31 août, 2006
Brève de plage
Comment mon homme fait-il pour sympathiser avec tout ce que la Terre peut porter de petits démons?
G.
La confusion des liens
J’ai toujours senti confusément que l’amour entre garçons, du moins tel que je le vis moi, a quelque chose d’incestueux. Dans mon imaginaire, il convoque le bataillon sacré de Thèbes (ἱερὸς λόχος) : les amants allaient par deux au combat ; soucieux d’être glorieux aux yeux de l’être aimé, ils redoublaient de vaillance. En parlant d’eux, dirait-on aujourd’hui qu’ils étaient frères d’armes ? Et de telles fraternités, on en trouvait encore au Moyen-Âge, consommées peut-être…
J’ai aussi en mémoire un cours de philo dans lequel le prof avait déclaré, je ne sais plus à quelle occasion, que l’homosexualité masculine trouvait son origine dans une relation ambiguë au père ou au frère. Je prendrais une telle affirmation avec des pincettes, ayant renoncé pour mon bien-être personnel à m’interroger sur la cause de mon orientation sexuelle. Mais dans ma relation avec mon Homme, il y a un fond d’inceste symbolique. Quelques jours de vacances dans nos familles respectives se sont chargés de nous le rappeler.
Ainsi, mon jeune beau-frère était impatient de voir « ses frères » et mes parents ne cessent de nous appeler « les garçons » ou « les enfants », reprenant sans l’adapter la formule qui nous désignait, moi et mon vrai frère. En vacances, répondant aux questions d’une commerçante un peu invasive qui demandait si V. et moi étions ses garçons, pour simplifier l’explication, ma mère a simplement acquiescé. La vendeuse a eu tout loisir d’y croire ; avec de très grosses œillères, très grosses et très opaques, c’était peut-être crédible… A la place de ma mère, j’aurais certainement fait la même chose : on n’a pas forcément envie d’étaler sa vie devant une inconnue dont on se fiche comme d’une guigne.
Il n’empêche que ça laisse une impression un peu dérangeante… Mineurs à vie – le PACS ne remplacera jamais le mariage (civil, évidemment)-, sans grand espoir de devenir pères, vivons nous en camarades, en frères ou en amants ?
G.
J’ai aussi en mémoire un cours de philo dans lequel le prof avait déclaré, je ne sais plus à quelle occasion, que l’homosexualité masculine trouvait son origine dans une relation ambiguë au père ou au frère. Je prendrais une telle affirmation avec des pincettes, ayant renoncé pour mon bien-être personnel à m’interroger sur la cause de mon orientation sexuelle. Mais dans ma relation avec mon Homme, il y a un fond d’inceste symbolique. Quelques jours de vacances dans nos familles respectives se sont chargés de nous le rappeler.
Ainsi, mon jeune beau-frère était impatient de voir « ses frères » et mes parents ne cessent de nous appeler « les garçons » ou « les enfants », reprenant sans l’adapter la formule qui nous désignait, moi et mon vrai frère. En vacances, répondant aux questions d’une commerçante un peu invasive qui demandait si V. et moi étions ses garçons, pour simplifier l’explication, ma mère a simplement acquiescé. La vendeuse a eu tout loisir d’y croire ; avec de très grosses œillères, très grosses et très opaques, c’était peut-être crédible… A la place de ma mère, j’aurais certainement fait la même chose : on n’a pas forcément envie d’étaler sa vie devant une inconnue dont on se fiche comme d’une guigne.
Il n’empêche que ça laisse une impression un peu dérangeante… Mineurs à vie – le PACS ne remplacera jamais le mariage (civil, évidemment)-, sans grand espoir de devenir pères, vivons nous en camarades, en frères ou en amants ?
G.
Le plus mauvais...
Je vous l'avais promis avant de partir (comme le chantait si bien Eve Angéli; pour les amateurs, la star sera encore au plus grand salon de l'érotisme cette année, à Rouen) : voici le plus mauvais dessert du monde !
Officiellement, cela se nomme une abricotine, et c'est une recette minceur. Pour sûr, après avoir goûté à la chose, on ne risque plus de se goinfrer! La consistance en est très curieuse : ni vraiment solide, ni tout à fait liquide... Cela s'apparenterait plutôt à ces précipités qu'on nous faisait faire en cours de chimie. Evidemment, l'amertume en est épouvantable. Un vrai plat d'Amiénie!
G.
G.
30 août, 2006
Retour - 2
Le retour en Amiénie a provoqué en nous un violent choc (a)culturel. En l'espace de quelques dizaines de minutes, tous les inconvénients de cette ville, de concert, nous ont violemment sauté à la gueule (je voulais écrire figure, mais désolé, une ville qui pue comme ça n'a pas le droit à l'euphémisme). Après un séjour sur un site merveilleux, il fallait bien nous rappeler avec insistance tout ce qui nous fait détester notre terre d'exil : c'est bizarre comme sur une plage magnifique, sous un soleil radieux, entre lauriers roses et eucalyptus, trèèèèèèès loin de son univers quotidien, on a tendance à minimiser les dégâts de son cadre habituel.
