30 juin, 2006

Délibérons, libérons

Radieuse cité historique de la langue française (1539), 10h du matin.

Même si les Fées se sont penchées de très près sur mon berceau, elles ne m’ont pas doté du don d’ubiquité. Que faire quand on appartient à deux jurys pour savoir où siéger ? Plusieurs critères entrent en jeu. J’ai eu du pot (bisous Marraines les Fées !), tous convergeaient vers le même jury…

1) Le nombre de copies. 61 contre 60.
2) La moyenne. N’est-il pas charitable d’essayer de remonter le moins bon des deux paquets ?
3) Le nombre de professeurs présents dans la salle. On va là où il y a le moins de monde, évidemment.
4) Le degré de luminosité de la salle
5) La tronche de celle qui préside le jury. L’autre a vraiment l’air trop pète-sec…
6) Euh… Il est prof de quoi le minou, là-bas ? Je dois bien ça à ma curiosité !

Voilà un protocole décisionnel quasi-scientifique. Les (vraies) délibérations se sont passées sans heurts, faute de tête de lard parmi mes collègues. Chacun y a mis du sien. Des fois, faut pas croire, mais ça fonctionne le service public à la française !

G.

4 commentaires:

Les Pitous a dit…

ah oui, au fait : le minou est prof d'espagnol. Avis aux amateurs!

Alcib a dit…

Dommage ! préferisco l'italiano ;o)
Peut-être qu'avec un bon prof à domicile, je trouverais la motivation pour l'espagnol tambien.

Alcib a dit…

preferisco* (sans é, évidemment)

Les Pitous a dit…

et non, pour le coup c'était une charmante demoiselle! Désolé!