11 février, 2006

Restau entre collègues

Dernièrement, j'ai donné libre cours à mon méchant talent calembourgesque au boulot. F. me dit que je suis en forme. Je lui réponds que, bien au contraire, je suis laminé: c'est dans les grands moments de fatigue nerveuse que mon humour se révèle le plus désastreux. "Très bien! J'espère que tu seras fatigué ce soir, au restau!". Que n'avait-elle pas dit, la malheureuse...

Remarquez bien que, pendant une grande partie de la soirée, J-P Dal m'a volé la vedette. Quand on peut se targuer de compter dans sa famille l'illustre Bézu, rien n'est impossible. Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui se lâchent sur le naturisme dès les cinq premières minutes d'une soirée? Moi, je connais JP. Quand il a fini de vous réciter les villes natales de tous les personnages de l'histoire de France et l'altitude des cols, classés par ordre alphabétique, il trouve encore le moyen de vous éblouir!

J'ai quand même fini par partir en roue libre, et ça a donné ça - un exemple parmi d'autres :
L : "Je suis fan de roquette
Moi : Je suis juste fan de radis"
Mais c'est mon inusable : "Tu déménages à outrance, ok, mais c'est où Outrance? " Qui a fait le plus pitié. Tiens, j'aurais dû demander si c'était à côté d'Outreau, ça aurait renouvelé le genre.

Ouesh-ouesh-man, surnommé ainsi par les élèves après qu'il a joué au tennis avec une casquette à l'envers, et dont vous ne me ferez pas dire qu'il est canon (mais bon, quand même) a passé son temps à insinuer que F. était psycho-rigide, me prenant de temps à autre à témoin. Je m'empressais alors d'affecter un air gêné et de me jeter avidement sur ma pizza pour ne pas avoir à répondre. Pendant ce temps, S. n'en revenait toujours pas de manger un vendredi soir, au lieu de boire comme à l'accoutumée. M'enfin, elle a quand même bu ;-)

A la fin de la soirée, F. était plus rouge que son pull, S. et Ouesh-ouesh-man avait découvert qu'ils étaient voisins, j'avais éveillé une tendre compassion dans l'assistance à force de pépites langagières et JP Dal était devenu une icône...

Ah oui, javais aussi appris que j'étais le sosie d'Olivier Minne, cf. ci-dessous.

G.

3 commentaires:

Alcib a dit…

Sharon n'était-il pas aussi fan de roquettes ?
Il faut se méfier un peu des grands enthousiasmes : de fan modéré, on peut devenir rapidement fan à tics. Cosi fan tutti.

Les Pitous a dit…

c'était de la roquette inoffensive, posée sur ma pizza! Et puis Sharon n'est pas encore vraiment mort... enfin, je crois

Alcib a dit…

Je reconnais que je préfère la roquette sur la pizza ou dans ma salade que celle qui provoque du jus de tomate ou de betterave au Moyen-Orient.
Non, Sharon n'est pas mort, mais je pense que son menu a tout de même évolué ces dernières semaines.