02 septembre, 2006

Glamour toujours

L’ambiance à Patelinvillers en ce jour de rentrée était au pouêt-pouêt. Allez savoir pourquoi, tout le monde avait l’air d’être heureux de reprendre le boulot. Le souci des petits bahuts, c’est qu’il n’y a pas un fort taux de renouvellement du personnel. Il y avait pourtant quelques opportunités, mais les places sont occupées par des gens que je connaissais déjà. Il y a bien un nouveau gestionnaire et un prof de maths qui assurera 6 heures de cours, mais ce n’est pas spécialement la fête des mirettes…

Et ce détail n’a évidemment pas échappé à notre maître cuistot qui, dès le café, a commencé à jouer les langues de vipères (j’adooore). Bon, j’ai moins adoré quand il m’a fait remarquer que j’avais grossi. J’ai eu beau m’expliquer, protester que j’avais juste gagné en muscles, il m’a sorti que j’étais taillé comme une bête d’orage (je ne veux même pas savoir ce que ça veut dire, ordure). Plus tard, à l’apéro – oui, j’ai décidé de n’aborder que l’essentiel, ce matin -, il a remis ça, mais comme le cocktail était moins explosif que l’an dernier, j’ai réussi à ne pas me rouler sous la table dès la première gorgée. Ça ne m’a pas empêché de me faire capter une fois de plus par le cuisinier.

A un moment, Secrétaire Parfaite s’est furtivement glissée derrière M., un collègue qui arbore une queue de cheval filasse, a enserré cette dernière et s’est écrié : « Ah ! J’ai touché ta queue ! ». Je n’ai pu réprimer un « ça commence bien ! » à voix haute mais que je ne destinai qu’à moi. Sauf que le cuistot a entendu, et il a commencé à m’asticoter. J’ai fait une moue pour lui faire comprendre que la queue de M. ne m’intéressait vraiment pas ; la réaction ne s’est pas fait attendre : « Ouais, je suis d’accord avec toi ; ce n’est pas celle que j’aurais envie de toucher non plus ». Regard lourd de sous-entendu. Tout va bien, c’est une rentrée comme les autres !

G.

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