31 octobre, 2005

Les Pitous chez Mr bricolage

Non, ce n'est pas le premier titre d'une série de livres jeunesse qui détrônera un certain magicien binoclard, mais juste l'épreuve qualifiante inaugurale dans notre quête d'une décoration achevée. L'ordalie avant la récompense: affres du choix du bon rouleau, conjectures infinies sur l'utilisation correcte de la grille à dégorger et enfin la longue attente dans la file ou comment prendre une bonne piqûre de réel au contact du bricolier alençonnais lambda, triste visage. Les clients derrière nous, constatant ad libitum un embouteillage caissier. Le personnel au seillant gilet rouge, l'air effaré et affairé, vaquant à des tâches mystérieuses. Que faire? Constater à quel point ce magasin est mal tenu: nous attendons à côté d'un chariot de transport supportant un énorme carton ouvert. Un peu plus loin des arbres fruitiers dépérissent sous les néons cruels. Des paniers offrent au regard un amoncellement d'objets, piteux ornements de Noël pour les plus identifiables, dont la laideur est accentuée par le dégueulis qui tient lieu de présentation. Mon sens de l'esthétique souffre; j'en veux à cette société qui fabrique à l'autre bout de la planète des produits inutiles et laids. Interrogation: qu'est-ce que cette tige surmontée d'un toupet de plumes violettes et prunes? Je l'imagine planté dans un chignon, mais son rapport avec le monde du père Noël m'échappe totalement.

Misanthrope, va!

Leo

30 octobre, 2005

Tigresse de Norvégie


Gare à vous si cette terrible râleuse vient à loucher ! C'est qu'elle est sur le point de vous filer une baffe!

Moz - Mozette - Mozouchkaia - Pestouille - Marie-Madeleine - L'Affreuse

Un petit nuage fait chat


Juvéna, la plus affable des chattes sous son magnolia stellata. On dirait une madonne!

Juvéna de l'Amrita - Juvie - Juve - Poupoune - L'aristo - Mon lamantin échoué - Canichatéckel - Ma Douce - Ma Princesse

29 octobre, 2005

Au Carlton (partie 2)

C'est d'un pas décidé que nous avons bondi hors du petit salon désuet pour rejoindre la salle du "pot de l'amitié", comme l'a complaisamment nommé le responsable Bouygues pour la région Nord... Une fois de plus, mon rêve de glamour s'est envolé: ce ne serait pas pour cette fois le cocktail très chic. Ceci dit, le champagne était plus que buvable, même si les petits fours étaient très moyens. Enfin, le plus important, la rencontre de quelques voisins: petite déception, beaucoup des personnes présentes étant des investisseurs (environ 60 % des copropriétaires), il faudra attendre encore pour se faire une idée du voisinage. Avec l'aisance qui me caractérise (sic!) et surtout galvanisé par le champagne, je me suis brillamment présenté à tout ce qui tenait une coupe de bulles. Ai parlé avec un petit brun peu disert étudiant en médecine, une jolie blonde en médecine également (mais en 3e année, n'en déplaise au cliché), un jeune couple sympa et une autre jeune femme au look étudié, immédiatement prénommée Miss Dior (le pouvoir fantasmatique d'une marque affichée comme bijou... c'est ridicule, je le sais, mais pourtant je n'y suis pas insensible - le Lion aime ce qui brille.) J'ai bon espoir d'entretenir des relations agréables avec toutes ces personnes, d'autant qu' incapable de fermer ma grande bouche, je brigue déjà un poste (dont personne ne veut!) au comité syndical. Bref, nous avons passé une soirée sympathique et mes amis de Bouygues ont apprécié mon inénarrable sens de l'humour: c'est incroyable comme trois flutes de champagne me mettent en verve! Mais compliment ou pas, on ne payera pas ces fichus frais annexes pour des travaux mal faits...


Leo

Enigme

Mon père l'a encore rappelé hier, j'étais un bébé rieur, malgré une forte propension à la chute. Le genre à rire des petits malheurs qui attristent d'ordinaire les enfants. Que s'est-il passé, au moment K, pour que je me laisse prendre au jeu de la mélancolie, pour que je devienne cette créature mordue par l'angoisse ?

G.

26 octobre, 2005

Parenthèse interactive

Comme vous pouvez le constater, nous tergiversons sur la police à adopter. Pour plus d'uniformité - parce que l'uniformité c'est bien, comme le diraient les amis Mussolini et Ceausescu -, incapable de trancher, je sollicite votre avis. Préférez-vous ceci ou bêtement ceci?

Comme vous pouvez le constater, nous tergiversons sur la police à adopter. Pour plus d'uniformité - parce que l'uniformité c'est bien, comme le diraient les amis Mussolini et Ceausescu -, incapable de trancher, je sollicite votre avis. Préférez-vous ceci ou bêtement ceci?

