22 novembre, 2006

Sale temps pour les caisses

Pour commencer cette chronique, je voudrais commenter la disparition de Guy Degrenne que je viens d’apprendre. OK, c’est pas une caisse, Guy Degrenne ; cela dit, après avoir passé sa vie à en remplir avec de la vaisselle et de l’argent, il a fini dedans. Comme nous tous (pouët pouët, c’est la fête). Ayons donc une larme pour lui : il a tant fait rêver mon homme !

Le point commun (et audacieux) entre Guy et les voitures, ces dernières heures, c’est que rien ne va plus. Hier, à l’issue d’une journée de cours et d’un conseil d’administration, il me fallait encore me farcir quelques bornes pour faire grâce de ma présence dans un conseil de classe (je suis un tel fan de Ségolène Royale, mon ancienne ministre, que je m’entraîne pour les 35 heures… il paraît, dixit un spécialiste de C dans l’air, qu’elle puise son inspiration chez Jaurès. Mouais). Bon, ben pour les 35 heures, je risque de ne pas être bien frais ! Arrivé devant le lycée, je m’engage sur le parking quand BING le trottoir et TSOING le klaxon un peu trop sensible de ma voiture. Bah oui, le trottoir bateau était un mètre plus loin, c’est ballot. La prochaine fois que j’envisage de faire une entrée aussi fracassante, promis, je m’assure qu’aucun collègue ne soit là pour assister à mon naufrage… parce que je me serais bien passé du sourire narquois de Schrek ! Bon, à ma décharge, il faisait nuit et il pleuvait, pauvre, pauvre Cosette.

Un peu plus tard, je vois un collègue débouler l’air catastrophé : il vient de plier sa bagnole (faut-il être maladroit !). Bon, lui a eu le courage d’aller jusqu’au bout de ses idées : sa voiture en a pour une semaine de cocooning chez le garagiste. Conseil d’ami, donc : si jamais vous avez la perversion l’occasion de passer par Coucouville, ne vous y arrêtez surtout pas pour manger ! Il paraît qu’ils ont des bornes vraiment vicieuses qui surgissent de l’Erèbe pour fondre sur votre caisse.

Dernier événement de ma palpitante vie automobile : ce matin un *@ ! »ç§ a rayé ma toute belle portière, sur le parking du collège. L’enquête est ouverte. C’est si bon de se sentir aimé !
Quoi? Y a plus grave?

G.

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