06 octobre, 2006

Le syndrôme Olivier Martinez

Au bord de la Somme, sous la pluie d'octobre, un joli garçon s'éloigne à vélo d'une masse encore indistincte. Ce qui ressemblait à un gros édredon bleu matelassé s'avère être une jeune fille. Qui sèche des larmes. On suppute une rupture et on s'apprête à passer, indifférent.
L'édredon s'arrache à son bout de quai et s'engage avant vous sur la passerelle. Le garçon à vélo revient et la rejoint. Pire que tout : on va assister au traumatisme post-ruptural. Le témoin s'en serait bien passer, certes. Reste que ça a de la gueule, ce genre de scène. C'est très Nouvelle Vague. Pour un peu, on se prendrait pour une caméra. La jeune fille se débat, le garçon entend bien la raisonner.

Et c'est là qu'intervient le syndrôme Olivier Martinez. Il ouvre la bouche et soudain la scène romantique n'a plus rien de crédible : "Gwendo, arrête de décôner! Faut que tu reviens un peu dans ta tête". Les beaux garçons, quelquefois, ça devrait être interdit de parole...

G.

P.S. : pourquoi le "syndrôme Olivier Martinez"? Vous déconnez, là! Vous n'avez pas vu Le Hussard sur le toit? Y a pas à dire : la bouche fermée, il assurait.
P.P.S. : j'ai aussi diagnostiqué le syndrôme "Olivier Martinez" sur le sosie d'Adrian Brody qui bosse dans mon bahut et semble se prendre davantage pour Lucky Luke (voire Candeloro) que pour le pianiste...
P.P.P.S. : vous croyez que Chopin aurait pu naître en Picardie?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

MDR !:-)
Comme quoi parfois, il y a des beaux garçons qu'il vaut mieux regarder passer sans essayer de leur parler ... On garde intactes ses illusions.
Je retiendrai le nom de ce syndrôme ... Pour les filles on l'appellerait comment?

(Je demande à Cro là, mais il a pas d'exemple qui lui vienne)

Les Pitous a dit…

Pour les filles? On doit pouvoir en trouver à la pelle, non? Tiens, Noémie Lenoir! On appellera ça le syndrôme Noemie LEnoir. En plus, elle est méchante! mdr