Au Carlton

19h35, nous passons les portes du grand hôtel d'Amiens, nous sommes presque à l'heure. Perdu: la charmante commerciale nous fait remarquer 1) que nous sommes en vacances 2) que nous avons 40 minutes de retard. Un petit 3) discourtois pour cette dame me vient à l'esprit mais après tout c'est de ma faute si je n'ai pas noté correctement l'heure.
Nous entrons dans un petit salon à moulures (peintes dans des couleurs criardes et baveuses), une quarantaine de personnes sont assises, nous prenons place rapidement sous les regards peu amènes de la foule pas en délire. Très rapidement je ne regrette pas d'avoir zappé la première partie: les explications sur la pollution et son traitement sont claires, mais plusieurs personnes posent des questions inintéressantes: qu'aurions nous risqué si rien n'avait été fait? Bien, on s'est basé sur l'hypothèse où une personne vivrait 70 ans dans une maison du domaine, mangeant les légumes du potager, sniffant l'herbe du jardin. Eh bien il pourrait y avoir des risques pour elle s'il se trouvait une poche de goudron dans le sol...
Quel luxe de précautions, c'est admirable. Au final, nous ne risquons plus rien chez nous. Evidemment, pensé-je, si l'on fume, que l'on mange des produits issus de l'agriculture intensive, que l'on respire lorsqu'on se promène en ville ou que l'on utilise des produits d'entretien, on a une chance sur trois de développer un cancer ultérieurement.
Mais on ne risque rien à Bonvallet.
Pensant au cocktail qui allait suivre et à la livraison prochaine des logements, j'étais plutôt content, même si mon pauvre petit Guillaume qui luttait pour ne pas recouvrir l'assemblée de sa méchante toux m'inquiétait quelque peu. J'étais simplement frappé de voir à quel point les gens tiraient une tronche de six pieds de long: une vieille dame bijoutée et impeccablement permanentée de noir scillait des yeux l'assemblée, assez âgée. J'avoue que je me suis demandé un instant si l'ambiance serait agréable entre voisins. Heureusement, est arrivée l'heure des raffraichissements...

Leo

25 octobre, 2005

Aphorisme africanique

"N'empêche que si l'Africanie n'existait pas, j'aurais moins de mal dans mon métier"
Sabrina

Justice

"Nous voulons la justice, toute la justice, rien que la justice". La formule est grandiose. Il n'y a guère que Douste-Blazy pour la rendre grotesque.

N.B. : je suis bien conscient de la portée hautement polémique de ce post, étant donné que vous êtes nombreux, parmi nos lecteurs, à soutenir notre bon ministre.

Hyacinthe et Zéphyr

Remède

Vous aussi vous en avez assez de partager votre lit avec l'homme de vos rêves? Toussez!

24 octobre, 2005

Diagnostic

Pourquoi fais-je laryngite sur laryngite? Cette question! Ma voix enrouée est si sexy! Et là, je ne vous parle même pas des mouchoirs usagés (so cute!)

Guillaume

Notre voisine, c'est Blanche-Neige!

Nous ne nous installons évidemment pas à Eurodisney, mais pas davantage sur le quai de Somme comme on nous l'avait laissé entendre. Sur le papier officiel qui nous notifie la date de livraison de l'appartement ainsi que notre adresse telle qu'elle devra être rédigée sur tout courrier nous étant adressé, nous avons appris que nous vivrons... rue de l'orée du bois! Où est le smiley sur le point de vomir qui rendrait compte de notre état d'esprit (c'est pourtant vrai qu'il manque de dynamisme, ce blog!)? L'orée du bois, c'est un voyage imaginaire : Vincent se voit transporté avec effroi dans ces quartiers pavillonnaires qu'il aborre, type le Val Fleuri ou Lotissement des Jonquilles. Moi qui ai passé chaque instant de ma vie dans des rues au nom mystérieux, me voilà plongé dans le monde du concret sans magie... Dernière frayeur, mais non la moindre : ce nom de rue est de ceux que l'on abandonne lorsqu'il s'agit de rendre hommage à une personnalité locale comme... comme LUI, oui! Vous nous imaginez vivre rue Gilles de Robien?
En un mot : quai de Somme = classe. L'orée du bois = Dame Boucleline. Faudra-t-il pour autant réintituler notre blog?

23 octobre, 2005

Liste II

"Connais-toi toi-même"
"Regarde le terme d'une longue vie"
"Sache saisir l'instant propice"
"La plupart des hommes sont mauvais"
"Méditer est tout"
"Le mieux est la mesure"
"Garantie vaut préjudice"

Liste

Solon d'Attique
Chilon de Sparte
Pittacos de Lesbos
Bias de Priène
Périandre de Corinthe
Cléobule de Lindos
Thalès de Milet

