Alors que nous signions le devis pour nos futures fenêtres (cf. article précédent), l'épouse de l'artisan est entrée en furie et en hurlant dans son bureau :
Aaaaah, c'est horrible, je peux plus rien faire!
Son mari, un peu gêné de voir ainsi perturbé son rendez-vous avec de très augustes clients, lui lance alors un regard embarassé. Elle tortille ses mains dans tous les sens et prend des poses étranges. Non, vraiment, elle ne peut pas retourner à côté.
Il y a un énorme papillon!
Mi amusés, mi compatissants, nous allons chasser le fauteur de trouble, bien conscients qu'une phobie ne se raisonne pas. Comme quoi, tout ce qui est coloré et virevoltant n'est pas forcément girlie!
Au moment de conclure ("comme le dit Jean-Claude Dus, dans les Bronzés", sympas, les références de notre fenêtrier; on n'aurait peut-être pas dû signer si vite!), à notre interlocuteur qui a relevé ma mine inquiète, je m'entends répondre : "Vivre en couple, c'est savoir faire des compromis : vous faites avec la phobie de votre femme, j'accepte l'intransigeance écolo de mon homme"
G.
3 commentaires:
Tiens ! on dirait l'Irremplaçable avec les araignées...
Si ça se trouve, elle m'a fait raté des contrats en or, cette pétasse ?
(Non, ma chérie ! Bien sûr que je ne parlais pas de toi ! Tu penses bien...)
Ce qu'il ne dit pas c'est que lui a peur des langoustes.
Oui, bon, on en rencontre rarement dans nos contrées...
Vincent, tu es merveilleux!!
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