Le pire, c'est que quand on a débarqué en Amiénie, il ne pleuvait même pas. C'est encore plus angoissant : on ne peut même pas incriminer la météo dans l'amertume qui sourd sombrement en nous. Même sous le soleil, c'est Totale Dévastation. Les constructions neuves ont déjà l'allure de ruines, les odeurs sont épouvantables, les autochtones sont laids (pardon de tout coeur aux Picards que je connais et dont certains sont très beaux : mais le fait est qu'aujourd'hui, nous avons vu défiler sous nos yeux une faune abjecte et innombrable).
On pense pouvoir se claquemurer à l'abri chez soi. En triant son courier, on apprend qu'il faut d'urgence aller chercher un recommandé à la Poste. Il y a un an, j'aurais un peu râlé en voyant la queue à la Poste centrale. J'aurais bien fait une demi-heure de queue supplémentaire pour échapper au bureau de poste auquel est rattaché notre "nouveau" chez nous. Pour ceux qui ignorent tout de la topographie amiénienne, il faut savoir que notre résidence, vendue comme un bien de standing (formidable : la porte du gararge a fonctionné trois semaines en tout et pour tout depuis la livraison, mais comme on a un ascenseur qui parle et un miroir rutilant dans le hall, on ne va pas faire la fine bouche) dans un quartier en devenir (va falloir nous envoyer un sacré contingent de missionnaire pour assurer la reconversion), dépend administrativement du Pigeonnier, quartier de sinistre réputation. Le truc, c'est que géographiquement, on est à deux pas du centre ville, mais dès qu'on a loupé le passage du facteur, il faut renoncer aux bienfaits de la civilisation.
Vous rentrez dans la Poste du Pigeonnier et, par accident, votre oeil innocent se pose sur une affichette atrocement imprimée d'un dessin humouristique accompagné d'une légende on ne peut plus juridique : un lieu où on vous rappelle qu'on ne doit pas menacer les guichetiers n'inspire pas une confiance souveraine. Mais même sans insultes, un lieu peut vite devenir invivable... J'avoue que j'ai quelquefois (oh, si peu!) recours à l'hyperbole sur ce blog; mais là, promis, je n'exagère rien : dans la salle minuscule, deux femmes édentées entourées d'une ribambelle de gamins attendent leur tour dans le brouhaha de leur progéniture. Dans le lot, une hideuse préado, mules Barbie et effet racine, commmence à hurler qu'il faut ouvrir d'autres guichets. Elle engueule un monsieur qui travaille à la Poste parce qu'il ne fait pas la queue pour demander un renseignement à un collègue. Un autre gamin tyrannise un distributeur de boissons (quelle idée aussi d'aller installer un engin pareil ici!), tandis qu'un de ses frères, inexplicablement armé de deux bouts de bois, tape sur les plus jeunes en beuglant.
C'est enfin au tour des deux dames; elles rappellent à elles leurs gosses dispersés. C'est alors que deux de ces adorables Groseilles (difficile de ne pas penser à La Vie est un long fleuve tranquille) entreprennent de sauter par dessus les cordons installés pour canaliser les usagers. Evidemment, ils ne sautent pas assez haut, entrainant dans leur chute les plots métalliques. Les mères (la mère et la grand-mère? difficile à dire tant la misère vieillit les traits) qui, en plus, n'ont pas les papiers nécessaires, crient de plus en plus fort : "Vivement l'école!". Quand les mômes commencent à vraiment se chamailler, l'une d'elles lance un : " hé, vous êtes pas à l'école, ici!" qui nous laisse encore cois...
Alors c'est ça, l'école, pour ces adultes-là, ces adultes qui n'hésitent pas à cracher des "bordels" et des "putains" devant leurs enfants? Un lieu où il est normal de se conduire comme des bêtes? Un genre de clos où on laisse les mômes se défouler juste pour soulager les parents dans la journée? L'école, c'est le Bronx? On sait qu'elle peine de plus en plus à briser le déterminisme social. Etant donnée l'image d'elle que certains parents transmettent à leurs enfants, on ne s'étonnera plus de rien...
Le petit dernier, dans sa poussette, s'agitait énormément. En me disant qu'il était promis au sort de ses frères, j'ai ressenti un puissant malaise. Bienvenue en Amiénie...
G.
Le pire, c'est que quand on a débarqué en Amiénie, il ne pleuvait même pas. C'est encore plus angoissant : on ne peut même pas incriminer la météo dans l'amertume qui sourd sombrement en nous. Même sous le soleil, c'est Totale Dévastation. Les constructions neuves ont déjà l'allure de ruines, les odeurs sont épouvantables, les autochtones sont laids (pardon de tout coeur aux Picards que je connais et dont certains sont très beaux : mais le fait est qu'aujourd'hui, nous avons vu défiler sous nos yeux une faune abjecte et innombrable).