22 octobre, 2005

Dédicace à ceux qui s'ennuient

A l'article de la mort, mais néanmoins muni de mon homme et d'une tarte à l'abricot, je me rends à l'autre bout de la ville pour illuminer de ma présence une soirée sympathique - elle le fut en grande partie grâce à la dite présence, ne nous en cachons pas ;-) Et pourtant, c'est entre gens de bonne compagnie que nous avons dû encaisser l'inencaissable : "il est bien votre blog, mais il manque de dynamisme". Damnation!
Tout estourbis, nous attendons des suggestions. Il faut, paraît-il en changer la présentation : mettre de la couleur, des photos. Il est ici utile de rappeler combien j'ai galéré pour ajouter trois malheureux liens, transformant à l'occasion un blog convivial en salon de torture tout hérissé de majuscules... Merci à Maître Raf' pour son intervention salvatrice (tu mérites désormais l'épithète Sôter). Nous avons beau eu vivement protester ("mais c'est à la rédaction des textes que nous apportons tous nos soins", pourquoi pas le coup de la beauté intérieure! ah ces pitous, quels naïfs!), il va falloir passer à l'acte...
Appel à l'aide : toute personne capable d'insérer sur un blog des photos d'animaux ou d'Anne Geddes, des fonds d'écran Polly Pocket ou des polices ideographiques sera mis à contribution. Geo, Natho (c'est pour la rime) et surtout toi, Coco, vous ne pourrez plus insinuer à l'avenir qu'on s'ennuie sur notre page!

Guillaume

21 octobre, 2005

Ôde aux jolies couronnées...

A Stéphanie, mon amie depuis la terminale, pour ses cris suraigus, sa palette de rire, ses tics de langage (Pouk! ), sa bonne humeur contagieuse, ses petites chansonettes sans paroles ni air, ses talents de couturière, son don pour la version latine ("De cette victoire il ne semble pas qu'une telle récompense d'autrui qui est d'apprendre soit attribuée à Miltiade afin qu'il puisse être compris plus facilement par la nature même de cette même cité"), son sens du rythme, de la décoration (Oh! De la fourure bleue ciel! Oh! Un autel à Elvis avec des loupiotes clignotantes!)...
Pour tout cela et tout ce que j'ai omis ici: merci!

A Stéphanie, ma collègue depuis deux ans, pour son insouciance (elle a "oublié" il y a peu qu'elle avait cours: elle papotait avec la CPE depuis un quart d'heure lorsqu'un surveillant est venu lui demander si elle voulait qu'ils prennent en charge ses élèves pendant qu'elle règlait ses problèmes - urgents - pendant ce temps... lol) son étourderie (Vous connaissez beaucoup de gens qui perdent leurs clés trois fois par semaine?), ses lubies (pendant une semaine, elle passait des heures sur Ebay, enchérissant comme une folle pour décrocher... des Polly Pocket pour sa fille. Bilan: 4 boîtes achetées, une dizaine de gamines frustrées d'avoir perdu). Pour ses trouvailles lexicales, (parlant des vieux livres d'histoire qui auraient dû être changés: "Ils vont encore se taper les rognasses!"; au sujet d'une activité qui générait du bruit en classe: "Là c'est pas le moment d'ouvrir la boîte à papotes!"). Pour ses décisions pédagogiques surprenantes: (une dictée par semaine en 3e, avec faute "de la semaine" à 4 points!). Pour son sens de l'esthétique, sa garde-robe étudiée, son endurance au shopping virtuel (elle me bat!) mais aussi ses convictions écologiques.

Parce qu'elle est capable de s'écrier en salle des profs, de but en blanc après le repas: "Je suis pour la vasectomie!"

Voilà des femmes qu'on n'oublie pas!

20 octobre, 2005

Ouarf ouarf

Depuis son inspection, ma collègue D. est sur un petit nuage. Elle décompresse totalement et oublie même ses cours à la maison. Du grand art pour cette prof qui impressionne les élèves et certains de ses collègues. Détail amusant, elle se pique de m'appeler Guitou, désormais. Avouez que ça tombe bien, je trouve cet hypocoristique particulièrement seyant. Classe pour tout dire. Guitou, Michou, Dédé, Bébert... de l'art consommé du surnom!
Lundi, juste avant la sonnerie de 8 heures, D. me charrie parce que je renseigne en avance le bulletin d'appel - pas la liste des absents, hein, juste les informations essentielles : classe, salle, date, heure, numéro de téléphone, numéro INSEE, signe et ascendant solaire et lunaire et sacro-saint NUMEN (les gens de la maison apprécieront). Je ne sais plus comment c'est venu dans la conversation, mais LE compliment a surgi. " Les deux premières années, on ne te parlait pas trop. Il faut dire qu'avec ta tête de roquet renfrogné, on n'osait pas trop t'approcher".
Guillaume, redouté de ses collègues mais à peine pris au sérieux par ses élèves : c'est une nouvelle approche de la pédagogie. M'enfin, je suis presque fier de moi : il m'est arrivé un truc inattendu. A la fin du cours, alors que c'était l'heure de la récréation, six ou sept de mes premières sont restés pour me parler de l'oeuvre qu'on étudie en ce moment, en posant des questions très pertinentes, en plus. J'ai bien fait d'introduire un peu d'humour dans ma deuxième heure - et heureusement que j'ai résisté à l'envie de les féliciter de ne pas avoir éclaté d'un rire gras à la lecture d'une métaphore assez ambiguë de l'auteur ("le bâton blanc disparaissait en moi"). Pour le coup, je me serais (encore) grillé!

Thoinot Arbeau: j'aurais voulu l'écrire

Belle, qui tient ma vie
Captive dans tes yeux,
Qui m'a l'âme ravie
D'un souris gracieux.
Viens tôt me secourir,
Ou me faudra mourir.

