L'histoire se passe il y a près de vingt ans. Mme B., qui n'est autre que ma tante, croise sa voisine, Mme O. (nom béninois) dans un supermarché. Mme O. est particulièrement chargée.
"Bonjour Mme O. Je rentre en voiture. Je vous dépose ?"
Air affolé de la voisine qui se met à l'écart et, sans répondre, poursuit son chemin avec tous ses paquets en direction de l'arrêt de bus. Etrange.... Que lui avait donc fait Mme B?
Plus tard, Mme B. rentre chez elle et recroise sa voisine qui lui réserve un accueil de fête.
"Ah bonjour, Madme B. (en racontant la scène, ma tante imite l'accent africain; c'est beaucoup plus drôle, mais je ne me sens pas de jouer les Michel Leeb dans ce message). Et comment allez-vous? Et comment va votre fille? Et votre mari?
_ Très bien, merci; ça m'a ennuyé de vous voir prendre le bus avec toutes vos courses tout à l'heure. Pourquoi ne m'avez-vous pas laissé vous raccompagner?
_ Ah? C'était vous? Ohlala... excusez-moi, mais vous, les Blancs, vous vous ressemblez tous!"
28 décembre, 2005
26 décembre, 2005
Amnésie
Il y a quelques jours, nous est revenue à l'esprit la date - passée - d'anniversaire de notre PACS. Qu'avons nous fait le 7 décembre cette année? Pourquoi avons-nous oublié ce jour pour la deuxième fois en quatre ans? Je dois avouer que je ne sais pour ma part jamais s'il s'agit du 7 ou du 9, ce qui ne me facilite pas la tâche. Mais mon cher et tendre ne s'en est pas davantage souvenu que moi. Quelques explications à ce trou noir récurrent:
- Nous avons signé notre PACS en semaine, un vendredi à 9h pour être précis.
- Aucun témoin n'était nécessaire, ils n'auraient d'ailleurs pas pu rentrer dans le bureau - nos deux amis qui nous accompagnaient sont restés sur le seuil.
- La signature s'est faite au Tribunal de Police de Caen... dans le bureau des contraventions (véridique).
- La préposée, restée parfaitement neutre, après quelques mots, deux photocopies et nos signatures s'est contentée d'un impersonnel "Bonne journée".
- Sortis à 9h10, G. est parti prendre le train pour aller travailler, et je suis rentré à la maison.
- Nous avons fêté l'évènement une dizaine de jours plus tard, en présence uniquement d'amis, nos familles étant diversement prévenues de la chose (notre responsabilité est en cause sur les choix de l'époque.)
N'y a-t-il pas matière à s'interroger sur la valeur symbolique de cet engagement officiel?
- Nous avons signé notre PACS en semaine, un vendredi à 9h pour être précis.
- Aucun témoin n'était nécessaire, ils n'auraient d'ailleurs pas pu rentrer dans le bureau - nos deux amis qui nous accompagnaient sont restés sur le seuil.
- La signature s'est faite au Tribunal de Police de Caen... dans le bureau des contraventions (véridique).
- La préposée, restée parfaitement neutre, après quelques mots, deux photocopies et nos signatures s'est contentée d'un impersonnel "Bonne journée".
- Sortis à 9h10, G. est parti prendre le train pour aller travailler, et je suis rentré à la maison.
- Nous avons fêté l'évènement une dizaine de jours plus tard, en présence uniquement d'amis, nos familles étant diversement prévenues de la chose (notre responsabilité est en cause sur les choix de l'époque.)
N'y a-t-il pas matière à s'interroger sur la valeur symbolique de cet engagement officiel?
Bovarysme?
La lecture des blogs de quelques connaissances me donne presque toujours le sentiment de passer à côté de personnes formidables que d'autres ont su découvrir et apprécier. Sans doute est-ce parce que je suis dans un entre deux: je n'ai pas cherché à discuter réellement avec un confrère blogueur depuis une éternité. Me contentant d'épisodiques messages à l'un ou l'autre, aucune relation ne se crée. Je crois que j'ai peur de m'investir, de construire une (belle?) histoire où l'autre n'est pas.
L'éblouissement que m'a causé cet été le petit couronné n'est sans doute pas étranger à tout cela. Décidément, Internet est un formidable accélérateur fanstamatique. Point positif, je me consacre peut-être davantage à mon cher G.
V.
L'éblouissement que m'a causé cet été le petit couronné n'est sans doute pas étranger à tout cela. Décidément, Internet est un formidable accélérateur fanstamatique. Point positif, je me consacre peut-être davantage à mon cher G.
V.
22 décembre, 2005
Exutoire
Je prierais les âmes délicates de s'éloigner de l'écran quelques instants...
