Mon regard atterré se pose sur une élève de terminale qui, avant que le cours ne commence, fait mine de lancer une boule de papier sur sa voisine. Prise sur le fait et de honte, elle rit et rougit. J'accompagne son humiliation d'un petit commentaire, en bon pédagogue:
"Je me dis quelquefois que plus les élèves sont âgés, moins ils sont mûrs".
Grondement de fausse indignation de tous ses camarades. J'en prends acte :
"Rassurez-vous, le phénomène s'accentue après le lycée".
Je sens alors vingt-quatre paire d'yeux, mi-amusées, mi-incrédules, se poser sur moi qui peine à feindre le sérieux. Du lard? Du cochon? Mais qu'est-ce qu'il fait de ses soirées au juste, le prof de littérature?
G.
"Je me dis quelquefois que plus les élèves sont âgés, moins ils sont mûrs".
Grondement de fausse indignation de tous ses camarades. J'en prends acte :
"Rassurez-vous, le phénomène s'accentue après le lycée".
Je sens alors vingt-quatre paire d'yeux, mi-amusées, mi-incrédules, se poser sur moi qui peine à feindre le sérieux. Du lard? Du cochon? Mais qu'est-ce qu'il fait de ses soirées au juste, le prof de littérature?
G.
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