On pense pouvoir se claquemurer à l'abri chez soi. En triant son courier, on apprend qu'il faut d'urgence aller chercher un recommandé à la Poste. Il y a un an, j'aurais un peu râlé en voyant la queue à la Poste centrale. J'aurais bien fait une demi-heure de queue supplémentaire pour échapper au bureau de poste auquel est rattaché notre "nouveau" chez nous. Pour ceux qui ignorent tout de la topographie amiénienne, il faut savoir que notre résidence, vendue comme un bien de standing (formidable : la porte du gararge a fonctionné trois semaines en tout et pour tout depuis la livraison, mais comme on a un ascenseur qui parle et un miroir rutilant dans le hall, on ne va pas faire la fine bouche) dans un quartier en devenir (va falloir nous envoyer un sacré contingent de missionnaire pour assurer la reconversion), dépend administrativement du Pigeonnier, quartier de sinistre réputation. Le truc, c'est que géographiquement, on est à deux pas du centre ville, mais dès qu'on a loupé le passage du facteur, il faut renoncer aux bienfaits de la civilisation.
Vous rentrez dans la Poste du Pigeonnier et, par accident, votre oeil innocent se pose sur une affichette atrocement imprimée d'un dessin humouristique accompagné d'une légende on ne peut plus juridique : un lieu où on vous rappelle qu'on ne doit pas menacer les guichetiers n'inspire pas une confiance souveraine. Mais même sans insultes, un lieu peut vite devenir invivable... J'avoue que j'ai quelquefois (oh, si peu!) recours à l'hyperbole sur ce blog; mais là, promis, je n'exagère rien : dans la salle minuscule, deux femmes édentées entourées d'une ribambelle de gamins attendent leur tour dans le brouhaha de leur progéniture. Dans le lot, une hideuse préado, mules Barbie et effet racine, commmence à hurler qu'il faut ouvrir d'autres guichets. Elle engueule un monsieur qui travaille à la Poste parce qu'il ne fait pas la queue pour demander un renseignement à un collègue. Un autre gamin tyrannise un distributeur de boissons (quelle idée aussi d'aller installer un engin pareil ici!), tandis qu'un de ses frères, inexplicablement armé de deux bouts de bois, tape sur les plus jeunes en beuglant.
C'est enfin au tour des deux dames; elles rappellent à elles leurs gosses dispersés. C'est alors que deux de ces adorables Groseilles (difficile de ne pas penser à La Vie est un long fleuve tranquille) entreprennent de sauter par dessus les cordons installés pour canaliser les usagers. Evidemment, ils ne sautent pas assez haut, entrainant dans leur chute les plots métalliques. Les mères (la mère et la grand-mère? difficile à dire tant la misère vieillit les traits) qui, en plus, n'ont pas les papiers nécessaires, crient de plus en plus fort : "Vivement l'école!". Quand les mômes commencent à vraiment se chamailler, l'une d'elles lance un : " hé, vous êtes pas à l'école, ici!" qui nous laisse encore cois...
Alors c'est ça, l'école, pour ces adultes-là, ces adultes qui n'hésitent pas à cracher des "bordels" et des "putains" devant leurs enfants? Un lieu où il est normal de se conduire comme des bêtes? Un genre de clos où on laisse les mômes se défouler juste pour soulager les parents dans la journée? L'école, c'est le Bronx? On sait qu'elle peine de plus en plus à briser le déterminisme social. Etant donnée l'image d'elle que certains parents transmettent à leurs enfants, on ne s'étonnera plus de rien...
Le petit dernier, dans sa poussette, s'agitait énormément. En me disant qu'il était promis au sort de ses frères, j'ai ressenti un puissant malaise. Bienvenue en Amiénie...
G.
Retour - 1
C'est évident : si Epictète avait connu les voyages en train, il n'aurait pas fait son malin avec le stoïcisme. A quelques jours de la rentrée, j'avais justement besoin qu'on me rappelle combien les enfants sont parfois doués d'une perspicacité ébouriffante.
Une petite brunette passant à côté de ma valise : " Oh, y en a qui partent en voyage". Pas possible! C'est peut-être parce qu'on est dans une gare, bécasse!
A noter que le mioche qui parle de vous à 2 cm de vos oreilles sur le mode "y en a qui" devait être l'accessoire indispensable de l'été. Ainsi, quelques heures plus tard : " Y en a qui descendent à Le Mans!" - J'ai horreur des gens qui disent "à Le Mans"; les a-t-on tenu au courant des règles de base du français? Il était bien temps que je descende, du reste, parce que 5 heures dans le wagon nurserie où les braillements des nourrissons se répondent comme autant d'appels des muezzins, je n'en pouvais plus.
Encore pourrait-on essayer de se montrer indulgent avec ces enfants trop jeunes pour apprendre les rudiments de la politesse (on ne fait pas comme si les gens étaient des débiles incapables de comprendre qu'on parle d'eux). Mais que dire de cette créature suprêmement intelligente d'environ 16 ans qui a jacassé sans discontinuer à tout propos (les Marseillais y sont oufs, mais pas tant que les Corses, et la mamie au chemisier pistache, elle est trop faaaaaashion...) ?