CONNARD!
Dédicace à la chiennasse qui, au volant d'une voiture mochement bleue, a embouti ma dive C3 honnêtement garée, sans prendre la peine de laisser un numéro de téléphone.
C'est parfaitement inutile et ça ne réconforte même pas. Con de blog...
CONNARD!
Dédicace à la chiennasse qui, au volant d'une voiture mochement bleue, a embouti ma dive C3 honnêtement garée, sans prendre la peine de laisser un numéro de téléphone.
C'est parfaitement inutile et ça ne réconforte même pas. Con de blog...
G.
Hommage...
à Nicole Loraux, dont je viens d'apprendre le décès, survenu le 6 avril 2003 - je me tiens au coeur de l'actualité brûlante, comme vous le voyez. Il n'est jamais trop tard pour rendre hommage à de brillants hellénistes.
Dans mes recherches - qu'elles aient servi la réflexion de mon mémoire fantôme ou mon seul développement personnel - j'ai croisé mille fois Nicole Loraux. Elle voulait, nous dit Télérama (21 décembre 2005), "être dans le même mouvement femme et historienne, contemporaine et grecque, transgressive et scientifique, concise et vorace, comme s'il était possible de posséder à la fois la sagesse d'Athéna et ses fureurs incandescentes ou de tenir d'une même main Apollon et Dionysos" (Daniel Conrod)
A l'heure où on pleure abondamment dans les médias la mort de tel vétéran du football ou du rugby, je sais bien que ce commentaire ne rétablira pas l'équilibre, qu'il passera inaperçu comme le fit la mort de cette Dame, et que toujours l'intelligence sera occultée par la performance.
G.
Dans mes recherches - qu'elles aient servi la réflexion de mon mémoire fantôme ou mon seul développement personnel - j'ai croisé mille fois Nicole Loraux. Elle voulait, nous dit Télérama (21 décembre 2005), "être dans le même mouvement femme et historienne, contemporaine et grecque, transgressive et scientifique, concise et vorace, comme s'il était possible de posséder à la fois la sagesse d'Athéna et ses fureurs incandescentes ou de tenir d'une même main Apollon et Dionysos" (Daniel Conrod)
A l'heure où on pleure abondamment dans les médias la mort de tel vétéran du football ou du rugby, je sais bien que ce commentaire ne rétablira pas l'équilibre, qu'il passera inaperçu comme le fit la mort de cette Dame, et que toujours l'intelligence sera occultée par la performance.
G.
kouka koula laït
Stuart mate les ouvriers avec ses babines concupiscentes. Mon chaton, attends cet été : la vue vaudra vraiment le coup!
G.
G.
21 décembre, 2005
Esprit de Noël, es-tu là?
Entendu dans la bouche d'un ouvrier, sur l'air de Jingle bells.
L'abus de chants de Noël nuit gravement à la santé.
J'ai trouvé, j'ai trouvé, nanananana...
L'abus de chants de Noël nuit gravement à la santé.
Relations commerciales opus 2
Un jeune homme urbain. Une dame à l'accent inidentifiable à l'autre extrémitié du téléphone.
Dame : "_ Bonjour monsieur. Je me permets de vous appeler pour vous faire part des offres promotionnelles de Canal Satellite.
Jeune homme : _ Mais c'est formidaaaaable. Figurez-vous que je me demandais justement ce que devenait Canal Satellite!
Dame : _ Canal Satellite vous fait bénéficier pendant SIX MOIS de tarifs préférentiels...
Jeune homme : _ NON? Incroyable!
Dame : _ soit DEUX MOIS d'abonnement totalement gratuit.
Jeune homme : _ Ce que vous m'apprenez là me sidère littéralement, madame!
Dame : Canal Satellite, c'est le football à volonté!
Jeune homme : Fou! Fou! C'est fou!
Dame : _ Et Canal Satellite vous offre le modem dans le cadre de la télévision par Adsl.
Jeune homme : _ C'est époustouflant! Trop d'émotions d'un coup, là... Ecoutez : rappelez-moi dans six mois ou un an; je vous dirai ce que j'en pense. Au revoir et bonne journée.
Il est cruel, hein? Il m'a mis au supplice autant que cette pauvre dame qui manisfestement, ne savait pas à qui elle se frottait! (ils pourraient se passer le mot entre call-centers, quand même!). Mais c'est comme ça que je l'aime.
G.
Dame : "_ Bonjour monsieur. Je me permets de vous appeler pour vous faire part des offres promotionnelles de Canal Satellite.
Jeune homme : _ Mais c'est formidaaaaable. Figurez-vous que je me demandais justement ce que devenait Canal Satellite!
Dame : _ Canal Satellite vous fait bénéficier pendant SIX MOIS de tarifs préférentiels...