Pourquoi fuis-tu mignarde?
Si je suis près de toi
Quand tes yeux je regarde
Je m'y perds dedans moi
Car tes perfections
Changent mes actions.

Approche donc, ma belle,
Approche-toi, mon bien.
Ne me sois plus rebelle,
Puisque ton cœur est mien.
Pour mon mal apaiser,
Donne-moi un baiser.

Trop d'honneur!

Je tiens à remercier tous les gens du métier qui ont reconnu notre talent et qui y ont cru jusqu'au bout. C'est à eux que je dédie ce Thon d'Or, du blog le moins lu de l'hémisphère Nord. Avec tout mon amour, et le secret espoir d'être le moins lu de la planète - en toute modestie (désolé Twaki Nok', j'écrase ton blog sur les champignons en Terre-Adélie)

Guilaume (j'allais me corriger, mais pour quel lecteur? ;))

La vie, c'est pas compliquette

Il y a des jours comme ça, où on est euphorique, sans trop savoir pourquoi. On se réveille d'humeur taquine, on fait blague sur blague dans les situations les plus cocasses. D'autres fois, on est totalement à côté de ses pompes : alors, on multiplie les lapsus et on intervertit les mots à tout bout de champ.
Imaginez les dégâts, quand les deux états se combinent! Ajoutez des élèves, et vous aurez une idée de ma journée...

Guillaume

19 octobre, 2005

Perle

Lu dans une copie de 1ère S , à propos des difficultés du genre autobiographique : "le peintre ne représente que le haut de son corps". En marge : "Vous vouliez en voir davantage?". Bien sûr que c'est nul : mais à la 34ème copie - croyez-moi! - ça délasse!

A. futur homme de peu

Vous souvenez-vous de cet élève, mon chouchou, celui qui se donne contre une gorgée de vin? Figurez-vous qu'il a récidivé ce matin : d'un collectionneur de recueils (corpora), il m'a fait un collectionneur de corps. Remarquez, l'erreur est parfaitement compréhensible. Mais je n'ai pas pu m'empêcher d'en rajouter une couche. Pauvre Alexandre!
Voici qu'il me prend la fantaisie de leur donner à confectionner des panneaux sur des thèmes mythologiques. Imaginez ma déception lorsqu'il a porté son dévolu sur le thème "Métamorphoses par punition" plutôt que sur les amours d'Apollon (tiens, Hyacinthe) ou de Jupiter (tiens, Ganymède). Un collectionneur de corps qui ne tient pas à l'amour... Un Dom Juan en puissance, sans nul doute. Quel mauvais goût de laisser les amours divines entre les mains des filles!

Guillaume

17 octobre, 2005

Le chemin fut long...

Mais l'arrivée est proche! Mes visites courtoises au bureau de vente de notre cher promoteur ont fini par payer: la gentille commerciale n'a eu aucune réticence à programmer la remise des clés le 2 novembre (ben oui, on m'a dit novembre, alors moi je dis le 2, et encore, c'est parce qu'il faut respecter les morts, sinon, j'aurais avancé d'une journée! ) Peut-être même cela aurait-il été possible quelques jours avant? Mais non Vincent, tu es trop exigeant...
Nos artisans sont prévenus et aimablement priés d'être à pied d'oeuvre le 3 novembre à 8h... Je croise les doigts pour que tout s'arrange avec la précision désirée, car les délais ne sont pas infinis!
Nous approchons de l'étape tant attendue par certains: la (les!) réception(s) d'entrée dans les lieux... Mais avant, le rédouté déménagement... (tiens, c'est curieux, ils sont tous partis se planquer!)

Leo

16 octobre, 2005

Besoin de rien, envie de chocolat

Pourtant, c'est un beau mois d'octobre. Bon, j'ai un peu froid aux petons - mais j'ai toujours froid aux petons, et puis je n'ai qu'à enfiler une paire de chaussettes, au lieu de me plaindre auprès de mes trois lecteurs! Le fait est que la lumière automnale ne me convient pas... J'ai l'impression d'avoir un bandeau de plomb sur les yeux; c'est une assez curieuse métaphore, je le reconnais : peu sont ceux qui ont un jour porté un bandeau de plomb...
Avec la lumière décroissent les appétits. Envie de pas grand'chose. Surtout pas envie de travailler. J'ai fait en sorte d'éviter toute la journée d'entamer un paquet de copies. Pour la procrastination, il n'y a pas à tergiverser, je suis un as. Une tarte aux pommes aurait bien réussi à me consoler, mais son éventuel porteur m'a laissé sans nouvelles. On offrait le thé, pourtant!
Vous ne voyez pas de lien entre le titre de cette rubrique et son contenu? Demandez donc à Sabrina !

Guillaume

15 octobre, 2005

In Memoriam...

Fripounet, adorable rouquin, on pense très fort à toi.

Tes parrains.