Devant l'air ahuri de sa copine (avec une prof comme ça, ma cocotte, t'es pas bien barrée dans la vie), elle ajoute : "tu sais, je t'avais expliqué; c'est le mec qui a tué son vieux et qui a épousé sa reum mais il le savait pas et vice et versa..." Comme quoi, on apprend des choses : moi, je croyais que le complexe d'Euclide, c'était quand une droite pas assez rallèle se sentait bien seule à pouvoir passer par un point donnée. C'était la rentrée avant l'heure, en fait...
Qui a dit que les voyages en TGV étaient plus reposants que la voiture, hein?
G.
Une petite brunette passant à côté de ma valise : " Oh, y en a qui partent en voyage". Pas possible! C'est peut-être parce qu'on est dans une gare, bécasse!
A noter que le mioche qui parle de vous à 2 cm de vos oreilles sur le mode "y en a qui" devait être l'accessoire indispensable de l'été. Ainsi, quelques heures plus tard : " Y en a qui descendent à Le Mans!" - J'ai horreur des gens qui disent "à Le Mans"; les a-t-on tenu au courant des règles de base du français? Il était bien temps que je descende, du reste, parce que 5 heures dans le wagon nurserie où les braillements des nourrissons se répondent comme autant d'appels des muezzins, je n'en pouvais plus.
Encore pourrait-on essayer de se montrer indulgent avec ces enfants trop jeunes pour apprendre les rudiments de la politesse (on ne fait pas comme si les gens étaient des débiles incapables de comprendre qu'on parle d'eux). Mais que dire de cette créature suprêmement intelligente d'environ 16 ans qui a jacassé sans discontinuer à tout propos (les Marseillais y sont oufs, mais pas tant que les Corses, et la mamie au chemisier pistache, elle est trop faaaaaashion...) ?
"Bidule, il a pas fait son complexe d'Euclide!" (sic)
Devant l'air ahuri de sa copine (avec une prof comme ça, ma cocotte, t'es pas bien barrée dans la vie), elle ajoute : "tu sais, je t'avais expliqué; c'est le mec qui a tué son vieux et qui a épousé sa reum mais il le savait pas et vice et versa..." Comme quoi, on apprend des choses : moi, je croyais que le complexe d'Euclide, c'était quand une droite pas assez rallèle se sentait bien seule à pouvoir passer par un point donnée. C'était la rentrée avant l'heure, en fait...
Qui a dit que les voyages en TGV étaient plus reposants que la voiture, hein?
G.
16 août, 2006
See you soon
Nouvelle interruption de Quai de Somme. La modération des commentaires a été suspendue jusqu'à notre retour, même si la blogosphère sommeille et qu'il y a peu de chances que nous retrouvions des messages à notre retour.
Avec un peu de patience, vous découvrirez la photo du plus mauvais dessert du monde et vous saurez comment nous avons mérité le Bricolo d'Or. D'ici là, prenez du bon temps!
Avec un peu de patience, vous découvrirez la photo du plus mauvais dessert du monde et vous saurez comment nous avons mérité le Bricolo d'Or. D'ici là, prenez du bon temps!
See you soon
Nouvelle interruption de Quai de Somme. La modération des commentaires a été suspendue jusqu'à notre retour, même si la blogosphère sommeille et qu'il y a peu de chances que nous retrouvions des messages à notre retour.
Avec un peu de patience, vous découvrirez la photo du plus mauvais dessert du monde et vous saurez comment nous avons mérité le Bricolo d'Or. D'ici là, prenez du bon temps!
Avec un peu de patience, vous découvrirez la photo du plus mauvais dessert du monde et vous saurez comment nous avons mérité le Bricolo d'Or. D'ici là, prenez du bon temps!
12 août, 2006
Autour d'un fer à repasser 2
"J'ai envie que ce soit la rentrée... Pas pour travailler, hein, je te rassure! Mais j'ai envie d'aller au bahut et de porter de jolies tenues"
G.
G.
Autour d'un fer à repasser
Oh lala! Je me rappelle pourquoi j'ai horreur du repassage! MAis comment c'est possible de faire autant de faux-plis?
G
G
Sentier des petites perles
Entendu dans un calamiteux reportage (pris en cours de route, peu de temps avant son terme, hélas) sur les concours de coiffure :
"Je ne me considère pas comme un coiffeur, mais comme un artiste en capillisculpture"
Police du style
Faites un petit tour chez cette intégriste du look... Et moi qui ose sortir avec des fringues non repasséees, je me ferais charcuter si je la croisais !
11 août, 2006
Veinarde et Bombasse
Veinarde était dans la même prépa que moi, au lycée Infini. Mes contacts avec elle se résumaient au strict minimum. C’était à mes yeux loin d’être la plus brillante et pourtant c’est elle qui s’est hissée le plus haut dans la carrière des lettres – au prix d’un bûchage intensif. Je ne pensais vraiment pas la revoir et, à vrai dire, il m’a fallu quelques minutes pour la reconnaître au mariage de Tonky. Veinarde est une fille bourrée de qualités, je le reconnais, mais son principal attrait, celui qui justifie à lui tout seul son pseudonyme, reste Bombasse, son petit ami depuis le lycée. Je pense que toutes ses anciennes copines du lycée ont dû la maudire mille et mille fois pour la longévité de leur amour. Je la maudirais moi-même, si leur loyauté l’un envers l’autre n’était pas le seul lien qui me rattachait à Bombasse.