Jeune homme : _ NON? Incroyable!
Dame : _ soit DEUX MOIS d'abonnement totalement gratuit.
Jeune homme : _ Ce que vous m'apprenez là me sidère littéralement, madame!
Dame : Canal Satellite, c'est le football à volonté!
Jeune homme : Fou! Fou! C'est fou!
Dame : _ Et Canal Satellite vous offre le modem dans le cadre de la télévision par Adsl.
Jeune homme : _ C'est époustouflant! Trop d'émotions d'un coup, là... Ecoutez : rappelez-moi dans six mois ou un an; je vous dirai ce que j'en pense. Au revoir et bonne journée.
Il est cruel, hein? Il m'a mis au supplice autant que cette pauvre dame qui manisfestement, ne savait pas à qui elle se frottait! (ils pourraient se passer le mot entre call-centers, quand même!). Mais c'est comme ça que je l'aime.
G.
Lexikon
Babinasse, connasque : insultes infâmantes
Câlinours : tendre câlin. Existe en variante koala.
Croûte (vieilli) : ce mot déclenche en général une morsure au nez. Voir "taque de gouille".
Grouffe (faire la) : s'activer en cuisine pour le bien du bidon de son homme.
Groumer : aimer cré cré fort.
Ta gouille : interjection de dépit pour qui s'aperçoit qu'en définitive, il a tort.
Taque de gouille : se dit d'une sournoise attaque tournée vers l'être aimé, usant de divers artéfacts : catalogues, sites internet de décoration...
Câlinours : tendre câlin. Existe en variante koala.
Croûte (vieilli) : ce mot déclenche en général une morsure au nez. Voir "taque de gouille".
Grouffe (faire la) : s'activer en cuisine pour le bien du bidon de son homme.
Groumer : aimer cré cré fort.
Ta gouille : interjection de dépit pour qui s'aperçoit qu'en définitive, il a tort.
Taque de gouille : se dit d'une sournoise attaque tournée vers l'être aimé, usant de divers artéfacts : catalogues, sites internet de décoration...
15 décembre, 2005
Addenda au Dalloz 2005
Loi du 15 décembre 2005 relative à la consommation d'agrumes exotiques.
Art. 1: la consommation de kumquats est un droit inaliénable des bébés d'amour.
Art. 2: tout bébé d'amour consommant un kumquat doit me faire un bisou dans les deux minutes suivant l'ingestion du dit fruit, afin que je puisse en goûter le parfum, adouci par les lèvres aimées.
Art. 3: le bébé d'amour peut librement faire une petite mine adorable ou présenter un mignon museau ravi, au prorata temporis du bisou.
Art. 1: la consommation de kumquats est un droit inaliénable des bébés d'amour.
Art. 2: tout bébé d'amour consommant un kumquat doit me faire un bisou dans les deux minutes suivant l'ingestion du dit fruit, afin que je puisse en goûter le parfum, adouci par les lèvres aimées.
Art. 3: le bébé d'amour peut librement faire une petite mine adorable ou présenter un mignon museau ravi, au prorata temporis du bisou.
14 décembre, 2005
Crème-crème
Hier, mon homme et moi avons inauguré (évidemment, ce n'est pas l'inauguration officielle! elle, elle a eu lieu il y a plusieurs mois!) le multiplex d'Amiens. On s'est dit que pour Harry Potter, ça valait peut-être le coup de se bouger un peu - en fait, mouais...
Je n'avais pas mis les pieds dans un ciné commercial depuis des lustres. A vrai dire, je n'avais pas mis les pieds dans un cinéma tout court depuis des lustres... Mais je ne crois pas avoir jamais vu autant de publicité sur grand écran, voire sur le petit. Tout y est passé : cinq parfums, dix friandises, deux voitures, six DVD, quatre marques de café, un porte-avion et l'ami Darty. Entre deux salves de spots, on a eu droit à moult-mais-en-vain bandes-annonces.
Le plus savoureux reste sans conteste la page (enfin, vu le nombre de pages, il s'agit plutôt d'un catalogue) locale : deux nanas dessinées se roulent des pelles en voiture pour le Point Soleil du n° 40 de la rue X (disons la rue Caron : toutes les rues s'appellent Caron à Amiens, comme les gens!), les photos de l'indien face à la gare font toc de chez toc, notre parquetteur, requalifié d'un pompeux "Créateur d'intérieur" se la joue musique classique, Marcel - euh pardon, Marcello - coupe son mètre de pizza dans le pizza Paï de la galerie de Carrouf... Pas de bande-annonce de sex-shop; le public de Harry Potter ne constituant peut-être pas le coeur de cible.