Brotherhood

Pour tous ceux qui l'ignoraient encore, je suis un inconditionnel de nanarland.com, site fabuleux où l'on peut, entre autres (et quels autres!), entendre s'époumonner la plus mauvaise doubleuse du monde ("bonjooour, chèf, vous app'lez ça une om'leteu?"). Cependant, je suis encore un nanardeur sans grande expérience. Oh bien sûr, j'ai vu 6 fois Mort sur la lune ou J'emporterais ton âme et je ris encore de la Guerre du fer, monument découvert à l'époque où se structuraient encore mes goûts - voilà qui explique sans doute leur perversion : je le répète : protégeons la jeunesse! Mais quel télespectateur de M6 ne peut se targuer d'une telle expérience?
Et bien c'est grâce à M6 que j'ai eu l'occasion de compléter un peu mon CV de nanardophile, jeudi soir, devant Brotherhood, le Pacte. J'avais déjà entendu parler il y a quelque temps des productions de David DeCoteau, sans avoir jamais eu l'occasion d'en vérifier le contenu fantastico-crypto-gay. Je n'ai pas l'intention de chroniquer le film; laissons ce soin aux experts de Nanarland. Je me contenterais juste de contester le caractère crypto : c'est fantastique, c'est rempli de beaux garçons (enfin, tous doivent l'être selon les critères américains), mais côté message caché, il ne faut pas se foutre du monde : il n'y a pas grand chose d'allusif. Le côté gay est, en effet, parfaitement assumé! Quelques répliques cultes à relever...
Une dernière chose à ajouter : dans son infinie mansuétude, M6 diffuse jeudi prochain un autre film de la série Brotherhood. A vos magnéto!

Guillaume

Qui l'eût cru?

Qui aurait pu s'imaginer qu'une chanson d'Allan Théo rejoindrait une problématique personnelle?

Guillaume

14 octobre, 2005

Diogène

Histoire vraie dans les couloirs d'un hôpital, anecdote certifiée garantie par ma maman, protagoniste de l'histoire.

Un homme doit effectuer la livraison d'un matériel lourd et encombrant. Il parcourt les couloirs à la recherche d'aide. Voyant ma mère, il lui expose le motif de sa recherche : "Je cherche un homme". La formule frappe ma mère qui ne résiste pas au plaisir d'une allusion philosophique. En souriant, elle lance : " On va vous trouver ça, Diogène! ". Evidemment, le brave homme ne comprend ni la référence, ni l'air hilare de ma mère. Devinerez-vous ce qu'il lui a dit ensuite ? " Pouvez-vous éclairer ma lanterne?"

Bon, cela ne fera sourire pas grand monde, mais plusieurs années après, j'en ris encore. Pourquoi diable ce souvenir rejaillit-il maintenant? Etrange mécanisme que la mémoire...

Guillaume

Apophtegme, ter

Nul homme ne peut être qualifié d'heureux avant sa mort.
Hérodote

Grosse fatigue

C'est tombé soudainement, cette semaine. Tous mes collègues en même temps m'ont fait part de leur fatigue. J'avoue que je suis aussi sur les rotules. Le fameux cycle des 6 semaines consécutives de travail à ne pas dépasser, ça ne tient pas du mythe. Au dodo (non, déjà?)

13 octobre, 2005

Essais

Montaigne tiendrait un blog.

Apophtegme (un vrai)

"Sed nos in vitium credula turba sumus" Ovides, Fastes IV
Nous sommes une foule crédule quand il s'agit de vices.

Apophtegme

Rien n'est plus douloureux que l'oubli.

Ich bin Schnappi, das kleine Krocodil

Merci à toi, ma Schtouf, pour ce grand moment de bonheur...

12 octobre, 2005

Que manque-t-il?

J'ai envie de danser, là, de sortir en boîte sans délai. Et si, bizarrement, c'était ce qui me manquait pour me remettre à écrire? Après tout, ces deux transes sont-elles si dissemblables?Je crois bien que j'ai besoin de sortir de la mesure, de ressentir vraiment, crument, quitte à suer et à ressembler à un vieux cocker à bout de souffle! Qui m'accompagne?

Guillaume

Au tragique

"La tragédie, ça finit toujours mâle" (Typhanie), qu'on se le dise.

"Hermione dit à Oreste d'aller voir les Grecs" (Déborah). No comment.

"Si bibis, da mihi", traduit par "Si tu bois, je me donne"... Alexandre, futur homme de peu?

11 octobre, 2005

Les jours tristes

La voix vibrante de Neil Hannon, manque beaucoup, mais bon...

It's hard, hard not to sit on your hands
And bury your head in the sand
Hard not to make other plans
and claim that you've done all
you can all along
And life must go on

It's hard, hard to stand up for what's right
And bring home the bacon each night
Hard not to break down and cry
When every idea that you've tried
has been wrong
But you must go on

It's hard but you know it's worth the fight
'cause you know you've got the truth on your side
When the accusations fly, hold tight
Don't be afraid of what they'll say
Who cares what cowards think, anyway
They will understand one day, one day

It's hard, hard when you're here all alone
And everyone else has gone home
Harder to know right from wrong
When all objectivity's gone
And it's gone
But you still carry on

'cause you, you are the only one left
And you've got to clean up this mess
You know you'll end up like the rest
Bitter and twisted, unless
You stay strong and you carry on

It's hard but you know it's worth the fight
'cause you know you've got the truth on your side
When the accusations fly, hold tight
And don't be afraid of what they'll say
Who cares what cowards think, anyway
They will understand one day, one day.