Car Bombasse accompagnait sa dame au mariage, comme tout bon chevalier servant…
Il y a des garçons qui embellissent avec le temps ; c’est injuste, mais des garçons comme Bombasse n’en sont pas à cette forfaiture près. Corps d’athlète (ce n’est pas une image, c’en est un), gueule d’ange, grand ( au premier coup d’œil, j’ai évalué sa taille au double de la mienne – j’ai failli me rompre les cervicales rien qu’en le regardant… mais à bien y réfléchir, il doit mesurer un peu moins de 3m48), tête bien faite, architecte fortuné, intelligent, chaleureux, élégant (à croquer dans son costume marron glacé – ou sans !), sexy, grrrrrrr…
Il faudrait que je vous dise comment V., qui ne l’avait encore jamais vu, a passé la soirée à discuter avec lui de maison écolo (soit dit en passant, il semble que les Québéquois soient imbattables dans ce domaine ; pense à te faire bâtir une maison bioclimatique, Alcib !). Mais je ne lui en veux pas, parce que j’ai moi aussi passé une partie de la soirée à baver devant lui (ah, ça s’est vu ?). En fait, j’étais même dégoûté de ne pas avoir mieux potassé mon « Maison écologique ».
Il faudrait que je vous dise comment j’ai fait promettre à Paulinette de le placer à notre table à son propre mariage – vu le nombre d’intéressé(e)s, on dressera une table circulaire tout autour de sa chaise. Que je vous dise, encore, comment, aigris, nous (c’est un nous très collectif) avons passé toute la soirée à imaginer ses défauts… Et moi qui l’ai vu en tenue d’Adam, il y a quelques années, dans des circonstances des plus chastes, je peux certifier qu’il n’y a de vice de forme à aucun endroit ! Que je vous dise, enfin, comment nous avons bu ses paroles – et même si ç’avait été des conneries monumentales, on aurait bu sans ciller ! Mignon comme tout, il a même affecté de croire que la recherche en littérature avait une utilité… Le bilan, le triste bilan, c’est que l’homme parfait existe, et qu’il est hétéro.
Car Bombasse accompagnait sa dame au mariage, comme tout bon chevalier servant…
Il y a des garçons qui embellissent avec le temps ; c’est injuste, mais des garçons comme Bombasse n’en sont pas à cette forfaiture près. Corps d’athlète (ce n’est pas une image, c’en est un), gueule d’ange, grand ( au premier coup d’œil, j’ai évalué sa taille au double de la mienne – j’ai failli me rompre les cervicales rien qu’en le regardant… mais à bien y réfléchir, il doit mesurer un peu moins de 3m48), tête bien faite, architecte fortuné, intelligent, chaleureux, élégant (à croquer dans son costume marron glacé – ou sans !), sexy, grrrrrrr…
Il faudrait que je vous dise comment V., qui ne l’avait encore jamais vu, a passé la soirée à discuter avec lui de maison écolo (soit dit en passant, il semble que les Québéquois soient imbattables dans ce domaine ; pense à te faire bâtir une maison bioclimatique, Alcib !). Mais je ne lui en veux pas, parce que j’ai moi aussi passé une partie de la soirée à baver devant lui (ah, ça s’est vu ?). En fait, j’étais même dégoûté de ne pas avoir mieux potassé mon « Maison écologique ».
Il faudrait que je vous dise comment j’ai fait promettre à Paulinette de le placer à notre table à son propre mariage – vu le nombre d’intéressé(e)s, on dressera une table circulaire tout autour de sa chaise. Que je vous dise, encore, comment, aigris, nous (c’est un nous très collectif) avons passé toute la soirée à imaginer ses défauts… Et moi qui l’ai vu en tenue d’Adam, il y a quelques années, dans des circonstances des plus chastes, je peux certifier qu’il n’y a de vice de forme à aucun endroit ! Que je vous dise, enfin, comment nous avons bu ses paroles – et même si ç’avait été des conneries monumentales, on aurait bu sans ciller ! Mignon comme tout, il a même affecté de croire que la recherche en littérature avait une utilité… Le bilan, le triste bilan, c’est que l’homme parfait existe, et qu’il est hétéro.
*
Mon homme et moi avions plus d’une heure de route pour aller chez mes parents où nous avions prévu de dormir. Nous nous sommes donc éclipsés, au grand dam de la mariée qui pensait nous faire dormir sur place (si on avait su… pardon Tonky !) juste après le café. En faisant nos adieux à Veinarde et Bombasse (euh… on se fait la bise, hein !), nous avons procédé à un échange de mail, griffonnés sur une page de « Habitat naturel » (mon homme dispose un arsenal époustouflant de magazines écolo), avons promis de nous revoir (parce qu’il est évident que dès que nous en aurons l’occasion, nous foncerons chez eux ; 800 bornes, c’est si vite fait ! Cela dit, Bombasse, vaguement natif de Picardie, a de la famille pas très loin de chez nous ; c’est sans doute ça, le vice caché ) et avons regretté de part et d’autres d’être restés si longtemps sans nouvelles. Rien que de très classique : on les reverra sans doute dans 15 ans. Et on parie combien qu’il sera encore à tomber ?