Savoureux, mais point trop n'en faut. C'est déjà gavés d'images que nous avons pénétré dans le film. Se protégeant par réflexe, nos esprits s'étaient fermés à l'agression publicitaire : quel effort ensuite pour s'intéresser aux aventures du jeune Potter! Mon oeil distrait a confondu le générique avec un spot de plus!
G.
P.S. : je sais que mes titres abscons ne vous étonnent plus. Mais là, quand même, "crème-crème", qu'est-ce à dire? Pas grand chose en fait, si ce n'est que Krumm (personnage dont je prononçais le nom à l'allemande, "Kroum" quand je lisais le livre) est longuement acclamé : "Creum! Creum! Creum!" Et ça finissait vraiment par m'évoquer une pub pour Danette. Comme quoi, l'interminable séance de pubs a échauffé mon esprit consumériste!
Je n'avais pas mis les pieds dans un ciné commercial depuis des lustres. A vrai dire, je n'avais pas mis les pieds dans un cinéma tout court depuis des lustres... Mais je ne crois pas avoir jamais vu autant de publicité sur grand écran, voire sur le petit. Tout y est passé : cinq parfums, dix friandises, deux voitures, six DVD, quatre marques de café, un porte-avion et l'ami Darty. Entre deux salves de spots, on a eu droit à moult-mais-en-vain bandes-annonces.
Le plus savoureux reste sans conteste la page (enfin, vu le nombre de pages, il s'agit plutôt d'un catalogue) locale : deux nanas dessinées se roulent des pelles en voiture pour le Point Soleil du n° 40 de la rue X (disons la rue Caron : toutes les rues s'appellent Caron à Amiens, comme les gens!), les photos de l'indien face à la gare font toc de chez toc, notre parquetteur, requalifié d'un pompeux "Créateur d'intérieur" se la joue musique classique, Marcel - euh pardon, Marcello - coupe son mètre de pizza dans le pizza Paï de la galerie de Carrouf... Pas de bande-annonce de sex-shop; le public de Harry Potter ne constituant peut-être pas le coeur de cible.
Savoureux, mais point trop n'en faut. C'est déjà gavés d'images que nous avons pénétré dans le film. Se protégeant par réflexe, nos esprits s'étaient fermés à l'agression publicitaire : quel effort ensuite pour s'intéresser aux aventures du jeune Potter! Mon oeil distrait a confondu le générique avec un spot de plus!
G.
P.S. : je sais que mes titres abscons ne vous étonnent plus. Mais là, quand même, "crème-crème", qu'est-ce à dire? Pas grand chose en fait, si ce n'est que Krumm (personnage dont je prononçais le nom à l'allemande, "Kroum" quand je lisais le livre) est longuement acclamé : "Creum! Creum! Creum!" Et ça finissait vraiment par m'évoquer une pub pour Danette. Comme quoi, l'interminable séance de pubs a échauffé mon esprit consumériste!
Relations commerciales
Monsieur,
Le tablier Chef faisant l'objet du solde de votre commande du 20 novembre sera disponible la semaine prochaine, soit une livraison sous 15 jours environ,
Je vous adresse nos excuses pour ce délai,
Cordialement,
Rachel
Service Client LINVOSGES
Réponse du berger à la bergère Rachel
Vincent V.
Le tablier Chef faisant l'objet du solde de votre commande du 20 novembre sera disponible la semaine prochaine, soit une livraison sous 15 jours environ,
Je vous adresse nos excuses pour ce délai,
Cordialement,
Rachel
Service Client LINVOSGES
Réponse du berger à la bergère Rachel
Chère Rachel,
J'accepte avec plaisir vos excuses accompagnant les petites informations sur les délais.
Mais je dois dire que je suis très déçu d'un tel retard venant d'une société à l'image aussi sérieuse que Linvosges.
Je pensais avoir pris les devants pour ma commande de Noël (passée tout de même le 20/11!), et il manquera un cadeau sous le sapin.
Imaginez-vous ma tristesse? J'espère que vous comprenez ma déception et ferez tout votre possible pour qu'elle soit oubliée fort vite, afin que je puisse continuer à promouvoir votre belle marque dans mon entourage.
Dans l'attente de votre diligente réponse, soyez assurée, Rachel, de ma considération distinguée.
J'accepte avec plaisir vos excuses accompagnant les petites informations sur les délais.
Mais je dois dire que je suis très déçu d'un tel retard venant d'une société à l'image aussi sérieuse que Linvosges.
Je pensais avoir pris les devants pour ma commande de Noël (passée tout de même le 20/11!), et il manquera un cadeau sous le sapin.
Imaginez-vous ma tristesse? J'espère que vous comprenez ma déception et ferez tout votre possible pour qu'elle soit oubliée fort vite, afin que je puisse continuer à promouvoir votre belle marque dans mon entourage.
