Beaucoup d'idées traversent et agitent ma petite cervelle: à l'intérieur aussi c'est un "branloir perenne" - pour plagier Montaigne. Je suis si loin de l'ataraxie, c'en est presque drôle. Je m'arrête parfois de cogiter, et regardant en moi-même je vois les petites roues dentées s'imbriquer à l'infini, créant si peu.
Au menu des dernières semaines:
- aménagement de la terrasse, 1er acte: plans, catalogues, cogitations, commande, achats pesants (qui soupçonne le poids d'un pot en ciment de 50 cm de haut?) puis installation et plantations dimanche.
-mutation improbable pour un poste sur Amiens dans un collège sensible, classé ZEP ou plutôt "Ambition (option?) Réussite": économies de transport et de temps, gain d'expérience professionnelle VS perte des petits avantages de mon enracinement dans ce collège ruralo-quart mondesque de B. C'est à tenter.
- changer de voiture (- 6000 euros en 1 an et demi, trop de kilomètres, des frais en perspective?), de cafetière (un robot café à 500 euros? Mais bien sûr. Je veux aussi que Paris Hilton incarne l'élégance et le grand chic.), de régime alimentaire (ah, on me signale que cela fait 10 ans que j'y pense!)...
- créer une classe relai pour élèves à la limite de la déscolarisation, un projet de classe environnement en 6e, un jeu de cartes grammatical...
- sensibiliser notre immeuble au tri sélectif (courrier, porte à porte...) et aux problèmes de la copropriété.
- préparation de l'avenir ou comment arrêter de postillonner sur Jessy, Samantha et les autres avant 65 ans: sus au projet d'investissement locatif - merci à notre cher ministre de l'éducation nationale d'avoir pondu une loi qui nous permettra peut-être de ne pas être obligés d'offrir le spectacle de la sénilité aux collégiens de 2040!
Tout cela manque de cohérence, d'un grand projet qui fédérerait mes velléités, orienterait mes actions et emploierait mon énergie.
Pour créer.
Mais quoi?
Drame de l'homme sans passion.
V.
Au menu des dernières semaines:
- aménagement de la terrasse, 1er acte: plans, catalogues, cogitations, commande, achats pesants (qui soupçonne le poids d'un pot en ciment de 50 cm de haut?) puis installation et plantations dimanche.
-mutation improbable pour un poste sur Amiens dans un collège sensible, classé ZEP ou plutôt "Ambition (option?) Réussite": économies de transport et de temps, gain d'expérience professionnelle VS perte des petits avantages de mon enracinement dans ce collège ruralo-quart mondesque de B. C'est à tenter.
- changer de voiture (- 6000 euros en 1 an et demi, trop de kilomètres, des frais en perspective?), de cafetière (un robot café à 500 euros? Mais bien sûr. Je veux aussi que Paris Hilton incarne l'élégance et le grand chic.), de régime alimentaire (ah, on me signale que cela fait 10 ans que j'y pense!)...
- créer une classe relai pour élèves à la limite de la déscolarisation, un projet de classe environnement en 6e, un jeu de cartes grammatical...
- sensibiliser notre immeuble au tri sélectif (courrier, porte à porte...) et aux problèmes de la copropriété.
- préparation de l'avenir ou comment arrêter de postillonner sur Jessy, Samantha et les autres avant 65 ans: sus au projet d'investissement locatif - merci à notre cher ministre de l'éducation nationale d'avoir pondu une loi qui nous permettra peut-être de ne pas être obligés d'offrir le spectacle de la sénilité aux collégiens de 2040!
Tout cela manque de cohérence, d'un grand projet qui fédérerait mes velléités, orienterait mes actions et emploierait mon énergie.
Pour créer.
Mais quoi?
Drame de l'homme sans passion.
V.
2 commentaires:
Intéressant tout cela !
V. sans passion ? je n'y crois pas vraiment (si j'étais G., je me méfierais de cette eau qui dit dormir ; le geyser se manifestera bientôt).
Je reviens plus tard commenter plus abondamment (si je trouve quelque chose à dire) ;o)
tu trouves toujours, mon bon Alcib! Je fais confiance à te verve!
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