Alors que les invités commençaient à se trémousser, Veinarde, gentille jusqu’au bout (je crois que je la déteste), s’est étonnée que Zouzouk (mon amie la plus proche du lycée Infini) et moi, réputés danseurs vedettes, soyons parmi les premiers à partir. C’est sûr que dans nos soirées de jeunesse, elle m’a connu trempé jusqu’à l’os… Avec tout ça, j’ai raté la soupe à l’oignon !
G.
PS : Encore tous nos vœux de bonheur à la magnifique Tonky et à son veinard de mari !
Alors que les invités commençaient à se trémousser, Veinarde, gentille jusqu’au bout (je crois que je la déteste), s’est étonnée que Zouzouk (mon amie la plus proche du lycée Infini) et moi, réputés danseurs vedettes, soyons parmi les premiers à partir. C’est sûr que dans nos soirées de jeunesse, elle m’a connu trempé jusqu’à l’os… Avec tout ça, j’ai raté la soupe à l’oignon !
G.
PS : Encore tous nos vœux de bonheur à la magnifique Tonky et à son veinard de mari !
Déco
Notre amie L.N. a eu un voisin qui avait choisi pour sa décoration intérieure le seul motif du canari. C'est l'une des raisons qui l'a fait déménager... Je ne pense pas être aussi bizarre que ce monsieur, mais j'ai envie de parsemer cette page d'oiseaux. Je me lasserai peut-être, vous très certainement. J'ai besoin d'aérer ce blog, de changer un peu son apparence. Cela dit, ces volatiles restent des antiquailleries. Personne n'a dit que, moi, je devais changer!
G.
G.
Découverte du mois
J'ai découvert ce blog totalement par hasard en tapotant sur google
"allô sabrina, c'est ta prof de français", parce que j'ai entendu surRire et chanson France Inter (arrête, G.! là, tu n'es pas crédible) le sketche tordant d'un comique non identifié que j'aurais aimé retrouver. Comme cette collègue bloggeuse officie sur canalblog, elle saura par quel biais j'ai eu accès à sa page, mais je serais toujours moins ridicule que celui qui y est arrivé en cherchant : "culotte de la prof".
Comme je suis toujours mal à l'aise quand il s'agit de placer dans ma colonne de liens des sites à l'insu de leur auteur, je me laisse le temps de la découvrir davantage, voire de lui laisser un commentaire un jour, si l'occasion se présente, avant de la classer dans mes favoris. Cela dit, la présence d'un "blog de fille" - l'expression, qui n'a rien de désobligeant, est empruntée à son blog - détonera sacrément dans une liste de blogs presque exclusivement pédé (là non plus, ça n'a rien de désobligeant, m'enfin!). Parce que même celui-ci - j'adore, mais là non plus je n'ose pas l'ajouter à mes liens... alors je dévore son blog en catimini - n'est pas un vrai blog de fille (qui l'eut crû?).
Bon, en fait Mariecaro ne ferait pas tant que ça figure d'exception : ça reste un blog de prof, après tout! Affaire à suivre
G.
"allô sabrina, c'est ta prof de français", parce que j'ai entendu sur
Comme je suis toujours mal à l'aise quand il s'agit de placer dans ma colonne de liens des sites à l'insu de leur auteur, je me laisse le temps de la découvrir davantage, voire de lui laisser un commentaire un jour, si l'occasion se présente, avant de la classer dans mes favoris. Cela dit, la présence d'un "blog de fille" - l'expression, qui n'a rien de désobligeant, est empruntée à son blog - détonera sacrément dans une liste de blogs presque exclusivement pédé (là non plus, ça n'a rien de désobligeant, m'enfin!). Parce que même celui-ci - j'adore, mais là non plus je n'ose pas l'ajouter à mes liens... alors je dévore son blog en catimini - n'est pas un vrai blog de fille (qui l'eut crû?).
Bon, en fait Mariecaro ne ferait pas tant que ça figure d'exception : ça reste un blog de prof, après tout! Affaire à suivre
G.
10 août, 2006
Hérédité
Quand je vivais encore chez mes parents, à chaque fois que je ramenais des amies à la maison (bizarrement, je ne m’enfermais jamais avec elles dans ma chambre…), c’était toujours le même refrain :
G.
« Qu’est-ce qu’elle est belle ta mère !»
Quand mon père était là aussi, certaines rajoutaient, peut-être un brin gênées : « Et ton papa est très gentil… ».Evidemment, pour tout fils qui se respecte, a fortiori quand il préfère les garçons, notre mère est la plus belle femme au monde. Mais objectivement, pour avoir vu des photos de jeunesse de ma maman, je peux vous certifier qu’elle aurait fait un bien joli mannequin… Je n’étais pas peu fier d’aller aux réunions parents-profs avec elle, d’une part parce qu’elle n’avait que des louanges à entendre sur sa progéniture, d’autre part parce que j’étais persuadé qu'elle éblouissait mes profs.