Dans l'attente de votre diligente réponse, soyez assurée, Rachel, de ma considération distinguée.
Vincent V.
PS: j'ai reçu aujourd'hui la première partie de cette commande: la couverture Banquise est très belle, le chemin de table offert est assez joli. En revanche je trouve les photophores "flocons" très laids. Merci d'oeuvrer pour la suppression des cadeaux hideux: il vaut mieux offrir les frais de port!
Je crois que j'aime bien avoir l'occasion d'écrire des courriers d'emmerdeur... Peut-on en conclure quelque chose?
Je crois que j'aime bien avoir l'occasion d'écrire des courriers d'emmerdeur... Peut-on en conclure quelque chose?
13 décembre, 2005
Des Echo pour les Narcisse
Grâce aux conseils avisés de Khoyot (aouououououuouh!), les affreux "comments" sont devenus de doux "échos". Il ne vous reste plus qu'à les écrire.
Après Rafaele, après N. l'as du pneu, nous avons donc un Sôter ("Sauveur") troisième du nom! Je rappelle pour mémoire que mon Homme reste indétrônable dans une catégorie à part - cela m'évitera, j'espère, de ramasser des débris de vaisselles, ce soir! ;-)
Après Rafaele, après N. l'as du pneu, nous avons donc un Sôter ("Sauveur") troisième du nom! Je rappelle pour mémoire que mon Homme reste indétrônable dans une catégorie à part - cela m'évitera, j'espère, de ramasser des débris de vaisselles, ce soir! ;-)
G.
P.S. : D'autres menus changements émaillent cette page. Saurez-vous les retrouver?
12 décembre, 2005
Paris sera toujours Hilton
"Barbie est mon héroïne. Elle ne fait rien, mais elle a toujours l'air incroyable quand elle le fait"
Paris Hilton
Temple du Savoir Rebelote
Un élève de terminale L, dont on ne saurait soupçonner la bonne foi, m'a curieusement demandé à la fin du cours ce qu'était un sphyncter (sans aucun rapport avec la leçon du jour, j'en prête serment!). Perplexe mais néanmoins serviable, je lui réponds que ce mot désigne un anneau. Afin de lui épargner le ridicule de proposer à sa fiancée (?) de lui passer un sphyncter au doigt, je lui précise aussitôt que c'est un terme d'anatomie. Et pour être parfaitement clair, je lui explique même que l'anus est un sphyncter...
Il est parti en me remerciant, content de parfaire sa culture... Il n'empêche, j'aimerais bien savoir dans quel contexte il a rencontré ce mot!
G.
Il est parti en me remerciant, content de parfaire sa culture... Il n'empêche, j'aimerais bien savoir dans quel contexte il a rencontré ce mot!
G.
Temple du Savoir
Mon proviseur, que nous appellerons dorénavant Le Bolivien, n'a de cesse de me surprendre. Sur un courrier interne adressé aux enseignants de son lycée et nous rappelant le programme de la seconde demi-journée de prérentrée (oui oui, en décembre...), il se fend d'un thème de réflexion des plus originaux...
" Il semble que la notion de respect soit de moins en moins présente chez les jeunes. Je vous demande une réflexion sur ce sujet ainsi que des sujétions pour endiguer cette problématique" (sic et re-sic).
Je proposerais moi d'assujétir les élèves, puis j'appelerais Le Canard Enchaîné pour savoir s'ils prennent les notes dans leur rubrique "à travers la presse déchaînée"...
G.
" Il semble que la notion de respect soit de moins en moins présente chez les jeunes. Je vous demande une réflexion sur ce sujet ainsi que des sujétions pour endiguer cette problématique" (sic et re-sic).
Je proposerais moi d'assujétir les élèves, puis j'appelerais Le Canard Enchaîné pour savoir s'ils prennent les notes dans leur rubrique "à travers la presse déchaînée"...
G.
10 décembre, 2005
Rituel
Ama-b-o
Ama-bi-s
Ama-bi-t
Ama-bi-tis
Ama-bi-mus
Ama-bu-nt
Ama-bi-s
Ama-bi-t
Ama-bi-tis
Ama-bi-mus
Ama-bu-nt
Monsieur, légèrement blasé : "En général, vous vous souvenez bien du futur d'amo"
F., 13 ans, faux ingénu : "Et pourquoi est-ce qu'on s'en souvient, en général?"
Monsieur, pas dupe : "Comment? Toi qui étais si fasciné l'autre jour par les marchands de boudin chez Sénèque, tu ne vois vraiment pas?"
F., 13 ans, faux ingénu : "Et pourquoi est-ce qu'on s'en souvient, en général?"
