais si je le garde, en fonction des réactions de mes collègues) m'a évidemment demandé à quand remontait la dernière tonte (et d'ailleurs, qu'est-ce que ça peut bien lui faire?). Et bien je n'ai pas su lui répondre... Peut-être bien à l'an 40, vu la tronche que je me payais! Je l'ai mis au défi de faire quelque chose de bien avec mes cheveux, et il se l'est joué à la Bogdanov (Rlrlrien n'est impôssible!), mais en un peu plus bronzé.
" Comme vous êtes un peu creusé (il ne parlait pas de crevasses sur mon visage, bande de vipères, mais de ces fichus golfes hippocratiques!- maudits! soyez maudits!), je vous conseille de les coiffer vers l'avant, en y mettant un peu de fouillis (il joint le geste à la parole). Comme ça, c'est... (et c'est dans le "..." que réside le malaise) très beau!".
Bon, le fouillis, ça me connaît. Maintenant que je suis tout... beau, direction le photographe, sur le rythme endiablé de Copacabana (la version disco-francophone d'Amanda Lear; pour vous pourrir la journée, on n'a pas trouvé mieux, sauf peut-être le Petit Bonhomme en mousse de P. Sébastien; je remercie encore mon coeur de me l'avoir insidieusement glissée à l'oreille). N'allez pas croire que je me fasse tirer le portrait à chaque fois que je sors de chez le coiffeur, hein! C'est juste que ma carte d'identité va bientôt expirer (adieu à toi, carte de mes jeunes années, qui me faisais une tronche de Gérard Philippe) et que je ne veux pas me faire refouler devant les urnes dans les semaines qui viennent (bon, j'avoue, j'ai des tiroirs bourrés de photos de moi, je suis narcissique, aimez-moi!).
Après avoir officié, sur ma demande, le photographe m'explique toutes les différences entre photo de carte d'identité et de passeport : "Là, par exemple, bon, vous souriez pas, hein, mais vous avez un genre de rictus, et ben ça passerait pas sur un passeport!"
Vous me direz qu'on se fiche de ses talents de diplomate, pourvu qu'il fasse correctement son boulot de photographe. Cela dit, de retour à la maison, je me mets à scruter ma photo (parce qu'évidemment, chez le photographe, on affecte toujours un air détaché, genre "les contingences matérielles de l' aspect physique? Peu me chaut!", mais bon, faut pas déconner, je vais me la farcir pendant 10 ans de ma vie, cette photo d'identité; alors c'est bien beau de ressembler à un top-model sur mon permis de conduire, mais ce n'est pas une pièce d'identité officielle! Gérard Philippe, j'ai donné pendant 10 ans, si je pouvais éviter Bernard Ménez, je ne serais pas contre!).
Revenons à nos photons. Je commence donc à scruter ma photo : mais qu'a-t-il fait de mon légendaire teint de Prince des Carpates? Ce matin encore, on s'inquiétait de ma pâleur (bon, les filles, ça fait cinq ans qu'on bosse ensemble, il va falloir vous y faire!), et là, on dirait que je reviens de Copa-copacabana (le coin le plus chaud de la Havaaaana!). La lentille de l'appareil était-elle si sensible qu'elle a lu la chanson qui sévissait le long de mes terminaisons nerveuses? Le plus fabuleux, c'est que mon cou, lui, est resté blanc comme neige : on dirait que je suis passé entre les mains de la maquilleuse de Régine! Vous croyez que je peux encore compter sur le noir et blanc de la carte d'identité pour rattraper la catastrophe?
Le coiffeur du jour (je verrais si je le garde, en fonction des réactions de mes collègues) m'a évidemment demandé à quand remontait la dernière tonte (et d'ailleurs, qu'est-ce que ça peut bien lui faire?). Et bien je n'ai pas su lui répondre... Peut-être bien à l'an 40, vu la tronche que je me payais! Je l'ai mis au défi de faire quelque chose de bien avec mes cheveux, et il se l'est joué à la Bogdanov (Rlrlrien n'est impôssible!), mais en un peu plus bronzé.
" Comme vous êtes un peu creusé (il ne parlait pas de crevasses sur mon visage, bande de vipères, mais de ces fichus golfes hippocratiques!- maudits! soyez maudits!), je vous conseille de les coiffer vers l'avant, en y mettant un peu de fouillis (il joint le geste à la parole). Comme ça, c'est... (et c'est dans le "..." que réside le malaise) très beau!".
Bon, le fouillis, ça me connaît. Maintenant que je suis tout... beau, direction le photographe, sur le rythme endiablé de Copacabana (la version disco-francophone d'Amanda Lear; pour vous pourrir la journée, on n'a pas trouvé mieux, sauf peut-être le Petit Bonhomme en mousse de P. Sébastien; je remercie encore mon coeur de me l'avoir insidieusement glissée à l'oreille). N'allez pas croire que je me fasse tirer le portrait à chaque fois que je sors de chez le coiffeur, hein! C'est juste que ma carte d'identité va bientôt expirer (adieu à toi, carte de mes jeunes années, qui me faisais une tronche de Gérard Philippe) et que je ne veux pas me faire refouler devant les urnes dans les semaines qui viennent (bon, j'avoue, j'ai des tiroirs bourrés de photos de moi, je suis narcissique, aimez-moi!).
Après avoir officié, sur ma demande, le photographe m'explique toutes les différences entre photo de carte d'identité et de passeport : "Là, par exemple, bon, vous souriez pas, hein, mais vous avez un genre de rictus, et ben ça passerait pas sur un passeport!"
Vous me direz qu'on se fiche de ses talents de diplomate, pourvu qu'il fasse correctement son boulot de photographe. Cela dit, de retour à la maison, je me mets à scruter ma photo (parce qu'évidemment, chez le photographe, on affecte toujours un air détaché, genre "les contingences matérielles de l' aspect physique? Peu me chaut!", mais bon, faut pas déconner, je vais me la farcir pendant 10 ans de ma vie, cette photo d'identité; alors c'est bien beau de ressembler à un top-model sur mon permis de conduire, mais ce n'est pas une pièce d'identité officielle! Gérard Philippe, j'ai donné pendant 10 ans, si je pouvais éviter Bernard Ménez, je ne serais pas contre!).
Revenons à nos photons. Je commence donc à scruter ma photo : mais qu'a-t-il fait de mon légendaire teint de Prince des Carpates? Ce matin encore, on s'inquiétait de ma pâleur (bon, les filles, ça fait cinq ans qu'on bosse ensemble, il va falloir vous y faire!), et là, on dirait que je reviens de Copa-copacabana (le coin le plus chaud de la Havaaaana!). La lentille de l'appareil était-elle si sensible qu'elle a lu la chanson qui sévissait le long de mes terminaisons nerveuses? Le plus fabuleux, c'est que mon cou, lui, est resté blanc comme neige : on dirait que je suis passé entre les mains de la maquilleuse de Régine! Vous croyez que je peux encore compter sur le noir et blanc de la carte d'identité pour rattraper la catastrophe?
G.
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