Passée la satisfaction d’avoir épaté les copines, je me rendais bien compte qu’il y avait quelque chose d’assez vexant dans une surprise aussi sincèrement manifestée. Etait-il si inimaginable que ma mère soit une beauté ? D’accord,j’étais je suis une petite chose chétive, mais ma mère m’a quand même transmis la moitié de mon patrimoine génétique (dont le huitième de sang italien) : j’ai eu le droit au daltonisme, à la peau fragile et à la circulation sanguine calamiteuse, pourquoi est-ce que je n’aurais pas aussi les bons côtés, hein ?
Du coup, à 14 ans, j’avais acquis la certitude qu’à 15 ans, je serai devenu une splendeur ; à 14, je pensais que ce serait à 15 ; à 15, j’avais grand espoir qu’à 16 ans, je deviendrais le genre de bombasse sur lequel on se retourne dans la rue. N’importe quoi ! Cela dit, j’attends toujours !
Si ça tombe, tiens, j’aurais mieux fait de naître avec deux X !
Passée la satisfaction d’avoir épaté les copines, je me rendais bien compte qu’il y avait quelque chose d’assez vexant dans une surprise aussi sincèrement manifestée. Etait-il si inimaginable que ma mère soit une beauté ? D’accord,
Du coup, à 14 ans, j’avais acquis la certitude qu’à 15 ans, je serai devenu une splendeur ; à 14, je pensais que ce serait à 15 ; à 15, j’avais grand espoir qu’à 16 ans, je deviendrais le genre de bombasse sur lequel on se retourne dans la rue. N’importe quoi ! Cela dit, j’attends toujours !
Si ça tombe, tiens, j’aurais mieux fait de naître avec deux X !
G.
09 août, 2006
Diplomatie 2
Au moment même où, revenant des Normandies, on s'engageait sur notre belle rue refaite à neuf pendant l'été (sauf devant chez nous, faut quand même pas pousser!), le portable sonne. Ce genre de truc arrive, même à nous. Remarquez que je dis "nous"; parce que, fusionnels jusqu'au bout (là, je crois que je vais finir par énerver), on a un portable pour deux. A vrai dire, c'est plutôt celui de mon homme, mais comme il est au volant, c'est moi qui décroche. Allez savoir, c'est peut-être ça qui a destabilisé mon interlocuteur :
Ma pomme, de sa plus belle voix : allô
Poussinou perplexe, limite paniqué: euh... je ne suis pas sur le portable de G et V?
Moi : Ben si. C'est G.
Lui : P'tain! Mais c'est quoi cette voix virile! T'as mué pendant les vacances?
Vous le prendriez comment, vous ? Mal hein? C'est décidé, pour la rentrée, je me façonne une voix de crooner.
G.
Ma pomme, de sa plus belle voix : allô
Poussinou perplexe, limite paniqué: euh... je ne suis pas sur le portable de G et V?
Moi : Ben si. C'est G.
Lui : P'tain! Mais c'est quoi cette voix virile! T'as mué pendant les vacances?
Vous le prendriez comment, vous ? Mal hein? C'est décidé, pour la rentrée, je me façonne une voix de crooner.
G.
Micheline et moi
Ayant traversé les Normandies de part en part, de long en large et réciproquement, nous avons beaucoup écouté la radio durant la dernière quinzaine. Notre périple nous a ainsi permis de découvrir Radio Fraternité (mais comment vivions-nous auparavant ?) et les fabuleuses « Micheline et moi-même » (sic… à répéter toutes les deux phrases) nous présentant dans le plus franc amateurisme une recette de radis au vinaigre…
« Alors ça, c’est original, Micheline. Parce que les radis, on ne sait jamais comment les servir!
_ Oui, c’est souvent cru avec du beurre.
_ Remarquez, c’est très bon comme ça, les radis, Micheline. Les recettes les plus simples sont les meilleures, Micheline…
_ Oui, ben on ne vous demande pas votre avis. Les radis, ça sera au vinaigre et aux aromates, et puis c’est tout! »
Elles sont trop sympa, « Micheline et moi-même » : elles nous livrent leurs petits secrets même quand ce n’est pas encore l’heure de la rubrique astuces, et c’est toujours un truc édifiant du genre : ne sortez pas le plat du four à mains nues.
« Alors ça, c’est original, Micheline. Parce que les radis, on ne sait jamais comment les servir!
_ Oui, c’est souvent cru avec du beurre.
_ Remarquez, c’est très bon comme ça, les radis, Micheline. Les recettes les plus simples sont les meilleures, Micheline…
_ Oui, ben on ne vous demande pas votre avis. Les radis, ça sera au vinaigre et aux aromates, et puis c’est tout! »
Elles sont trop sympa, « Micheline et moi-même » : elles nous livrent leurs petits secrets même quand ce n’est pas encore l’heure de la rubrique astuces, et c’est toujours un truc édifiant du genre : ne sortez pas le plat du four à mains nues.