Yann Tiersen

Seul...

et chagrin.

Citation

Puisque le blog est une manière d'autobiographie, voici une question fondamentale : faut-il être si égocentrique pour écrire sur soi. Réponse d'Ernest Renan, dans Souvenirs d'enfance et de jeunesse : " Ce qu'on dit de soi est toujours poésie. S'imaginer que les menus détails sur sa propre vie valent la peine d'être fixés, c'est donner la preuve d'une bien mesquine vanité. On écrit de telles choses pour transmettre aux autres la théorie de l'univers qu'on porte en soi"

O irritabile genus vatum

Le couperet est tombé, et je n'ai même pas eu le temps de voir venir. J'aurais juste aimé comprendre... Comment peut-on condamner à l'oubli sans autre forme de procès? Je suppose que j'aurais dû naître sur une terre non démocratique, j'en aurais au moins pris l'habitude!

Tramaque

10 octobre, 2005

Pour entrer dans la séquence #2

Morceaux choisis:
"Rech. femme blonde, 98 A, aimant le sport (ex. Sport en chambre) et pratiquant la fellation..."
"Ch. jeune femme blonde... amatrice de pipes..."
Ad libitum.

Réaction mignonne d'Alicia mais catastrophique sur le plan de la gestion de classe:
"Monsieur c'est des obsédés, plus tard ils iront voir des piripatitéciennes... heu non, des piri...
- Des catins! (Anthony)
- Des putes! (Jessy)"

Question (attendue mais non parée) d'Alicia (encore):
" Monsieur, c'est quoi votre femme idéale?
Je me retourne au tableau (mauvaise idée!)
- D'abord c'est une femme ou un homme idéal pour vous?
- Vous savez qu'on peut avoir un idéal masculin sans être homosexuel... (Moi: on y croit à mort.)
- On peut être bi aussi! (Claire, qui cherchait un homme bi dans son annonce)
- Oh mais qu'est-ce que t'as avec les bi aujourd'hui? (Alicia)
S'ensuivit un échange passionnant et fructueux entre Anthony et Jessy (tout de même placés à deux angles opposés de la classe!) à base de "Ouais, t'es homo. - N'importe quoi, chuis pas pédé..."

Pour entrer dans la séquence, c'est fait. Mais pour en sortir?

09 octobre, 2005

Pas de pitié pour les croissants.

Il y a des circonstances où l'on préférerait qu'il ne ramène pas les croissants le dimanche matin.


Leo

Question au matin, seul.

Là, j'ai dû rater quelque chose. Mais quoi?

Leo

08 octobre, 2005

Angelyque et le Cardynal

Spéciale dédicace à notre lapinou auvergnat (comment ça, ça sent le recyclage?)

(Angélique, toujours à la recherche de son mari Geofretz du Lou Pérac, séjourne à l'évéché de Moulins, chez son cousin Cardinal)

Par ceste chaude soyrée de juyllet, Angélyque s'appreste pour la nuyct. Elle appelle sa bonyche:
- Arrive ycy, Bonnyche! Apporte de l'iau!
Angélyque se fyge devant le portrayct de son mary, le biau Geofrezt du Lou Peyrac, peynct en majesté par la putaing du cardinal (c'est pour ça que le tableau est flou). Dans un soupyr, elle murmure:
- Geofretz! Pourquoy?
POURQUOY?
La bonnyche entre, avec un pychet d'iau et Roberto le nayn.
- Oooh! gémyct Angélyque en sueur. Bonyche, dévestis-moi et me pare pour la nuyct! Vite, mes onguents, mon peygne!
- Madame la marquyse, je croys que l'empoysonneuse du sultan des Yndes, la Trynvyllyers, trasme une conjuratyon constre vostre personne! éructa le nayn.
- Oooh! Geofretz! Pourquoy?
- Non, moy c'est Roberto. je vous méneray sur les lieux de la cérémonye secreste! C'est facyle, c'est à 5 mynutes...
La bonyche blémyt, ce que ne manque pas de voyr la perspycace Angélyque:
- Traytresse! tu blémyct! Tu es coupable - tu as corrompu mes onguents, dyablesse! Tiens!
Angélyque plonge son peygne dans le pot maléfyque et oynct la face de la félonne.
- Parle! PaRle! PArLE!
- Aaaaaaaaargh, hurle la gourgandyne, avant d'expyrer dans un rasle d'agonye, la face purulente et craquelée. Le nayn aide Angélique à enlever ses jupons...
(Flots de jupons, fondu au noir)

Ellipse narrative

Angélyque, se roule sur sa courtepoyngte, sa chemise mal lacée s'entrouvre, dévoylant sa gorge haletante. Elle gémyt dans son demy-sommeyl, lacérant la baptyste de soye...
- Geoffretz... Je te retrouveray, dussé-je raspyécer mes cuyssardes!

Un rideau se soulève, dévoylant le vysage famylyer du Cardinal qui observe le corps à demy-nud de son ynvytée d'un oeil lubryque. Musyque mistéryeuse...