Monsieur, pas dupe : "Comment? Toi qui étais si fasciné l'autre jour par les marchands de boudin chez Sénèque, tu ne vois vraiment pas?"
Verba obscena
G.
White Christmas
Pourquoi les hauts-parleurs qui crachent maussadement "White Christmas" et les trois sapins déplumés encastrés dans les trottoirs ne suffisent-ils pas à instiller en moi l'esprit de Noël?
G.
G.
Série noire - Pâtisserie (pauca intelligenti)
Voici une mise à jour de nos plus mauvais comiques tenant compte de vos suggestions éclairées et de fulgurances de ma mémoire :
- Maxime trop tôt disparu de nos écrans
- Cyril Hanouna
- Personne ne me l'a désigné mais bon, Mickaël Youn n'y échappera pas!
- Dieudonné. N'en déplaise à Dieu, il a une âme de tragédien ou de paranoïaque
- L'inoubliable créateur du Petit Bonhomme en mousse, Patrick Sébastien!
- Tatayé... ça compte aussi, ça?
- Guy Montagné
- Jean Roucas
- Stéphane Collaro
- L'anonyme affligeant des sketchs "plus jamais ça", programme court de je ne sais quelle chaîne. Très très irritant!
- Arthur -il paraît qu'il nous mijote un one man show?
- Gérald Dahan, dans la très florissante catégorie imitateurs navrants
- Tex (oui, quand même...)
- il faut avouer, malgré toute mon indulgence pour elle ("Bernadette, calme-toi!"), qu'Anne Roumanoff n'est pas fameuse. Ne chargeons pas la mule, elle ne bat quand même pas Sophie Forte dans la catégorie les Nazes de l'humour.
- Frigide Barjot. Humouriste? Journaliste? La compagne de Karl Zéro n'est sans doute rien de tout cela.
- Plus comédien que comique, et par là-même cas limite, Christian Clavier, le cabotin fou. J'en conviens, à trop tirer la corde conceptuelle du comique naze, elle va finir par céder... Mais bon, Jacquouille, c'est insupportable, non?
07 décembre, 2005
Série noire - Part two
Faites-vous comme moi collection des comiques pas drôles? Aidez-moi à compléter ma liste :
G.
- Roland Magdane
- Titoff
- Patrick Bosso
- Chevalier et Laspalès
- Virginie Lemoine, mais elle semble lucide sur ses talents; ça console.
- Bigard, en tout cas sa BD (oui, elle existe... où va le monde?)
- Sophie Forte : scoop! Elle a un site à elle! Qui l'eût cru!
- Eric Chitcatt. Je n'ai vu de lui qu'une affiche, mais mes collègues l'ont unaniment et spontanément dénigré. Rappelons que mes collègues trouvent Laspalès hilarant et Dany Boon émouvant. Deux interprétations sont possibles : Soit Chitcatt est pire que naze, soit ce type est un génie...
- Et nous accueillons avec grand plaisir un petit nouveau : Tomer Sisley!
- N'oublions pas la variante imitateur - n'est-ce pas plus effrayant encore que les clowns? : Laurent Gerra
S'il vous prend la fantaisie de les classer...
G.
La citation de la semaine...
"Les cadeaux faits main, ça ne marche que quand on s'appelle Karl Lagerfeld"
Cosmopolitan, décembre 2005
She has invented the night - Part two
Comme le chante si métaphysiquement Régine : pourquoi un pyjama ? C'est vrai, quoi!
G.
G.
Série noire
Et zouk : une nouvelle voiture au milieu des champs! Celle d'A. n'est pas allée aussi loin dans les champs que celle de F., mais a les quatre roues en l'air : esprit de Noêl et décoration d'avant-garde ou série noire? Si on ajoute l'élève qui a coincé sa tête entre deux tapis en sport et l'agent qui a fait un malaise cardiaque, on atteint des sommets de malchance, au collège, en ce moment... Quand je vous disais qu'elle était maudite cette route!
Les astuces de Saby...
...pour briller aux concours.
Vous ne savez jamais s'il faut faire ou non la liaison, en cas de H malencontreux à l'initial d'un auteur? Faut-il élider ce foutu "de"? Intercalez donc le prénom du dit-écrivain dans les cas douteux! C'est enfantin et le jury n'y verra que du feu.
Dites ainsi : le roman de Victor Hugo, plutôt que de vous couvrir de ridicule avec d'Hugo. Procédez de même avec Homère : "J'ai lu tout Gérard Homère, cet été, et je n'en reviens pas". Votre auditoire n'en reviendra pas non plus!
