20 décembre, 2006

Attentat au corps caverneux

Pot de Noël : quelques collègues autour d'un verre de poiré et d'une tranche de gâteau battu (ne cherchez pas, il faut être amiénien pour trouver à ce truc-là quelque chose de spécial; partout ailleurs, on appelle ça brioche). On se dit que ça va être mortel; mais bon, il faut faire bonne figure et faire semblant de se passionner pour l'avenir de l'UNSS.

Qui aurait pu imaginer que ce serait là le théâtre d'une sauvage agression sexuelle attentée sur MA personne ? Le pot de fin d'année ou comment se faire peloter par un collègue avide de mon physique ébourriffant hétéro...

Ce jeune père de famille se lance dans le récit d'une aventure subaquatique. Peut-être un brin immergé dans le poiré, il accompagne bientôt le geste à la parole. Au moment où un courant violent l'emporte, il trébuche et se rattrape comme il le peut à ce qu'il trouve de plus proéminent à portée de main : mon paquet qui n'en demandait pas tant (rhââ ces mecs, soupirent déjà quelques lectrices).
Se rendant brusquement compte de ce qu'il vient d'empoigner si gaillardement, un peu mortifié, il a ce geste touchant (c'est le cas de le dire) mais au combien inapproprié, si caractéristique de la boulette que l'on cherche à réparer : il m'époussette l'entrejambe.

Je l'ai vu faire, mi-coi, mi-amusé. Et je crois que lui aussi a été le spectateur impuissant de ce geste réflexe. A moins que ce prof de sciences nat' ait juste voulu réactualiser ses connaissances en anatomie!

G.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ça doit faire mal. *air compatissant*
En tout cas j'adore ce titre. :-)

Anonyme a dit…

Il t'a épousseté? Tu veux dire comme dans les cartoons, quand Tom rentre dans le bulldog en poursuivant Jerry? Mouarf!