Angélyque retrouvera-t-elle confiance en ses bonniches? Saura-t-on pourquoi le cardinal se cache derrière les rideaux? Quel avenir pour Geoffretz du Lou pérac?

à suyvre sur M syx...

Activité d'expression "Pour entrer dans la séquence"

"Rédigez en quelques lignes le portrait de l'homme ou de la femme idéal(e) sous forme d'une annonce matrimoniale. "

J'attends de voir ce que mes 4e m'auront pondu sur le sujet. Si tout se passe comme prévu, on devrait arriver à l'idée de cliché...

Des volontaires pour cet exercice?

Leo

07 octobre, 2005

Tout arrive...

Le préfet a fait son office: un nouvel arrêté casse celui du 11 juin 2003. La livraison aura lieu début novembre pour nous.
C'est drôle, on l'a tellement attendu, qu'étrangement ça ne nous fait rien.
On verra lorsqu'on aura la date officielle de remise des clés. On réalisera sans doute à ce moment...

Leo

Musicologie

"Y a un tropisme vers le yeah yeah yeah quand on fait de la soupe"

Vincent

Il existe (si!)

Je croyais que c'était une légende, au côté des Cavalier sans tête, des Befana, des Sélénites et de Papa Noël. Aujourd'hui, pourtant je l'ai rencontré en vrai, sur la route de Doullens : le Camionneur fou, Celui auquel on a confié un camion citerne pour qu'il double, dans les villages en zigzag et sans se préoccuper des lignes blanches (si c'est pas d'la coke, ça vaut rien, sans doute), les honnêtes automobilistes qui dépassent tout juste de quelques unités - les misérables!- les 5O km/h autorisés. Au village suivant, il recommençait avec d'autres voitures. Et au diable si des voitures arrivent en face! Vous croyez que c'est le brouillard qui l'excitait?

Tramaque

06 octobre, 2005

Fortune for thunes

Drrrrrrrrrrrrinnnnng
"_ Bon, on se revoit mardi. N'oubliez pas d'apprendre le vocabulaire!
_ Vale, magister
_ vale, m'sieur
_ Valete, discipuli
_ ça doit être bien, prof de latin : y a pas beaucoup d'heures de cours, non?
_ Tu sais, Kévin (note de l'auteur : c'est pas ce genre de Kevins-là; celui-ci est excellent - l'exception?), j'ai aussi des lycéens en français...
_ Vous êtes prof de français aussi? Vous cumulez deux salaires, alors?"
Je n'ai qu'une seule chose à ajouter : tu deviendras ministre de l'éducation nationale, Kévin!

Tramaque

Au bûcher, les infâmes

Vous pensez que c'est un ami, vous, un garçon qui propose de sauver le grec et le latin à l'aide d'un BRUMISATEUR?

She has invented the night

Régine, c'est le portrait de Dorian Gray

De l'inconvénient de regarder Britney à table

Attention, la lecture de ce post est déconseillée aux âmes sensibles
"A cause de ce clip-là, j'ai l'impression de bouffer un clitoris"

O Tramachos

Aphorisme pour en faire hurler

Le problème avec Kylie Minogue, c'est quand même ses chansons !

05 octobre, 2005

Au petit matin picard

En voiture avec une collègue, à travers la campagne picarde, vers 7h30 :
"_ Il est superbe, cet arbre!
_ Oh oui, il est mignon tout plein ce coin!"

Vingt mètres et deux pylônes électriques plus loin, on se demande ce qui nous a pris plus tôt. C'est plat et sinistre. Effet du brouillard? Brusque poussée bucolique? Torpeur agreste? Désespoir tel qu'une parcelle de nature presque sauvage nous semble une oasis? Je suis encore perplexe. Morne campagne!

Tramaque

Si l'on commençait le compte à rebours?

