18 août, 2007

Terre, sois lui légère...

... ce blog a si peu pesé sur toi.

Le blog est mort, vive le blog! Vous nous trouverez désormais ici.

17 août, 2007

Good bye Amiénie

Don't cry for us Picardia...

15 jours de silence pour 15 jours d'intense activité dont vous ne trouverez aucune trace sur Quaidesomme : c'est une autre histoire qui trouvera sa place sur un autre blog. L'aventure picarde se referme sur un trousseau de clés tombé dans la fosse de l'ascenseur (qui parle, mais ne prévient pas la maladresse). Il paraît que c'est un truc typique de déménagement. La demi-heure de retard chez le notaire aussi, sans doute ("hein, on n'avait pas dit 18 heures?").

On ne pouvait pas clore ce blog sans saluer nos lecteurs, qu'ils nous suivent depuis les tout débuts (presque deux ans, tout de même!), comme Alcib qui a amplement mérité la palme de la fidélité, ou qu'ils soient fraîchement arrivés sur nos pages; qu'ils lisent silencieusement ou commentent à foison,; que, tombés ici par accident, ils soient revenus ou aient joué les hapax (vous ne l'auriez pas parié, hein, que c'était un blog culturel!). Je serais curieux, d'ailleurs, de savoir comment certains d'entre vous ont échoué sur ce blog : profitez donc de cet ultime message pour étancher ma soif de savoir!

La sphère bloggesque nous a apporté beaucoup de satisfaction : pour quelques pistes finalement vaseuses , combien de consoeurs et confrères en or! Là, j'ai la soudaine impression de rédiger mon testament : il faut que j'arrête les pompeuseries! Après tout, les Pitous restent sur la toile! Si ce blog a fait son temps et ne sera plus alimenté, il restera cependant en ligne, parce qu'on ne me refera pas et que j'ai une peur panique de l'oubli...

La création du nouveau blog est en cours. Nous posterons ici son adresse quand il sera vaguement présentable. Bisous à tous!

Pitou G.

03 août, 2007

Purement informatif

Vous saviez, vous, qu'on pouvait choper des courbatures aux cuisses en lessivant des murs? Moi, on ne m'avait pas prévenu. Pauvre corps, tout de même, il doit être bien délabré pour ressentir si profondément dans sa chair ce petit effort!

Il va falloir que nous options pour un titre ou un autre, car les quais de la Somme sont bien loin de nos pensées d'aujourd'hui.

01 août, 2007

Armi et Danny

Je pourrais vous raconter ici des choses essentielles. Vous dire par exemple que nous avons eu les clés de notre maison tout à l'heure. Bientôt le déménagement. Bientôt la mort de Quaidesomme (pas de souci, il sera momifié). Nous devrions avoir l'adsl assez vite, une fois résolu un minuscule souci technique : l'absence de prise de téléphone. Je pourrais, mais ce n'est pas l'objet de ce message.
Il faut se méfier des déménagements : certaines personnes, particulièrement fofolles faut dire, se perdent et ne réapparaissent plus. C'est le cas de Timy, que nous désespérons de revoir depuis plus d'un mois. Mon homme a commencé tout à l'heure à parcourir ses archives en écoutant Anna Sylvestre. Il rigolait un peu trop bruyamment pour que ce soit à cause des fabulettes, alors il m' a avoué son secret : c'est ça. Régalez vous!
G.

31 juillet, 2007

Pardon

Entendu à la radio : "Ils ont recruté de la main d'oeuvre à bas coût"


Mais que diable sont-ils aller faire en Azerbaïdjan?

30 juillet, 2007

Ben t'es où? Kestufé?

J'ai entendu vos cris d'angoisse: oui, je n'écris pas souvent mais ça ne veut pas dire que je ne fais rien, au contraire. J'ai des vacances passionnantes... Je vais à la piscine en considérant avec horreur que tout ce qui flotte et a entre 10 et 15 ans est potentiellement un de mes élèves. Je fais le ménache pour soulacher ma chère belle-maman (quel plaisir d'utiliser cet aspirateur silencieux!) Et surtout je téléphone: je harcèle la vieille banque ("Oui bonjour, j'ai la surprise de voir que vous me réclamez une pénalité de remboursement anticipé... c'est une erreur, parce que de toute façon je la payerai pas, d'accord Madame?") et la nouvelle ("Salut mon banquier roux, les frais de dossier là... c'est une blague? Parce que de toute façon je les payerai pas, alors autant les enlever!"), les courtiers,("Vous allez rire: le banquier voulait me prendre des frais de dossier...! avec ce que je vous paye!") les notaires ("Coucou Maître, dites, si on constate une différence de superficie, on peut réclamer une réduction de prix?") pour grapiller tous les petits sous qui voudraient s'enfuir dans le tournant. Ben oui: je suis normand et mon Pitou a des ascendances auvergnates... On ne voudrait pas garder la bourse plate!

V.