Dites ainsi : le roman de Victor Hugo, plutôt que de vous couvrir de ridicule avec d'Hugo. Procédez de même avec Homère : "J'ai lu tout Gérard Homère, cet été, et je n'en reviens pas". Votre auditoire n'en reviendra pas non plus!
Gloire à toi, Sheila
J'ai Gloria de Sheila dans la tête, je ne sais pas pourquoi. Si quelqu'un comprend goutte aux paroles de cette chanson, qu'il me contacte.
G.
G.
06 décembre, 2005
Chaud au coeur
Ah... les conseils de classe! Que c'est bon de se retrouver en toute fin de journée pour évoquer formellement le cas de nos élèves. Quand ils sont affreux, c'est un calvaire. Quand ils sont gentils, ça peut être pire...
"On voulait dire qu'on a de très bons cours en anglais (m'énerve, elle), en histoire (m'énerve, lui) et en physique". Moi, avec mes textes à la con et mes bafouillages, je suppose que je peux aller me faire voir.
En plus, la proviseur adjointe a l'air de me prendre pour un gland. Elle me toise en posant les questions qui tuent, le genre qui restera irrésolu dans trois millénaires. "Qu'est-ce qu'on peut faire pour la prise de note, monsieur S.? "- elle a une façon horripilante d'articuler mon patronyme... Bah écoute, cocotte : avec 35 élèves, quatre heures de cours par semaine sans aucun dédoublement de classe, un programme embrassant toutes les subtilités de la littérature française et deux épreuves de bac à préparer, je pense en faire des pros de la dactylo.
A chaque fois qu'il est question de féliciter ou d'encourager un élève, elle me demande s'il n'y a pas d'objection, comme si j'étais un bourreau - ou un type tout connement incapable d'évaluer correctement un élève - , alors que j'ai déjà dit oui, grognasse!
Pour corser le tout, ma collègue d'anglais - vous savez, celle qui fait des cours parfaits (m'énerve!) décide de finir le conseil en se payant du prof de lettres - pourtant charmant, le garçon. Au moment d'examiner le 35ème élève de la liste, elle remarque ses difficultés en expression anglaise et suppose qu'il en va de même en français. C'est là que j'ai cette parole malheureuse quoique étonnamment sensée : "Pas de difficulté particulière dans la maîtrise de la langue; il doit se heurter à des difficultés propres à la structure d'une langue étrangè...
_ C'est langue vivante" me coupe-t-elle cavalièrement, avec un air de dédain.
Merde! Rencontrer des difficultés propres à une langue vivante, ça a du sens pour qui? Pour une conne, faut croire! Et pétasse, tu l'opposes à quoi ta langue vivante? Aux langues mortes? Vae te, asina!
G.
"On voulait dire qu'on a de très bons cours en anglais (m'énerve, elle), en histoire (m'énerve, lui) et en physique". Moi, avec mes textes à la con et mes bafouillages, je suppose que je peux aller me faire voir.
En plus, la proviseur adjointe a l'air de me prendre pour un gland. Elle me toise en posant les questions qui tuent, le genre qui restera irrésolu dans trois millénaires. "Qu'est-ce qu'on peut faire pour la prise de note, monsieur S.? "- elle a une façon horripilante d'articuler mon patronyme... Bah écoute, cocotte : avec 35 élèves, quatre heures de cours par semaine sans aucun dédoublement de classe, un programme embrassant toutes les subtilités de la littérature française et deux épreuves de bac à préparer, je pense en faire des pros de la dactylo.
A chaque fois qu'il est question de féliciter ou d'encourager un élève, elle me demande s'il n'y a pas d'objection, comme si j'étais un bourreau - ou un type tout connement incapable d'évaluer correctement un élève - , alors que j'ai déjà dit oui, grognasse!
Pour corser le tout, ma collègue d'anglais - vous savez, celle qui fait des cours parfaits (m'énerve!) décide de finir le conseil en se payant du prof de lettres - pourtant charmant, le garçon. Au moment d'examiner le 35ème élève de la liste, elle remarque ses difficultés en expression anglaise et suppose qu'il en va de même en français. C'est là que j'ai cette parole malheureuse quoique étonnamment sensée : "Pas de difficulté particulière dans la maîtrise de la langue; il doit se heurter à des difficultés propres à la structure d'une langue étrangè...
_ C'est langue vivante" me coupe-t-elle cavalièrement, avec un air de dédain.
Merde! Rencontrer des difficultés propres à une langue vivante, ça a du sens pour qui? Pour une conne, faut croire! Et pétasse, tu l'opposes à quoi ta langue vivante? Aux langues mortes? Vae te, asina!
G.
Glissade...
F. qui avait glissé la semaine dernière sur une plaque de verglas n'en est finalement pas sortie indemne... Espérons qu'elle se remettra vite. Cette foutue route est maudite, je vous le dis!
