29 mars, 2006

Chouchous

Dans mon lycée, il était de coutume de décerner, à son insu, au garçon le plus quiche le titre peu envié de "Choco d'Or". Je ne participais pas à ces élections, trop peu investi dans mon bahut pour connaître ces secrets quasi maçonniques. Je me dis que les intrigues d'un lycée au quotidien valent bien les arcanes vaticanes.

Ainsi, à la même époque, je me contentais d'élire mes chouchous, tous journalistes sur FR3 (ça ne nous rajeunit pas). Je ne sais pas d'où venait mon faible pour eux : peut-être que le directeur de la rédaction avait les mêmes goûts que moi, allez savoir. Certains ont bien mal tourné : quand je songe que le premier des chouchous fut Henri Sannier, élu homophobe réduit à présenter le journal du sport, je me dis que mes inclinations frisaient le contre sens. J'y repense aujourd'hui parce que Louis Laforge, "nez tordu", successeur de Carolis à Des Racines et des Ailes, fut l'un d'entre eux. Mais aucun n'éclipsera jamais le seigneur des journalistes, Philippe Lefait, le seul présentateur que même Brigitte Fontaine a renoncé à embêter. Peut-être parce qu'il était le seul à s'intéresser à ce qu'elle fait, sans s'attendre à affronter une cinglée. La classe... Comment voulez-vous que des Fogiel ou des Ardisson soutiennent la comparaison?
G.

2 commentaires:

Alcib a dit…

Je trouvais Fogiel assez mignon, moi ; et j'aime son insolence. Je suis toutefois un peu moins amoureux, en ce moment ;o)
Ardisson, je supporte mal (et ce n'est pas seulement parce que je suis Québécois) : sa façon de crier au lieu de parler, pour un communicateur, je trouve cela assez amateur.
Quant à Philippe Lefait, je trouve très dommage qu'ici, sur TV5, on ne le voit pas assez.

Les Pitous a dit…

La rareté le rend plus précieux.