29 octobre, 2005

Au Carlton (partie 2)

C'est d'un pas décidé que nous avons bondi hors du petit salon désuet pour rejoindre la salle du "pot de l'amitié", comme l'a complaisamment nommé le responsable Bouygues pour la région Nord... Une fois de plus, mon rêve de glamour s'est envolé: ce ne serait pas pour cette fois le cocktail très chic. Ceci dit, le champagne était plus que buvable, même si les petits fours étaient très moyens. Enfin, le plus important, la rencontre de quelques voisins: petite déception, beaucoup des personnes présentes étant des investisseurs (environ 60 % des copropriétaires), il faudra attendre encore pour se faire une idée du voisinage. Avec l'aisance qui me caractérise (sic!) et surtout galvanisé par le champagne, je me suis brillamment présenté à tout ce qui tenait une coupe de bulles. Ai parlé avec un petit brun peu disert étudiant en médecine, une jolie blonde en médecine également (mais en 3e année, n'en déplaise au cliché), un jeune couple sympa et une autre jeune femme au look étudié, immédiatement prénommée Miss Dior (le pouvoir fantasmatique d'une marque affichée comme bijou... c'est ridicule, je le sais, mais pourtant je n'y suis pas insensible - le Lion aime ce qui brille.) J'ai bon espoir d'entretenir des relations agréables avec toutes ces personnes, d'autant qu' incapable de fermer ma grande bouche, je brigue déjà un poste (dont personne ne veut!) au comité syndical. Bref, nous avons passé une soirée sympathique et mes amis de Bouygues ont apprécié mon inénarrable sens de l'humour: c'est incroyable comme trois flutes de champagne me mettent en verve! Mais compliment ou pas, on ne payera pas ces fichus frais annexes pour des travaux mal faits...


Leo

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah mais voilà ! Il suffisait de demander ;o)) Merci Léo. La foule des admirateurs en délire, en découvrant ce nouveau chapitre du roman, comprendra mieux ce qui s'est passé au moment des rafraîchissements. Et si certains avaient imaginé une autre suite, ils devront dorénavant tenir les rênes de leur imagination débridée... Ce chapitre nouveau permet aussi de mieux deviner des dimensions jusqu'ici cachées de son auteur ; on peut déjà constater qu'il est voué à un brillant avenir ;0)

Anonyme a dit…

Alcib se demande bien candidement s'il vaut mieux habiter l'Orée du bois ou le Marais des Trois-Vaches...

Les Pitous a dit…

on est obligé de choisir?

Anonyme a dit…

Certainement qu'il faut choisir : la vie est faite d'une série de choix ; si l'on ne choisit pas, les autres ou les circonstances choisissent pour nous... Mais on peut aussi choisir de n'accepter aucune des deux propositions et en choisir une autre ; ce ne sont pas les otions qui manquent : chemin de Hale, rue Bonvallet, rue des Teinturiers, rue Majots, etc... C'est vrai qu'habiter le Marais du Bout-du-Monde, ça n'incite pas les amis à y venir souvent... Mais vous serez heureux à l'Orée ; je le sens.

Anonyme a dit…

Je retiens deux points importants : quand je viendrai à Amiens, je passerai d'abord chez Dior et j'apporterai... du champagne ;o)

Les Pitous a dit…

Et surtout, tu apporteras un panier avec un petit pot de beurre pour Mère-grand. N'oublie pas de tirer la chevillette!

Anonyme a dit…

Tout petit le pot de beurre, car Mère-grand doit surveiller son taux de cholestérol... Et je préfère, bien sûr, lui tirer la chevillette que de lui tirer la barbichette...