05 décembre, 2005
04 décembre, 2005
Aporie
C'est inéluctable et incontournable. Il y a là une pierre d'achoppement entre Guillaume et moi.
Impossible de trouver suspension à nos plafonds. Le Palais du Luminaire n'aura ébloui aucun de nous: Guillaume trouve au mieux que c'est quelconque, ce qui finit par émousser mon enthousiasme et tarir le flot de mes propositions, flot modeste il est vrai.
Je voudrais des éclairages contemporains, si possible poétiques, quand mon cher et tendre ascète n'attend qu'une sobriété de bon aloi mais qui confine à l'anonymat.
Question: y aurait-il surinvestissement symbolique de notre (ma?) part dans cette histoire d'illuminés?
V.
Impossible de trouver suspension à nos plafonds. Le Palais du Luminaire n'aura ébloui aucun de nous: Guillaume trouve au mieux que c'est quelconque, ce qui finit par émousser mon enthousiasme et tarir le flot de mes propositions, flot modeste il est vrai.
Je voudrais des éclairages contemporains, si possible poétiques, quand mon cher et tendre ascète n'attend qu'une sobriété de bon aloi mais qui confine à l'anonymat.
Question: y aurait-il surinvestissement symbolique de notre (ma?) part dans cette histoire d'illuminés?
V.
SexysSIMe
T., charmant jeune homme de 18 ans, se plaint de n'avoir jamais pu faire sympathiser deux de ses créatures, lorsqu'il jouait aux Sims. Celles-ci manquaient tout juste de s'étriper.
Mes Sims couchaient avec tout leur quartier, hommes, femmes, sans distinction. Au moins, quand ils tentaient de s'entretuer, ils avaient la circonstance atténuante du crime passionnel! "Monsieur le juge! Théodose Lipstick couchait avec son patron, le facteur, le livreur de pizza, ses dix voisines et le robot ménager. Comprenez l'exaspération mes clients avec lesquels il vivait une folle passion dans son immense villa!"
Dure vie de Sim... à l'image de celle de son créateur?
G.
Mes Sims couchaient avec tout leur quartier, hommes, femmes, sans distinction. Au moins, quand ils tentaient de s'entretuer, ils avaient la circonstance atténuante du crime passionnel! "Monsieur le juge! Théodose Lipstick couchait avec son patron, le facteur, le livreur de pizza, ses dix voisines et le robot ménager. Comprenez l'exaspération mes clients avec lesquels il vivait une folle passion dans son immense villa!"
Dure vie de Sim... à l'image de celle de son créateur?
G.
R.I.P. 2
Ci-gît Laid, ci-gît Gogne.
Ci-gît S'mon, là-bas Lancelle.
Ci-gît Ratoire, là-bas Toire.
Ci, des olés!
G.
Ci-gît S'mon, là-bas Lancelle.
Ci-gît Ratoire, là-bas Toire.
Ci, des olés!
G.
La voyante
Mon homme, portant moult paquets, triomphant : "Tu la veux l'explication de ta belle ligne de chance? Me voici!"
Moi, non moins triomphant : "Tu la veux, l'explication de ma courte ligne de vie? Te voilà"
G.
Moi, non moins triomphant : "Tu la veux, l'explication de ma courte ligne de vie? Te voilà"
G.
Obscène II
Propositions indécentes dans un rayon de supermarché, sur le thème "jolie saucisse". Accablant, mais spontané.
G.
G.
Obscène I
Sur tous les couloirs du métro panamien, cette affiche le proclame : "T'as de beaux oeufs, tu sais"...
Indigne
Je l'ai pensé. Cela n'a duré que quelques secondes, mais je l'ai pensé... Gérant d'un Mac Donald's, ce n'est peut-être pas une carrière si mal...
G.
G.
03 décembre, 2005
01 décembre, 2005
Complexe de dupe, complexe des lettres
Ovide, Les métamorphoses. Mise en oeuvre des programmes en terminale littéraire. Sous l'oeil de mon Inspecteur.
Ce genre de réunion est très mauvais pour l'égo. C'est là qu'on se rend compte de tout le chemin à parcourir pour être un bon prof et d'avoir une vision à la fois globale,perspicace, pertinente et personnelle des oeuvres. D'une oeuvre que je connais pourtant. Je suis trop jeune, sans doute...
On se console comme on peut...
Ce genre de réunion est très mauvais pour l'égo. C'est là qu'on se rend compte de tout le chemin à parcourir pour être un bon prof et d'avoir une vision à la fois globale,perspicace, pertinente et personnelle des oeuvres. D'une oeuvre que je connais pourtant. Je suis trop jeune, sans doute...
On se console comme on peut...
G
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