29 juillet, 2007

Réédition

Je l'avais promis au tubercule le plus drôle de la blogosphère, il y a des lustres. Grâce à l'aide et à l'astuce de Vincent le Ponantin , c'est chose possible : écoutez ce morceau d'anthologie en en lisant le commentaire! L'article original date du 7 décembre dernier, date d'anniversaire de notre Pacs.




Pour célébrer notre anniversaire de PACS, j'aimerais qu'on chante tous en choeur cette chanson trop vite oubliée (rhôô) intitulée "Génération Anti-pacs" du groupe éponyme. Perso, je trouve que la chanson propagandiste est injustement tenue pour un genre mineur. Heureusement que les Pitous sont là pour rectifier le tir!

Souvenez-vous : il y a 7 ans, des gens habillés en smarties tremblaient pour le taux de natalité de la France qui allait, bien entendu, s'effondrer à cause du Pacs. Y a pas à tortiller du fion (bande de folles!) : c'est logique, on vous dit.
Ce qu'on ignore trop souvent, c'est que cette belle cause idéologique allait signer l'acte de naissance d'un style musical absolument inouï, jamais égalé depuis : le rap-techno-lyrique slammé. Pour réussir ce cocktail top classe, vous avez besoin :

* d'un mec bien blaireau. Son accent doit faire beauf, mais c'est sans doute de la contrefaçon ( syndrôme : "j'habite Neuilly mais je fais mon caïd pour être pris au sérieux")
* d'une chanteuse lyrique qui détone et détonne.
* d'un synthé, bien sûr. Pas possible sans boîte à rythme, hein!
* d'un max d'onomatopées et de gens qui sussurent "génération antipacs" (franchement, ils foutent les jetons : on dirait des vampires!)
* et de paroles béton

Et pour ces fameuses paroles, suivez le guide! Le postulat, c'est connu, c'est qu'un lobby homosexuel oeuvre dans l'ombre pour le naufrage de la France. La pratique, ça donne ça :




Couloirs de l'assemblée (hein hein)
Sondages préfabriqués (j't'assure)
Opinion calculée (ben oui)
Le PACS avance masqué




Note : les trucs entre parenthèses, c'est pas des ajouts de ma part; et ça donne un sacré cachet au morceau!




Des vendeurs d'illusions
Veulent nous compter par paires (j'te dis)
Au prix d'une intrusion (j't'assure)
Au mépris des repères




Renote : là, faut avouer qu'il y un puissant travail sur la langue : d'ingénieuses reprises phoniques. En revanche, on a vite fait le tour des commentaires à la fin des vers.




Dans la rue on s'éveille
Dans la rue on se lève
Génération antipaaaaaaaacs
(...)
Car dans leur société
L'amour n'est pas promesse (mmmmm)
Aucune pérennité
Je te prends je te laisse (han han yéhè qssch)


Renonote : alors là, le mot pérennité il sonne génialement dans la bouche du blaireau.



Ne risquons pas nos corps
Dans leur contrat précaire (j’t’assure)
Leur triste loi du sort (hein hein)
Provoque la colère


Note : l’intonation du mot colère est jouissive. Il a l’air tout content !
« Leur », ça désigne bien sûr la puissante mafia gay.



Des millions de rebelles
Uniront leurs efforts
Contre ce faux modèle
De la loi du plus fort




Et là, tous les effets sonores se mêlent, la chanteuse lyrique entre en transe et s’évade dans les aigus. Le blaireau braille, les vampires chuintent. Un déchirant ooooooooooooooooh final se perd dans le lointain et vous arrache un soupir d’émotion.

Tout ça pour vous dire, qu'il y a cinq ans aujourd'hui que les Pitous sont pacsés (toujours pas réussi à faire vaciller la France, mais on finira bien par réussir, avec le secours des Francs-maçons ;-))

G.

P.S. : Si quelqu'un peut me dire comment mettre le morceau en ligne, rien ne vaut l'écoute, je crois! (c'est corrigé!)
P.P.S. : Pour les besoins de l'article, je me suis tapé le morceau en boucle. Alors respect!

L'effet papillon

Alors que nous signions le devis pour nos futures fenêtres (cf. article précédent), l'épouse de l'artisan est entrée en furie et en hurlant dans son bureau :
Aaaaah, c'est horrible, je peux plus rien faire!

Son mari, un peu gêné de voir ainsi perturbé son rendez-vous avec de très augustes clients, lui lance alors un regard embarassé. Elle tortille ses mains dans tous les sens et prend des poses étranges. Non, vraiment, elle ne peut pas retourner à côté.
Il y a un énorme papillon!

Mi amusés, mi compatissants, nous allons chasser le fauteur de trouble, bien conscients qu'une phobie ne se raisonne pas. Comme quoi, tout ce qui est coloré et virevoltant n'est pas forcément girlie!

Au moment de conclure ("comme le dit Jean-Claude Dus, dans les Bronzés", sympas, les références de notre fenêtrier; on n'aurait peut-être pas dû signer si vite!), à notre interlocuteur qui a relevé ma mine inquiète, je m'entends répondre : "Vivre en couple, c'est savoir faire des compromis : vous faites avec la phobie de votre femme, j'accepte l'intransigeance écolo de mon homme"

G.