*
Même si j’ai un faible pour toute émission donnant l’air d’être l’œuvre de gosses ou de bricoleurs peu doués, le principal atout de Radio Fraternité réside dans sa ligne éditoriale que l'on pourrait résumer ainsi : Jésus est notre sauveur. Nous ne l’avons pas compris tout de suite (bon, j’avoue que j’avais des soupçons au nom de la station, mais après tout, on peut être fraternel et laïc, non ?). Il nous aura fallu deux bonnes minutes pour comprendre que le sujet de la première chanson que nous y avons entendue, une marmelade lénifiante, était le parrainage des enfants en Afrique. Du coup, on n’a pas été très surpris d’entendre un autre catho à guitare s’extasier « Ma Sœur, Je veux chanter avec toâ / Que Jésus est la source de notre joâ ».
J’ai hélas omis de retenir la fréquence… Je n’ai pas bien fait mon Job (ouarf…).
G.
J’ai hélas omis de retenir la fréquence… Je n’ai pas bien fait mon Job (ouarf…).
G.
Mama Africa
En bon usager des médias, vous savez que l’été est la saison du recyclage. Toutes les ondes regorgent alors d’émission de bilans, de best of ou de bêtisiers. Dans le même esprit, mais un brin plus classe qu’Arthur, France Inter propose quotidiennement un voyage à bord d’un chronoscaphe (ouais, la mise en scène de l’émission est d’un ringard hallucinant, genre faussement futuriste à la Bogdanov), à la découverte d’événements plus ou moins marquants du XXème siècle. Ainsi ce petit sujet sur Miriam Makeba :
« I was born ….
V. : _ Mais pourquoi elle ne parle pas français ?
G : _ Ben euh… Comment t’expliquer… Y a des gens qui ne parlent pas français parce qu’ils sont pour ainsi dire estrangers, à tort ou à raison d’ailleurs parce que… m’enfin… On considère généralement que les Sud-Africains sont précisément des estran…
V : _ Ah ? C’est pas Marie Myriam ?
G : _On n’a jamais surnommée Marie Myriam Mama Africa, tu sais (je ne crois pas qu’on se soit beaucoup creuser la tête à lui trouver un surnom, à vrai dire…)
V : _ C’est pour ça ! Je me demandais ce que ça pouvait bien donner un chanson de Marie Myriam intitulée Pata Pata… »
V. : _ Mais pourquoi elle ne parle pas français ?
G : _ Ben euh… Comment t’expliquer… Y a des gens qui ne parlent pas français parce qu’ils sont pour ainsi dire estrangers, à tort ou à raison d’ailleurs parce que… m’enfin… On considère généralement que les Sud-Africains sont précisément des estran…
V : _ Ah ? C’est pas Marie Myriam ?
G : _On n’a jamais surnommée Marie Myriam Mama Africa, tu sais (je ne crois pas qu’on se soit beaucoup creuser la tête à lui trouver un surnom, à vrai dire…)
V : _ C’est pour ça ! Je me demandais ce que ça pouvait bien donner un chanson de Marie Myriam intitulée Pata Pata… »
Brève écolo et côlon
Pour qui l’ignorerait encore, je partage la vie d’un écologiste au grand cœur dont le rêve le plus ardent est de vivre dans une maison bioclimatique. Au quotidien, ça donne des dialogues attendrissants :
« Chéri, un sucre dans ton café ? Tu ne trouves pas que le café aurait meilleur goût entre des murs offrant un déphasage de 12 heures ? », « Je suis si bien avec toi. Sans doute grâce aux vertus isolantes de la paille de lavande » ou encore : « Chéri, je t’aime. Tu m’offres une maison bioclimatique ? ».
Puisque le romantisme n’est pas mort, voici une brève trouvée dans le magazine La Maison écologique, à la page 7 du numéro de juillet :
« Début avril s’est tenue la 1ère rencontre internationale des toilettes sèches à Saint Merd de Lapleau, en Corrèze »
C’est toujours bien de constater qu’engagement moral et autodérision peuvent aller de pair.
G.
« Chéri, un sucre dans ton café ? Tu ne trouves pas que le café aurait meilleur goût entre des murs offrant un déphasage de 12 heures ? », « Je suis si bien avec toi. Sans doute grâce aux vertus isolantes de la paille de lavande » ou encore : « Chéri, je t’aime. Tu m’offres une maison bioclimatique ? ».
Puisque le romantisme n’est pas mort, voici une brève trouvée dans le magazine La Maison écologique, à la page 7 du numéro de juillet :
« Début avril s’est tenue la 1ère rencontre internationale des toilettes sèches à Saint Merd de Lapleau, en Corrèze »
C’est toujours bien de constater qu’engagement moral et autodérision peuvent aller de pair.
G.
08 août, 2006
Diplomatie
Courte halte amiénienne : manuscrits de messages et pochette rouge attendront encore un peu avanty d'atterrir sur le ouèbe. En coup de vent, juste une petite leçon de diplomatie pour regonfler l'ego de vos amis célibataires :
Ton gel et tes capotes ne sont pas périmés?
Mon homme est vraiment un ange...
G.
G.
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