Pour rappel, voici en quelques (brèves!) lignes les grandes étapes de notre odyssée immobilière:
- Septembre 2003: Coup de coeur pour un petit F3 avec terrasse dans le "Domaine de Bonvallet", entre la Somme et un petit bois, à deux pas du centre, dans un quartier en reconversion. Réservation de l'appartement auprès de Bouygues. Livraison prévue au premier trimestre 2005.
- Février 2004: signature chez le riant Notaire de l'acte de vente.
- Fin 2004: premiers doutes sur la livraison, les contrôles de pollution sont mauvais (traces d'hydrocarbures dans le sol, du fait de l'existence d'une usine à gaz des années auparavant); il faut entreprendre des travaux d'assainissement complémentaires (le problème avait été détecté et traité - en principe! - avant même que nous réservions l'appartement).
- Mars 2005: fin de la période initiale de livraison. Le chantier est quasiment achevé, mais pas les travaux de dépollution. Le prefet a pris un arrêté d'interdiction d'accès au public tant que les normes sanitaires ne seront pas atteintes. Le vincent commence à toupiner sérieusement et entreprend des démarches d'indemnisation (un loyer d'appartement+les premiers remboursements du prêt...), histoire de ne pas trop se faire avoir.
- Avril 2005: protocole d'accord, Bouygues ne fait aucune difficulté pour nous payer notre loyer d'avance, au trimestre.
- Juin 2005: ce ne sera pas pour l'été, mais plutôt pour la rentrée. Petite compensation: une visite avant livraison fin juillet.
- Juillet 2005: Visite du petit palais (sans verrière!). Impression étrange: c'est un nouvel endroit, mais il a été tant rêvé, tant imaginé à travers les plans compulsés pendant des mois qu'on a l'impression de le connaître par coeur au bout de quelques instants. Comme on s'en doutait, 55 m2 ce n'est pas immense. Notre décorateur-cuisiniste nous assure que c'est dû à l'absence de meubles qui, délimitant des espaces de circulation, font exister la surface (si, si, il faut y croire!). En outre, les murs blancs et le sol en béton n'arrangent rien. La cuisine et l'entrée, deux pièces biscornues, nous semblent particulièrement petites, mais encore une fois, quand elles seront magnifiquement aménagées comme nous l'avons prévu, on n'aura plus l'impression que les murs se rapprochent!
Bonnes surprises: le bureau semble plus grand que prévu et surtout les 2,72 m2 de la salle de bains ne sont pas si minables que ça. Et bien sûr, la terrasse de 25 m2, le "petit" plus. Là, on a envie d'y vivre. Je me vois déjà planter mes arbustes...
- Août 2005: bon, maintenant, on donne notre préavis! On aura les clés dans la deuxième quinzaine de septembre, on aura le temps de peindre, faire poser parquet, cuisine et placards...
- Septembre 2005: C'est pour la fin du mois! Déménagement prévu le 22 octobre. Pourtant, le prefet ne semble pas pressé: il attend que la DRIRE étudie le dossier.
- 03 Octobre 2005: Le vincent s'agite et agit: grand sourire et invasion du bureau local de Bouygues: nos sous!!! notre livraison!!! Réponse: la DRIRE a fini son étude, balle au préfet. Mais nous savons que ce ne sera pas pour ce mois-ci. Merde. Annuler le déménagement, idéalement prévu au début de nos vacances. Contacter le proprio pour décaler la date de notre départ d'un petit mois - sans savoir si ça suffira.
Consolation: on DEVRAIT avoir le temps pour nos travaux.
Cogitation: comment obtenir un maximum de notre cher numéro 1 de l'immobilier? Frais de loyer, de déménagement... Maman disait parfois que j'étais "un marchand de tapis". Je préfère dire que je ne déteste pas négocier et que là, vraiment, ça suffit. Je ne pleurerai pas sur le sort du consortium Télécommunications-BTP qui nous fait poireauter depuis des mois, en plus de faire une télé déplorable!

Vincent

04 octobre, 2005

Les débuts

C'est marrant à quel point on peut être enthousiaste dans les premières heures de vie d'un blog. Impatients, on voudrait voir s'allonger ad libitum la liste des articles et, surtout, des commentaires leur faisant écho. Du coup, on écrit un peu n'importe quoi! Bizarrement, ça correspond au moment où, faute de diffusion, on a l'impression de parler dans le vide - cela dit, solliloquer, c'est notre quotidien! Quand le blog commence à être visité, les articles se raréfient. Est-ce que ce sera le destin de Quai de Somme?

Tramaque

Grammaire pleine de surprise

"_ M'sieur, c'est un C.O.A.!
_ Un quoi?
_ Un Complément d'Objet Averti!"
Faut décidément que je révise ma grammaire : les mômes en savent plus que moi ;)


Posté par Tramaque

Brève

"_ M'sieur, en fait il nous faudrait deux heures avec vous : une heure pour dormir, une autre pour travailler!"
Quand les élèves demandent à dormir avec vous, a fortiori en classe entière, c'est qu'il y a un problème, non?

Posté par Tramaque

03 octobre, 2005

Où l'on justifie mon existence

Eh oui, je suis un Blog qui parle. Il faut dire que mes parents sont tous deux professeurs de lettres (plus communément appelés profs de dictée par nos amis les profs de ballons...). Autant vous dire que les mots, ils connaissent, et malheureusement pour vous, pas que les bons.
Je vous rassure, je viendrai régulièrement vous distraire un peu, entre deux calembours... Car voyez-vous, je suis un blog lettré mais aussi altruiste, ce qui est rare: mes confrères sont souvent remplis de photos (de gens bourrés ou d'animaux ridicules...), de "Kikoooo" et de phautent d'orthographe. En revanche la modestie n'est pas ma vertu première.
Ma mission en ce lieu virtuel consiste donc à vous donner des petites nouvelles du lieu réel qui sera bientôt la demeure de mes papas, demeure tant attendue et tant différée. Je ne suis pas responsable des petits délires égocentriques de mes géniteurs. Excusez-les, ils ne savent pas ce qu'ils font... ils sont profs, après tout!

Ked' Some

Mazeltov!

Cela nous démangeait depuis peu, nous avons suivi l'exemple tracé par nos aînés (honorons ici et maintenant Rafaele et Alexandre le Magnifique. Voilà qui est fait, vous pouvez ranger encens et tapis de prières.) et sommes entrés dans la grande ronde virtuelles des petites pages de vie...
Bienvenue à toi, visiteur!


Léo